En contrepoint de l'affaire Southwest Airlines, la commission australienne contre la discrimination des handicapés s'est fendue d'un communiqué de presse stipulant que contrairement à la loi américaine, la loi australienne contre la discrimination des handicapés s'appliquait aussi aux sites web. Pour enfoncer le clou, cette citation du responsable de la commission contre la discrimination des handicapés : Il y a deux ans, le comité australien des jeux olympiques (SOCOG) à été condamné aux dépends pour 20.000 dollars australiens parce que leur site était inaccessible aux handicapés au moment des jeux olympiques. Je tiens à m'assurer que les webmestres ont conscience de cette loi de façon à ce que d'autres plaintes n'aient pas à être déposées à l'avenir. Tout convaincu que je suis de l'importance de l'accessibilité au contenu web, je trouve quand même une approche franchement radicale...
Mais loin de se contenter d'imposer l'accessibilité par des moyens légaux, le gouvernement australien propose d'excellents documents sur le sujet, dont une introduction à l'accessibilité :

Les handicapés ont généralement des revenus inférieurs à la moyenne et de ce fait n'ont pas toujours accès à la dernière génération d'équipement matériel et logiciel. Aussi, même s'il est techniquement possible d'accéder à une page donnée, son accès n'est pas forcément possible dans la pratique.

D'après les informations recueillies auprès des experts dans ce domaine, il est possible techniquement d'éliminer la plupart des barrières à l'accès de pages Web pour les personnes handicapées. Ceci peut être fait d'une façon qui ne retire rien à l'utilité et à l'esthétique que peuvent apprécier les autres utilisateurs des même pages. Dans bien des cas, ajouter des fonctionnalités d'accessibilité rendra service à tous les utilisateurs.

La DDA n'exige pas, et ce document ne suggère pas non plus que les pages Web soient limitées au texte en noir et blanc. Les formats offrant une fonctionnalité accrue à certains utilisateurs, ou permettant plus de créativité au développeurs ne sont ni interdits, ni déconseillés. Pourtant, il est essentiel, quand une fonctionnalité n'est pas accessible en tant que telle, qu'une alternative efficace soit proposée, a moins que cela soit pratiquement impossible.

[source : Michel, de Belgique. Merci :-) ]