La semaine dernière, 01 Informatique (version papier), consacrait 2 pages à la technologie XUL, de Mozilla. Cette semaine, c'est carrément la couverture, associée à 3 pages dans la rubrique évènement. (Source : Daniel et Laurent). Sur la couverture, à propos de la sortie de Firefox, on lit : Les premiers tests, grandeur nature, débutent dans les entreprises
.
A noter des témoignages d'utilisateurs en entreprise :
- Ecole Nationale des Chartes (Gauthier Poupeau) ;
- INSIA (Christophe Porteneuve) ;
- Plastigray (société industrielle, avec le témoignage de Tony Galmiche).
D'autres grandes organisations sont mentionnées :
- La Poste ;
- Thalès ;
- Ministère de la Culture ;
- Ministère de l'Intérieur ;
A noter qu'un responsable d'une de ces organisations est cité sous couvert d'anonymat ; Nous avons l'oeil sur tous les logiciels qui nous sortent de la dépendance envers Microsoft. Encore étroitement liés à l'éditeur et à IE, toutes nos applications ne peuvent être supportées par Firefox, mais cette compatibilité fait désormais partie de nos critères de développement
. On reconnaît là le besoin d'indépendance ressenti par les grandes organisations, ansi que la peur de s'exprimer en public. A cause du poid de l'éditeur de Redmond ?
De son coté, Christophe Porteneuve, de l'INSIA, déclare avoir déployé Firefox depuis deux ans. Je me suis étonné, et je l'ai donc contacté. Sa réponse : on a tracé les installations de Firefox comme navigateur par défaut sur le parc, et elles remontent à octobre 2002 (cf. timestamps paquets Debian), en 0.4 (Firebird)
. Comme quoi, même si l'info peut sembler incroyable, elle est pourtant vraie !
L'article de 01 est très fouillé, avec une interview d'un expert en sécurité qui affirme : supprimer Internet Explorer du poste client est irréaliste, mais veillez à bloquer son utilisation
.
En conclusion, le journaliste revient sur XUL :
Aux entreprises de décider si elles veulent pérenniser leurs développements actuels d'application, portables aisément sur plusieurs plates-formes. Ou si elles patientent encore deux ans minimum. Depuis le 9 novembre, le navigateur pouvant les accueillir est en tous cas disponible.