Vous roulez à pres de 200 km/h dans votre Vel Satis pendant une heure tout en téléphonant. Vous doublez à cette vitesse par la droite en passant par la bande d'arrêt d'urgence. Les Gendarmes vous suivent de près, tout le monde est en alerte. On vous ouvre le péage pour que vous puissez le passer sans ralentir. Comment est-ce possible ? (Allez, je vous donne un indice : vous n'êtes pas le chauffeur d'une personnalité du gouvernement.)

Vous donnez votre langue au chat ?

Réponse : vous êtes juste un client Renault dont le régulateur de vitesse est devenu fou :

Un automobiliste victime d'une panne électronique a roulé une heure durant à 200 km/h dimanche sur l'A71 dans sa voiture devenue folle entre Bourges (Cher) et Clermont-Ferrand, parvenant in extremis à couper le moteur, a-t-on appris lundi 4 octobre auprès des gendarmes. "J'étais en train de doubler un camion et j'avais verrouillé le régulateur de ma Renault Vel Satis sur 130 kilomètres à l'heure. J'ai accéléré pour dépasser un poids lourd et là, je n'ai pas compris, le régulateur s'est emballé", a raconté Hicham Dequiedt, 29 ans(...) "La vitesse a grimpé à 190 kilomètres à l'heure ! Impossible pour moi de faire descendre la vitesse ! J'étais coincé à 190 kilomètres/heure"(...). Avec son téléphone portable il a alerté les gendarmes de Vierzon, qui ont prévenu leurs collègues de l'Allier qui ont suivi le véhicule. (...) A force de manipulations, l'infortuné conducteur a finalement réussi à couper le moteur et à perdre progressivement de la vitesse, s'arrêtant finalement à vingt kilomètres de la barrière de péage de Combronde (...) Le conducteur "a eu relativement peur, d'autant qu'il a été obligé à un moment de doubler à 200 km/heure sur la bande d'arrêt d'urgence" alors qu'une voiture doublait un camion, a raconté le gendarme. (...) Les gendarmes, craignant qu'il ne puisse s'arrêter au péage, avaient pris les devants: ils avaient fait évacuer les cabines de tout le personnel, levé les barrières et allumer les flèches utilisées habituellement pour diriger les convois exceptionnels, tandis que les automobilistes étaient bloqués sur la file d'arrêt d'urgence. Enfin les pompiers et le Samu se tenaient en alerte au péage.