Ca y est, le nouveau design (qui ressemble furieusement à l'ancien) est (presque) fini. Mon petit Robin, qui faisait pour moi l'identité du site, est revenu avec son pull rouge, sa balançoire et son trampoline.

J'ai bien lu les différents commentaires du précedent billet sur le sujet, mais tout cela n'est possible que dans la mesure ou je récupère mon Style-Switcher. Et comme je suis une bille intégrale en PHP, j'ai écrit un rapport de bug pour DotClear (au passage, TRAC, c'est vraiment dément), en vue de faire de ce switcher un plug-in pour DotClear, afin que tout le monde en profite.

Mais revenons aux remarques sur les préférences de styles. Il y a une remarque de fond à faire sur le sujet. Pour le design Web, tout le monde se sent compétent : presque tout le monde a un avis. Pour le designer, c'est dramatique. Le rouge est trop ceci, les caractères trop cela, pas assez de contraste, police trop petite, je préferais avant etc... Le fait est qu'on ne discute pas des coups et des douleurs. Mais aussi, qu'en prenant l'avis de tout le monde, on fait un truc qui n'a pas de personnalité. Comme le dit une histoire traduite de l'américain : Vous comment on appelle un cheval dessiné par un comité ? Un chameau ! Et un chameau, c'est peut être efficace dans le désert, mais qu'est-ce que c'est moche (et je ne vous parle pas de l'odeur) !

Bref, faire un design, c'est montrer son goût, ses choix esthétiques, et donc s'exposer aux critiques. Mais ces critiques sont parfois dures (car après tout, la critique est facile, mais l'art est difficile), et surtout tout le monde à son avis à donner, persuadé de son bon goût. Et c'est là que le bât blesse : quand on regarde le nombre de design pourris sur les blogs et les sites en tous genres, on réalise à quel point c'est dur de faire un beau design. On pourrait presque prendre en pitié les fumiers qui pompent les designs ! ;-)

P.S. : notons que je n'ai aucunement la prétention d'être un designer d'aucune façon. J'ai bidouillé moi même le gabarit, d'après le modèle fourni par DotClear. Rien d'autre !