Lu sur ZDNet.fr, Pourquoi Microsoft fait fausse route avec .NET. L'auteur, qui a implanté de nombreux projets sous AS/400 (donc pas le profil type du geek linuxien et libriste), s'explique, et ça fait mal :

Contrairement à ce qu'affirme Microsoft, des standards ouverts ne signifie pas nécessairement des environnements ouverts. Selon le P-DG de Microsoft Steve Ballmer, .NET, en tant que plate-forme de développement de services web, présente l'avantage d'offrir une connectivité XML (Extensible Markup Language) étendue aux clients et serveurs. Cette vision simpliste pose cependant un problème : alors que les services web et le XML abolissent les barrières lorsqu'ils sont utilisés avec des standards ouverts, .NET en crée sournoisement de nouvelles en favorisant la dépendance des clients à un fournisseur spécifique.

Au final, .NET va à l'encontre de l'objectif de standards ouverts, car les produits Microsoft ne sont ouverts que dans la mesure où vous développez des applications grâce à la plate-forme Windows. Pour moi, cela ne veut pas dire l'environnement est ouvert, mais plutôt bienvenue dans un nouvel environnement Microsoft qui est tout sauf ouvert.

Avec les environnements propriétaires, les entreprises n'ont pas l'opportunité de choisir les solutions les meilleures et les plus adaptées à l'environnement spécifique de leur industrie. Prenons l'exemple des sociétés de services financiers qui ont besoin de services web pour relier des systèmes disparates dans un environnement sécurisé. Compte tenu du passé tumultueux de Microsoft en matière de failles de sécurité, je détesterais l'idée que ma banque puisse ne serait-ce qu'envisager de passer complètement à .Net.