Vous le savez sûrement, j'ai une admiration sans borne pour le projet Wikipedia, pour lequel je suis un minuscule contributeur[1]. Wikipedia est à l'honneur dans la presse ces jours-ci, avec des articles dans Libération et dans Le Monde, tous parus le 3 janvier.
- Libération : Portrait de Florence Devouard (Wikimedia Foundation) ;
- Le Monde :
- Administrateurs, contributeurs et vandales ;
- Wikipedia : une encyclopédie sur le Net ;
- Une illustration du mouvement pour le "copyleft" (orienté principalement sur le mouvement Creative Commons et le logiciel Libre.
Les propos de Florence (que je ne crois pas avoir jamais rencontré) me font penser à l'approche de Mozilla par bien des aspects :
Dans les médias, on nous associe souvent au Web 2.0, la nouvelle génération de start-up, et certains s'imaginent que nous allons être rachetés par Google. Ils n'ont rien compris : nous ne sommes pas à vendre, nous sommes une organisation caritative internationale, comme la Croix-Rouge. Le "Libre" se répand, tout le monde devra faire avec.
Libération, pour sa part, profite de l'aspect "portrait" pour se faire plus personnel et soulever la motivation de Florence :
Son père, gérant d'un bureau d'études, est mort à 54 ans. "C'est pour ça que je me sens pressée, je l'ai jamais vu arriver à la retraite. Ma mère, qui ne travaillait pas, a dû changer de vie à 45 ans." Débordée en permanence, elle profite de sa progéniture tout en réalisant quelque chose qui "compte". Inquiète d'arriver à la fin de sa vie en ne l'ayant consacrée qu'à élever des enfants, elle souhaite laisser "une trace beaucoup plus importante, et Wikipédia sera peut-être [sa] trace".
Notes
[1] Plus précisément, il s'agit là de Wikimedia Commons, une compilation de documents multimédias le plus souvent destinés à illustrer les articles de Wikipedia.