octobre 2008 (29)

jeudi 30 octobre 2008

Back from MozCamp '08 in Barcelona

Firefox plush toy in front of the MozCamp '08 venue

Firefox plush toy in front of the MozCamp '08 venue

Many people have written a lot about the busy, energizing yet very fun event that took place last week-end in Barcelona. Jane has the most comprehensive report of the event in my opinion, and I won't repeat too much of what she wrote, except that it was wonderfully organized (congrats to William and Delphine)).

What I particularly like about the event is that it reflects what the European Mozilla community is about: energetic, speaking dozens of languages, extremely diverse yet driven to the same goal. I guess you have to attend to feel this, and I like exposing my fellow mozillians from other continents to what really makes the European community so unique.

One thing that I enjoyed doing while in Barcelona was helping with the Mozilla 2010 goals. This is yet another testament of what makes Mozilla so different from other organizations: we work with the community to discuss and set goals for the whole project. I guess that for most companies, working with non-employees to define goals would be a non-starter!

Gandalf, Alina, Ricardo and Mark discussing goals

Gandalf, Alina, Ricardo and Mark discussing goals

Some blog posts about Mozcamp '08 Barcelona

Pictures

mercredi 29 octobre 2008

Bienvenue à Paul Rouget !

Paul Rouget et Laurent Jouanneau, à Whistler

Paul Rouget et Laurent Jouanneau

La nouvelle de la semaine chez Mozilla, c'est quand même l'embauche de Paul Rouget comme Technology Evangelist. Paul contribue à Mozilla depuis 4 ans, il a monté avec Laurent Jouanneau l'excellent XULfr.org, et ne cesse d'intervenir un peu partout pour parler avec passion des technologies Mozilla, quitte à organiser des événements communautaires comme le récent MAOW. Comme l'explique son nouveau patron, Paul regroupe l'excellence technique, la passion pour les technos et la capacité pour partager cette passion. Je suis ravi de voir Paul nous rejoindre ! (et Laurent aussi).

En vrac, de retour de Barcelone

jeudi 23 octobre 2008

L'économie des idées

Je parlais l'autre jour du commerce des bien matériels (et de la plupart des services). Mais il est en train de se développer une économie radicalement différente, qui tourne autour des idées et d'un certain nombre de biens immatériels. La grande différence entre un bien matériel et une idée, c'est que quand je vous vends un bien matériel, je ne l'ai plus. Je ne peux plus le vendre à quelqu'un d'autre, puisque c'est vous qui l'avez. Par contre, si je vous vends une idée, je peux aussi la vendre à quelqu'un d'autre dans la foulée. En vous donnant l'idée, je l'ai en fait dupliquée. Vous la donner ne m'en a pas privé.

Vendre des idées n'est pas courant au quotidien, mais en fait, le principe peut s'appliquer à énormément de choses. Par exemple, je peux vous raconter une histoire. Le fait de vous la raconter ne m'en prive pas. Ca marche aussi avec un logiciel : si je vous donne une copie de mon logiciel, je peux très bien en avoir gardé une version. Par extension, dans le cadre d'un monde numérique où toute transmission de l'information est en fait une copie plus qu'un transfert, tout ce qui est numérique est potentiellement sujet à l'économie des idées. Si je fais une copie d'une musique et que je vous la donne, je garde l'original (qui est d'une qualité identique à la copie).

Là où l'économie des biens matériels et des services était liée à la rareté de ce qu'il y a a vendre, l'économie des idées repose sur le principe opposé, celui de l'abondance. Ce concept "d'économie des idées" est radicalement différent de l'économie traditionnelle, celle que tout le monde pratique au quotidien depuis toujours. depuis la cours de l'école (je t'échange mes trois billes bleues contre ton calot vert) jusqu'au marché quand on fait les course quand on est à retraite ;-) .

Ce billet est court et très didactique, presque sans substance, pourraient dire certains. Et pourtant, je crois qu'il est fondamental d'enfoncer le clou sur la notion même d'économie des idées : c'est un concept clé pour pouvoir discuter de ce qui suit, surtout pour les non--geeks, les gens "normaux" qui vivent et ont toujours vécu dans l'économie des biens matériels et des services.

A propos de la catégorie Economie du Standblog

Mon premier billet dans la catégorie Economie, l'économie des biens matériels était loin, très loin d'être parfait. Mais il me fallait le publier pour qu'il s'améliore, exactement comme un logiciel Libre, qui même imparfait, bénéficie des réactions, suggestions et critiques (si possible constructives) des lecteurs pour qu'une future version puisse voir le jour. C'est le principe bien connu du release early, release often que je mentionnais dans mon billet d'introduction à cette nouvelle catégorie Economie.

A bien y réfléchir, ce qu'il me faudrait, c'est plus un wiki qu'un blog, mais ni l'un ni l'autre ne répondraient parfaitement à ce que j'essaye de faire... quoi qu'il en soit, préparez vous à un prochain billet dans cette catégorie !

Malaga-Javéa : la punition !

Vous avez déjà remarqué à quel point les retours sont moins drôles que les départs ? Couché à 2h du matin sans diner pour régler des trucs en retard, je me lève à 7h30 pour partir relativement tôt. Je fais mes bagages (un peu trop rapidement), et c'est parti, juste le temps d'aller faire un tour chez le concessionnaire Harley du coin pour acheter un T-shirt souvenir marqué Malaga :-) , et puis c'est direction l'autoroute. C'est alors que je réalise que j'ai oublié de sortir de la ville par la drôle de double boucle suggérée par un lecteur ! J'enrage, mais j'ai un max de route à faire, et la météo n'est pas très encourageante. En effet, le ciel est gris, et alors que je monte vers Grenade, je passe un premier col à 780m (puerto de las pedrizas), et je sens bien que la température a chuté. J'ai ma polaire sur moi, mais les gants d'été et l'absence de la doublure amovible du blouson rendent l'ascension pénible. Le problème, c'est qu'en faisant mes bagages, j'ai oublié de mettre la doublure sur le dessus :-( . Le col suivant, à 1390m (Puerto de la Mora) achève de me décider à m'arrêter à nouveau pour ouvrir les bagages. Avec la doublure, les gants mi-saison, le foulard et les poignées chauffantes, c'est déjà beaucoup plus confortable !

Entre Grenade et Murcia

Entre Grenade et Murcia

Mais le ciel est de plus en plus bas (ou moi de plus en plus haut), et voilà, la pluie tombe, et elle ne va pas vraiment arrêter jusqu'à Javéa, où j'ai réservé un hotel. Vers la fin, alors que j'ai un peu d'avance sur l'horaire, je décide de prendre la route de la cote et voir Benidorm de plus près. Un genre de fascination morbide, j'imagine ! Bon, bah c'était une mauvaise idée. La route marquée comme pittoresque par Michelin est une catastrophe, comme je le redoutais. Ciel bas, flotte continue, les pneus Harley qui glissouillent à tout bout de champ, circulation qui n'avance pas, tout contribue à m'agacer. Voilà une journée qui ne restera pas dans les annales de ma vie de motard...

Benidorm, prototype du tourisme de masse

Benidorm, prototype du tourisme de masse

J'ai quand même pu prendre quelques photos de Benidorm depuis la plage. L'hôtel devant lequel je suis arrêté date des années 50 et doit faire 12 étages. Les palmiers m'empêchent de faire une bonne photo, et c'est dommage : des centaines de chambres identiques, avec des balcons tous équipés du même mobilier en plastique forment une matrice parfaite. Sur presque tous les balcons, un petit vieux (ou une petite vieille) lit le journal en attendant l'heure de l'apéritif. A l'unité, la scène est charmante, mais multipliée des centaines de fois, elle donne des frissons et pousse à se questionner sur l'unicité du destin de chacun, sur notre identité propre... Je remonte sur la moto, un vieux monsieur me parle espagnol et me félicite sur ma moto, je crois comprendre qu'il me dit qu'il n'en a jamais vu d'aussi belle. La barrière de la langue est dure à surmonter, mais sa gentillesse est perceptible, et nous éclatons tous deux de rire, langage universel s'il en est. Je quitte Benidorm le sourire au lèvres, j'essaye d'oublier la centaine de gratte-ciels que j'ai compter en approchant, j'oublie la troublante répétition des petits vieux attendant l'américano du soir et je vais à nouveau me faire tremper sur les routes glissantes de la région de Valence... A mon hôtel, le personnel est vraiment sympa : la dame qui partait, seule à parler anglais, reste pour m'accueillir (même s'il elle a eu du mal à trouver ma réservation). Sa collègue m'aide à porter mes bagages, et voyant ma moto, me propose de la ranger dans un box fermé sans supplément de prix. Il faut dire que le lieu à l'air particulièrement calme, la météo n'engageant guère les touristes potentiels à sortir de chez eux.

mercredi 22 octobre 2008

Mojacar - Malaga

Lever super tôt pour arriver vite à Malaga, où je suis attendu pour l'OSWC en fin d'après-midi. Je fais le plein, et j'en profite pour laver la moto, qui en a bien besoin, et c'est parti pour la Sierra Nevada. Il fait un temps superbe, un ciel bleu immaculé et 22°C. Au détour d'un virage, la montagne apparaît. Ah oui, c'est haut, quand même ! Au fur et à mesure que la route monte, la température descend. Parti avec juste un T-shirt sous le blouson, je sors la polaire puis, un peu plus tard, le pantalon de pluie. Les paysages sont grandioses et désertiques. Et pour cause, je traverse un désert ! Au loin quelques nuages, qui finiront par donner une grosse averse pas très loin du col (1390 m d'altitude tout de même !). Heureusement, j'avais enfilé mon pantalon de pluie pour me protéger du froid, et je n'ai pas à faire un arrêt d'urgence sur le bord de l'autoroute pour m'habiller sous la pluie.

Après cela, on recommence à descendre vers la plaine. Le paysage change. Ca n'est plus le désert, car les oliviers ont pris les collines d'assaut. Les pentes en sont couvertes ! J'arrive à un endroit où les éoliennes concurrencent les oliviers. J'estime qu'il y en a une centaine, c'est étonnant :

Elevage d'éoliennes dans la Sierra Nevada

Elevage d'éoliennes dans la Sierra Nevada

Plus loin, c'est Grenade :

Vue de Grenade

Grenade

Je passe sans vraiment m'arrêter, à regret, mais je dois arriver tôt à Malaga pour me préparer à la conférence que je donne en fin de journée.

Voilà, j'arrive à l'hotel, un peu déboussolé. Comme d'habitude, la personne à l'accueil se demande ce que ce clodo fait là devant elle. Ca s'améliore quand elle voit que j'ai une réservation à mon nom. Je monte dans ma chambre je pose mes affaires, harassé. Une douche rapide, je sors une chemise (miraculeusement peu froissée), un pantalon propre, je me rase, me brosse les dents. J'ai les yeux rouges à cause des intempéries, mais le reste fait illusion. C'est étrange de changer ainsi d'univers en si peu de temps, de passer de la moto en solitaire dans un pays fabuleux que je ne connais pas à celui de conférencier du logiciel Libre. Pour rentrer plus encore dans la fonction, je prends un taxi, je me rends à palais des congrès. Avec moi, j'ai mon ordinateur, dans une sacoche qui a la forme biseautée de mes sacoches de moto en cuir. Personne ne semble remarquer cet étrange sac, seul indice, avec mes yeux rouges, qui rappelle ces derniers jours à moto. Je sais que je vais passer des moments passionnants avec des gens qui le sont tout autant, (dont Francis Pisani, Rob Savoye (développeur de Gnash), Alberto Barrionuevo...). Cet éloignement de mon travail si prenant m'a fait réaliser la chance que j'ai d'avoir un boulot pareil, et plus généralement une vie comme la mienne. C'est aussi l'une des chose que j'apprécie dans les voyages à moto, cet aspect méditatif. Peut-être arriverais-je à vous en parler un jour !

En vrac

mardi 21 octobre 2008

Benicarlo - Mojacar

(billet publié avec 36 h de retard, faute d'accès Internet)

Entre Alcoy et Benidorm

Entre Alcoy et Benidorm

Comme prévu, c'était une longue journée humide. Un peu moins humide tout de même, mais franchement plus longue que ce que j'avais anticipé ! Finalement, la pluie s'était arrêtée avant mon départ. La nationale était toujours couverte de boue, et certaines routes coupées suite aux inondations, ce que mon GPS a du mal à comprendre :-D . Vu la distance à parcourir dans la journée, je commence par ce qu'il y a de moins drôle, à savoir l'autoroute jusqu'à Xativa, au Sud de Valencia. La vieille ville a l'air fantastique, mais je n'ai pas le temps de m'attarder, d'autant plus que le ciel se fait menaçant. J'enfile le pantalon de pluie et j'attaque la route en direction d'Alcoy, c'est sympa, montagneux, mais sous la flotte. Arrivé à Alcoy, le temps se calme, mais ça se gate coté itinéraire : le réseau routier est en pleins travaux, et je ne peux pas prendre les routes indiquées par le GPS. Je suis un panneau déviation, alors que le GPS insiste pour que je fasse demi-tour. Je le traite par le mépris, préférant profiter des paysages sublimes qui m'entourent. Arrêt à une station service, je demande mon chemin (en espagnol !) à la gérante. Au lieu de partir vers le Sud, je me dirige sans le savoir vers l'Est, vers Benidorm. Il faut effectivement faire demi-tour, m'explique-t-elle. Je décide de m'entêter, car la route est de mieux en mieux (voir photo). Tant pis pour l'horaire ! Les paysages sont à couper le souffle, il n'y a personne sur cette route, le ciel est bleu, le revêtement est excellent et les virages innombrables. Le pied motard par excellence ! ca dure une cinquantaine de kilomètres, avant de déboucher sur Benidorm. Le changement de paysage est brutal : on passe instantanément d'une montagne quasiment vierge à une caricature de station balnéaire dans ce qu'elle peut avoir de pire : une centaine de grattes-ciel barre le paysage et l'accès à la mer. Depuis la montagne qui domine, j'ai l'impression de voir au loin la cité du futur, un futur où les choses auraient mal tourné. Les ronds-points de banlieue ponctuent mon chemin vers l'autoroute. Mon objectif : quitter ce cauchemar au plus vite et rejoindre mon hotel, ce qui se fera sans encombres, malgré la pluie et la nuit. J'arrive vers 21h30 à l'hotel. Un dîner rapide et au lit ! Au programme du lendemain, c'est 300 km de montagne puis le boulot, avec une table ronde dans le cadre de la Conferencia Internacional de Software Libre, à Malaga.

lundi 20 octobre 2008

Narbonne - Benicarlo

Route de montagne dans les pyrénées orientales

En arrivant en Espagne

Grosse journée hier, avec un départ de Narbonne suite à un dîner mémorable avec Olive. Je vous recommande les magrets de canard au barbecue avec les pommes dauphines avec un excellent Corbières local, sur la terrasse ! Le matin, petit déj' sur l'autre terrasse, puis glandouillage dans le bar motard d'Olive... La vie est dure ! Je pars sous le soleil pour aller déjeuner à Collioures, je suis la côte et ses petites routes à virages. J'ai déjà visité le coin avec Bénédicte, mais c'est toujours un plaisir de rouler entre ciel et mer, découvrir la montagne ou des criques à chaque virage. La fin d'après-midi sera moins intéressante avec de l'autoroute pour rallier Peniscola. Je n'ai pas eu de pluie, mais la route est humide. C'est en arrivant à Benicarlo que je me suis retrouvé devant un gué. Avec de l'eau. Beaucoup d'eau ! Je suis un panneau déviation qui m'emmène dans un chemin improbable et je vois que le coin a été inondé récemment. Et PAF, un nouveau gué. Bon, je me fais à l'idée, il va falloir y aller, même si la perspective de traverser une petite rivière de nuit ne me plait guère. Une voiture en face me montre que c'est possible : il n'y a guère plus de 20 cm de flotte, et puis je l'ai déjà fait une fois avec la Guzzi, mais c'était en plein jour, avec une moto plus légère. Bah, trêve de tergiversations, ne pas penser au fait que si je tombe, par exemple parce qu'il y a des pierres sur mon chemin, je vais avoir du mal à remettre la moto debout. Je me lance, et finalement, ça passe bien. Bon, je suis trempé, mais j'avais mon équipement de pluie sur moi, donc rien de grave.

Arrivée à l'hôtel, où l'hôtesse fait la grimace en voyant le motard boueux débarquer dans son hall tout propre. Je me change et je sors manger une salade dans un troquet glauque sur le port de pêche. Moi qui voulait sortir de la routine aéroport - taxi - restaurant de l'hotel, me voilà servi ! Je rentre à l'hotel et je dors comme un loir, abruti par une journée à moto.

Ce matin, il y a de l'orage. J'entends le tonnerre, il pleut beaucoup. Ca promet une longue journée sous la flotte :-( . C'est dommage, je suis bien ici, au sec, avec du Wifi, mais le temps presse : je participe à une table ronde demain en fin d'après-midi à 800km d'ici, et Google Maps m'indique 5h41 de route pour aujourd'hui sans compter les pauses. Quand faut y aller, faut y aller !

PS : en lisant mon mail ce matin, j'ai reçu de nombreux messages joyeux anniversaire de la part de plein de gens... William, Daniel, Tariq Krim, Jake Blok, Pierre Col, Dave Neary, Karl, Nicolas, Dominique, Jane Finette, Monique, Xavier, Anne-Ju, et des dizaines d'autres... Le meilleur : celui de Pouik, qui devrait vous faire ricaner !

vendredi 17 octobre 2008

Actu Mozilla

  • Le gros morceau de la journée, c'est la sortie de Fennec - Milestone 9. Il s'agit d'une première alpha destinée à voir ce qu'on doit améliorer en terme d'ergonomie. Ca tourne pour l'instant sur Nokia Internet Tablet (N800 et N810)[1]. Une version pour ordinateur de bureau est aussi disponible pour ceux qui veulent tester sans avoir de Nokia N800/810. Comme l'indiquent les notes de version, Votre feedback est le bienvenu dans le Newsgroup et via Bugzilla. C'est une toute première Alpha d'un produit tout nouveau, donc il ne faut pas non plus s'attendre à un miracle, hein ! :-)
  • Les représentants de Mozilla Labs font un rapide tour d'Europe!, plus précisément à Berlin, Londres et Barcelone ;
  • Si vous voulez en savoir plus sur l'innovation chez Mozilla, venez donc à Lyon, aux JDLL, où Paul Rouget et moi allons faire une conférence fleuve à deux voix demain matin, bardée de démos ! (Note to self : penser à écrire les slides ;-) ). Bien sûr, plusieurs membres de la communauté seront présents avec un stand
  • Rigolo : comment transformer des bookmarklets en commandes Ubiquity ;
  • Un exemple de comment Mozilla aide ses communautés locales à mieux travailler : Aviary.pl meeting in Cracow ;
  • Je ne crois pas avoir jamais vu une organisation discuter de ce genre de chose en public : Exploring Partnership with Yandex. (Le billet est écrit par Harvey, le General Counsel de Mozilla (Vice Président et directeur juridique).

Quant à moi, je ferais bien de finir de faire mes bagages :-D

Notes

[1] Un proto existe pour Windows Mobile mais n'est pas encore assez mûr pour être diffusé plus largement.

jeudi 16 octobre 2008

En vrac, avant de faire mes bagages

mercredi 15 octobre 2008

Sortie de Firefox 3.1 Beta 1

Un nouveau robot pour Firefox 3.1 Beta 1

Moins de 4 mois après la sortie de Firefox 3 (final), voici la première Beta de Firefox 3.1 (nom de code : Shiretoko).

Comme d'habitude pour les versions Beta, seuls les testeurs sont encouragés à installer cette version, qui est moins stable qu'une version finale. Les utilisateurs "normaux" devront attendre la version finale. Pour ma part, je vais montrer le mauvais exemple et l'installer très bientôt, comme toujours :-) (avec la perte probable de mes extensions, comme toujours).

En ce qui concerne les nouveautés, c'est surtout sous le capot qu'on va avoir de bonnes surprises.

  1. Geolocation
  2. @font-face
  3. Elements video et audio !
  4. XMLHttpRequest devient plus puissant avec XHR Progress Notification et XHR Cross-site Access Control
  5. TraceMonkey, notre technologie pour exécuter JavaScript beaucoup plus rapidement (désactivé par défaut, mais une simplie visite dans about:config peut régler ça : rechercher javascript.options.jit.content et mettre à True)
  6. Bien d'autres choses sont prévues pour la Beta 2....

Coté interface utilisateur, les évolutions apparaîtrons plus tard dans le cycle de développement, par exemple avec la Beta 2, prévue pour la fin 2008 ou le début 2009.

151 actions du plan Besson

Silicon.fr donne dans le journalisme d'investigation, et c'est bien ! Ils ont sortie récupéré en exclusivité les 151 actions du plan Besson pour l'économie numérique d'ici 2012. Ils en offrent la synthèse en 3 pages :

  1. Haut débit, TIC pour tous, TV mobile, fibre ;
  2. Développer la production et l’offre de contenus, réformer la copie privée et développer le secteur du logiciel ;
  3. Renforcer la confiance numérique, formation en entreprise, Etat et administration électronique, création d'une délégation national au numérique ;

Lors de ma rapide lecture, je n'ai rien vu de particulièrement intéressant pour le mouvement du logiciel Libre, si ce n'est l'obligation d'afficher séparément les prix du matériel et du logiciel dans les magasins dans le cadre des ventes de PC, ce qui est une excellente nouvelle pour l'action contre les Racketiciels.

Cher lecteur, si tu as des yeux de lynx, ta contribution est la bienvenue pour déceler ce qui est intéressant pour le Libre dans ces trois pages de synthèse. Laisse un commentaire à cet effet, je mettrai à jour le billet en conséquence (mais pour l'instant, le devoir m'appelle !)

En vrac

mardi 14 octobre 2008

Mozilla et les outils de développement

C'est une évidence : le Web ouvert (Open Web) a beaucoup d'avantages que je ne cesse de marteler. Mais il a des défauts, et l'un des principaux, c'est le manque d'outils de développements qui permettent de faire des services innovants tout en gagnant en productivité. Bien sûr, il existe des merveilles comme Firebug et différentes extensions pour les développeurs. Il existe des plug-ins pour Eclipse. Mais on peut aller beaucoup plus loin ! C'est à ce titre que je suis ravi que Mozilla embauche deux immenses pointures du développement Ajax, fervents partisans du Web ouvert via leur site Ajaxian, Dion Almaer et Ben Galbraith. Voici les annonces :

Je cite mon nouveau collègue Dion Almaer :

We aren’t narrowly going to look at a way to build Eclipse plugins for example. Rather, we want to take a step back and see how we can help Web developers build compelling software with great user experiences in a productive way. We don’t want to think “we need VB on the Web.” We want something more.

Pour l'instant, il s'agit juste de ces deux embauches et de l'annonce de la volonté pour Mozilla d'aller dans cette direction. Il faudra donc un peu de patience avant de voir quelque chose de concret. Je suis toutefois très confiant dans les capacités de la communauté de produire quelque chose d'intéressant dès lors qu'il s'agit de résoudre un problème qui nous frustre tous quotidiennement :-)

On vous aime, (enfin, surtout vos données personnelles)

A lire d'urgence, un excellent article de Karl, It's all about you, en français malgré le titre. Encore un article que je n'aurai pas besoin d'écrire !

Allez, un petit extrait :

Le Web 2.0 a fonctionné sur le thème du « It's all about you »[1] qui se résumait en fait à « It's all about your data for our advertisement incomes. »[2] Les sociétés échangeaient la valeur de vos données contre des revenues publicitaires. De nombreuses personnes semblent satisfaites de cet accord et jouent le jeu plaçant leur données essentielles dans le nuage distribué des services.

Et avec la crise qui s'annonce, il va falloir monétiser les services autrement que par la publicité : les rendre payant. Ou bien les fermer.

Vos données personnelles ou professionnelles font partie de la valeur intrinsèque de votre personne ou de votre entreprise. Si vos données sont capturées (services disparus, devenus payants), inutilisables (formats propriétaires derrière un service), si votre activité est fortement dépendante d'une batterie de services, il est grand temps de penser à votre indépendance numérique.

Karl liste les questions qui fâchent. Une excellente lecture !

Notes

[1] Traduction : Il n'y a que vous qui comptez.

[2] Tristan : Il n'y a que vos données et les revenus publicitaires qui en découlent qui comptent

lundi 13 octobre 2008

En vrac

4750 km en 15j sur une moto de course !

L'ami Pierre Col est un motard passionné. C'est plus précisément un Ducatiste (là, c'est plus la peine de préciser "passionné", vu que c'est implicite, pour un ducatiste, un peu comme pour un guzziste !). Et il a eu la chance de gagner suffisament d'argent pour s'offrir la moto de ses rêves, une Desmocedici RR, directement issue des motos de Grand Prix, fabriqués par le service course de Ducati en série limitée, à un prix qui dépasse l'entendement (ce qui prouve bien que la passion n'a pas de prix !)

Ducati Desmocedici RR

Ducati Desmocedici RR

Et Pierre, qui a du temps libre en ce moment, a décidé de prendre son sac à dos et de faire le tour de ses potes, de Lyon à Bruxelles, puis Brest, Toulouse, Antibes et retour à Lyon. Presque 5000 km en 15 jours, sur une moto radicale. Un truc de fou !

carte de France

TouRR de France de Pierre Col

Pierre a un blog, TouRR de France, sur lequel il a consigné chaque jour un genre de carnet de bord. Si vous aimez les motos sauce bolognaise (où se trouve l'usine Ducati)[1], les petites routes à virolos, et retrouvailles de vieux potes, c'est une lecture obligatoire !

Quant à moi, j'ai encore 4 jours avant mon départ, et j'ai déjà bouffé presque tous mes ongles ;-)

Notes

[1] Il y a même plusieurs Guzzi, dont une 1100 Sport (salut Francesco !) et une superbe 1000 SP.

Numérique 2012, pour plus tard !

L'AFP titrait Nicolas Sarkozy présentera lundi le plan Numérique 2012. et j'étais invité, jusqu'à ce que le protocole de l'Elysée m'envoie un mail à 10h précises, alors que j'étais sur le départ, la veste sur le dos, la chemise fraîchement repassée, le pantalon à pinces sorti pour l'occasion :

Le discours de Monsieur le Président de la République à l'occasion de la présentation du Plan numérique 2012, initialement prévu ce jour, lundi 13 octobre 2008 à 11h30 au Palais de l'Elysée, est annulé et reporté sine die.

La raison invoquées : le conseil des ministres extraordinaire pour cause de crise financière. Conclusion : je suis moi aussi touché par la crise, et les banquiers font chier ;-) C'est dommage, j'avais prévu de prendre une photo de Daniel en costume (lui aussi était invité) et la titrer "Tux enfin à l'Elysée !" :-D

dimanche 12 octobre 2008

Est-ce l'heure du bouillon ?

Seesmic licencie un tiers de ses effectifs (via Gilles Klein). C'est toujours extrêmement difficile pour un entrepreneur de devoir agir ainsi. Le problème de fond, c'est cette course à qui licenciera le plus vite pour survivre plus longtemps, comme le recommande Sequoia Capital aux patrons des boites dans lesquelles ils ont investi (voir le graphique "Survival of the quickest" chez Embruns.net, Réduction de voilure). C'est ça qui est navrant.

Parler de la crise maintenant, c'est lui donner vie, la rendre réelle. Licencier des gens pour éviter la crise, c'est créer la crise. C'est parfois nécessaire, j'en conviens, surtout dans un contexte très spéculatif comme pour Seesmic, où il n'y a pas de business model (à ma connaissance) et qu'on construit à crédit une audience qu'on trouvera bien moyen de "monétiser" dans le futur. Mais voilà, du crédit, ma bonne dame, il n'y en a plus. Comme dit Anne-So, C'est 29, mes enfants ! Ainsi, dans la même veine, on annonce déjà la mort de Twitter, Netvibes et Dailymotion, ce qui me ferait bien suer, je dois dire... Quoi qu'il en soit, Mozilla n'a pas prévu de licenciements, bien au contraire. L'effet domino de la crise ne devrait pas passer par nous !

Par ailleurs, L'excellent Tim Bray (co-auteur de la spécification XML) a fait une keynote très remarquée dans le cadre de la conférence FOWA. The Next Web l'a interviewé pour en avoir une version raccourcie. Initialement, Tim avait prévu de faire un discours (je le cite) : "Faites du Rails, PHP craint, les tests sont essentiels, le blabla marketing craint, rien ne vaut l'authenticité de l'humain ; Flash est mort". (Je ne suis pas aussi catégorique sur PHP, mais je peux me tromper, par contre j'espère qu'il a raison à propos de Flash !). Devant la crise qui est en train de se dérouler, Tim Bray a décidé de faire le point sur ce qu'il faut faire pour s'en sortir en tant qu'individu, alors qu'il a de grandes chances que l'industrie traverse des moments difficiles.

En attendant que Tim publie un texte résumant sa keynote, J'ai compilé ses conseils pour s'en sortir en traversant la crise :

  1. Ne vous cantonnez pas à une seule technologie, étendez votre savoir faire ;
  2. Faites vous remarquer. Contribuez au Web. Gagnez en visibilité. Ouvrez un blog, un compte twitter, un compte Flickr, contribuez à Wikipedia ;
  3. Contribuez à un projet de logiciel Libre ;
  4. Réseautez. Allez dans les conférences, rencontrez les gens. Pendant les pauses, ne restez pas le nez dans votre tasse de café, parlez aux gens autour de vous, surtout si vous ne les connaissez pas.

vendredi 10 octobre 2008

Documentation Firefox 3.1

Eric Shepherd est l'auteur de la documentation de Mozilla. C'est l'un des principaux contributeurs du Mozilla Developer Center, qui est disponible en 15 langues (dont le français) grâce au travail de la communauté. Il vient de publier plusieurs documents très intéressants qui concernent Firefox 3.1 :

Rien qu'à lire ça, on se dit que Firefox 3.1 sera un délice pour les développeurs... Les sites Web pourront donc utiliser de la vidéo native dans les pages, sans avoir recours à des technologies propriétaires comme Flash. Ca fait des années que j'attends cela, justement parce que la vidéo est l'une des seules véritables raison d'utiliser encore Flash...

jeudi 9 octobre 2008

En vrac depuis la Finlande

Depuis la Finlande, avant de me diriger vers l'aéroport^W aérodrome de Tampere et ses avions à hélices.

Un lac

un lac finlandais à Tampere

  • Comment Wikipédia est devenue un réflexe pour les internautes. "Il n'y a plus de distance entre le désir de savoir et la satisfaction de ce désir. L'information est déjà là, disponible. On n'a plus besoin de la mémoriser, plus besoin de raisonner. La méthode, maintenant, c'est juste de trouver le bon mot-clé." Mais pas seulement ! Il convient aussi, dans cette abondance d'information, d'apprendre à se méfier de l'information, accepter d'avoir à la recouper...
  • Un article très critique sur Microsoft : Has Microsoft lost it? sur 8 pages. Le chapô est féroce : "rejeté par Yahoo, dépassé par Google, humilié par Apple, la société se bat pour sa survie". L'article est bien documenté et aborde tous les aspects des métiers de Microsoft. La conclusion est pourtant lucide : "Pour beaucoup d'observateurs, le fait que la division Online de Microsoft perde beaucoup d'argent est la preuve qu'ils ont raté le train du Net. Mais l'approche "dépensons de l'argent la dedans en attendant que ça décolle" a déjà fonctionné par le passé pour Windows, Office, Internet Explorer et Xbox, qui ont attendu longtemps avant d'être bénéficiaire. Microsoft n'est peut-être pas le leader de la recherche en ligne, dans le cloud computing ou la téléphonie mobile, mais le fait de disposer de réserves de cash phénoménales, combiné avec la détermination qu'on leur connaît, les met dans une position favorable."
  • Opera 9.6 disponible en version finale ;
  • Faut-il abandonner la bataille pour la vie privée ? se demande un lecteur de Slashdot. La question est excellente. Faut-il s'agripper à sa vie privée quitte à se priver de ce que peut apporter le Net ? Peut-on encore trouver un job dans l'informatique sans être "googlable" ?
  • Sortie du Wikilivre Découvrir le Web, basé sur Firefox 3. Bravo aux auteurs !
  • De la diversité des groupes de localisation Mozilla, un billet où Seth Bindernagel. Sur les 6 premières locas, une seule n'est pas européenne (le brésilien). L'allemagne représente 7 millions d'utilisateurs quotidiens, d'où une estimation basse de 21 millions d'utilisateurs actifs par mois. (Voir les explications de John Lilly sur ce facteur multiplicatif.)
  • La géolocalisation arrive dans Firefox !, un bon billet de Clochix pour mieux comprendre ce que signifie l'arrivée de Geode, et en quoi c'est différent de ce qu'on verra dans Firefox 3.1.

mercredi 8 octobre 2008

Riding to conferences

Going to conference is fun. You meet with interesting people from all over the world, discuss about interesting matters, but it does imply a lot of traveling, mostly flying. Actually, mostly waiting for planes, or security check, or taxi or train. I don't mind flying and I love going to conference, but the waste of time to get there drives me nuts. You may know that I'm an avid motorbike rider, and like some helmet stickers say, "I'd rather be riding" (than wasting my time traveling).

Mozilla has been doing tons of things recently in Europe, which in many cases implies that I must be there:

We have even more to come:

It meant that I'd have to travel even more until I realized that Paris, Lyon, Malaga and Barcelona were "almost" on a straight line (well, if the world is round, straight lines are actually arcs, right? ;-) ). I looked at my calendar, and saw that it was possible to ride there on my new motorcycle Of course, it will take longer than flying there, but I'll do a single long and enjoyable journey instead of three short but boring business trips[1]. It will probably take 12 days (with 5 or 6 days spent on conferences) and the rest on the road, riding on roughly 4500km (that's around 2800 miles for my non-metric readers). I'd be traveling from Friday Oct. 17th to Tuesday 28th.

For those of my readers who imagine me better with a keyboard than a helmet, here is what how I looked like 6 years ago in Death Valley on a bike which is almost identical to the one I recently bought. I certainly hope to have similar pictures taken in the Sierra Nevada (the Spanish one, not the one in California!)

Tristan on a rented Harley, Death Valley, Spring 2002

I'll certainly keep the blogosphere informed about my journey (via Twitter and all), but I won't be less reachable than usual during this period, as one would expect...

Notes

[1] Don't get me wrong: traveling is boring, but attending the events is great!

Linus quote

I was told that Linus Torvalds has a blog. I'm a big fan of Linus. He's pragmatic and direct (and very smart too, but we all knew it).

Linus mentions that he's written a piece of software which monitors the time his kids spend on-line.

(...) you can get it (...) if you want to play around with it. It's not fancy, it has no docs, no installation instructions etc, but if people are actually interested, I'll be happy to help. Why? Because I've always noticed that my own projects get so much better if others are involved, even if it's just as a user...

This is indeed true about the Linux Kernel, but pretty much every piece of software.

Oh, and Linus runs Firefox, too! (as mentioned in his post about SSD). That's another high-profile Firefox user, along with Vint Cerf (and the next to 200 million Firefox users, even if they're not as high profile as Linus and Vint Cerf...).

Edit: this blog has been posted from Tampere, Finland, and Linus happens to be Finnish... Funny coincidence!

En vrac

... en direct de Tampere, Finlande, où j'ai l'honneur d'intervenir dans le cadre de Mindtrek.

Notes

[1] Si je compte bien, d'après les chiffres d'Arrington, Gmail est à moins de 1%. Ca me paraît quand même bien peu... Cherchez l'erreur !

vendredi 3 octobre 2008

Les Trophées de 01Net et le Libre

01Net vient d'annoncer les Trophées 01Net, où la rédaction a choisi des produits, des services et des personnes qui ont été mentionnées pendant l'année. Les lecteurs sont invités à voter pour différentes catégories. Voyons voir où en est le Libre :

  • Catégorie "Accessoires numériques" (page 6) : le cadre photo numérique Wifi Shogo de RealEase, basé sur un noyau Linux + Konqueror (et mon petit doigt me dit que c'est un début pour cette plateforme qui devrait s'ouvrir très prochainement à la communauté du Libre !). Pour ceux que ça intéresse, on trouve le Shogo à la Fnac, le test chez Pixellum.com est très complet, et le Journal du Geek en parle aussi ;
  • OpenOffice.org est listé dans la catégorie "Le logiciel le plus innovant"
  • Firefox et Chrome sont listés dans la catégorie "le meilleur navigateur" (page 7)

Accessoirement, je me trouve coincé entre Eric Besson (ministre) et Xavier Niel (fondateur de Free.fr) dans la catégorie "personnalité de l'année", ce qui fait un drôle d'effet. Je me rassure en me disant que je fais office de porte-drapeau du Libre à un endroit où on ne l'attendait pas forcément.

Je vous encourage à voter pour les produits que j'ai listé, mais attention : il faut à la fin fournir ses coordonnées. J'imagine qu'une adresse email en provenance de Jetable.org devrait faire l'affaire ! ;-)

Moto, boulot, dodo

L'automne 2008 est bien chargé en terme d'événements Mozilla ! On a déjà eu le MAOW à Paris, une réunion en Allemagne, une visite en Italie pour rencontrer la presse grand public locale, un keynote en Finlande dans le cadre de MindTrek et ça n'est qu'un début :-)

Dans les semaines à venir, je vais participer à trois événements :

  1. les JDLL à Lyon (comme chaque années depuis pfiouuuuuu 6 ans au moins !)
  2. l'Open Source World Conference à Malaga (sud de l'Espagne)
  3. le European Mozilla Camp à Barcelone (Catalogne, nord de l'Espagne)

Je vais vous faire une confidence : passer mon temps dans les aéroports, les avions et autres transports ne m'enthousiasme pas plus que ça... Surtout que pendant ce temps là, je profite bien peu des endroits que je visite. Certes, ça fait de jolies photos de nuages, mais coté paysages, c'est bien monotone. Coté culinaire, c'est catastrophique, tout comme le coté culturel. En plus, ça prend un temps fou, temps que je préférerais passer à bosser de façon efficace, ou avec mes enfants, ma délicieuse épouse, ou encore à faire de la moto (une de mes autres passions avec Internet et la photo). C'est ainsi que m'est venu l'idée : puisque Paris, Lyon, Malaga et Barcelone sont "presque" sur une ligne droite et que j'ai une nouvelle moto que j'ai trop rarement l'occasion d'utiliser, pourquoi ne pas aller la-bas en moto ?

Ma moto et moi

Moi, sur ma moto

Alors je me suis décidé pour cette idée un peu folle : Paris - Lyon - Narbonne - Malaga - Barcelone - Paris en moto. Avec mon ordinateur, un petit appareil photo, et ma nouvelle moto. Je croise les doigts pour que tout se passe bien... C'est certes beaucoup plus long en terme de temps (je prévois 11 ou 12 jours), mais plus court en kilomètres[1], et surtout je profiterai des paysages, des petites routes, des rencontres et de la gastronomie locales.

Mise à jour : Si vous avez des routes ou des endroits à me recommander pour mon itinéraire : je suis preneur, surtout en Espagne entre Malaga et Barcelone, où c'est le moment où mon agenda me laisse le plus de temps pour visiter. À vous de jouer !

Notes

[1] Que si je passais par Paris entre chaque événement : 4200 km au lieu de 6500km en tout

En vrac