L'éditorialiste de Libé l'explique bien, les démocraties ne sont pas faites pour faire la guerre Mais leurs dirigeants doivent surtout ne partir en guerre que par impératif absolu. Alors quand les USA sont partis en guerre malgré la décision des Nations Unies, et uniquement pour le contrôle du pétrole en Irak et à terme dans toute la région, il fallait s'attendre à ce que ça tourne mal. Bush a tenté de mettre un couvercle de plomb sur les dérapages attendus. Vous pensez, avec ces élections qui arrivent en fin d'année ! Mais voilà, le couvercle n'est pas étanche, et les fuites promettent de sérieux dégats médiatiques (voire électoraux) :

  • Il est donc interdit de montrer les photos des cercueils des américains tués en Irak. Heureusement, un site Web, Memory Hole, a réussit à obtenir (légalement) ces photos. Rappelons qu'une femme ayant pris de telles photos a été virée par son entreprise, un sous-traitant de l'armée.
  • On découvre incidement que certains prisonniers irakiens ont été torturés. Se faire sodomiser avec une lampe torche ou un manche à balai, pourquoi pas, mais entre adultes consentants. Par pour préparer un détenu à une "conversation" avec des agents de la CIA. MàJ : Les américains ne torturent pas les gens, une déclaration déjà ancienne de Dubbia, une fois de plus à coté de la plaque. (C'est plus une habitude, c'est un vice !). Pour ceux qui ne connaissaient pas, je recommande la visite d'Iraq Body Count, qui vient de passer à 5 chiffres :-(

A coté de ce genre de choses, l'Eye Glass Gate, c'est de la gnognote !

Mise à jour : dans le même genre, il ne faut pas oublier le scandale de Guantanamo Bay, alors que cela fait déjà deux ans que 600 personnes sont emprisonnées sans status, sans avocats, sans aucun droit et en dépit de toutes les conventions internationales. Les cellules sont impressionnantes : un grillage, 1 meuble en inox, un chiotte à la turc et un type en combinaison orange, enfermé la-dedans depuis deux ans. A noter, certains prisonniers ont été relachés, sans qu'on ai rien retenu contre eux. Ni proposé le moindre dédommagement pour tout le temps passé enfermé dans des conditions inhumaines... à tort.