Il a neigé ce matin
samedi 2 janvier 2010. Lien permanent Photographie
« En vrac, pour commencer l'année - En surfant les vagues... »
Par Tristan, samedi 2 janvier 2010. Lien permanent Photographie
« En vrac, pour commencer l'année - En surfant les vagues... »
Je suis l'auteur du livre surveillance://, Les libertés au défi du numérique : comprendre et agir.
Nous générons chaque jour plus de données qui sont captées par des multinationales et des États, et cela peut se retourner contre nous. Comment est-ce possible ? Comment éviter cela ? Ce sont les questions auxquelles je réponds dans ce livre, qu'on peut se procurer chez C & F Éditions.
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9 réactions
1 De Yoko - 02/01/2010, 13:15
Tu ne publieras pas ce commentaire, mais j'espère tout de même que tu le liras. C'est dommage de la part d'un libre qui « défend les libertés » de ne pas accepter la liberté d'expression en interdisant les commentaires et en les soumettant à une censure quand ils sont autorisés. Là où tu affirme être pour le « web 2.0 » qui permet aux internautes d'être des acteurs de l'internet ton blog bride énormément l'interactivité. C'est dommage de voir de telles pratique chez quelqu'un qui était content de voir ce qui s'est passé sur digg.com lors de la divulgation de "09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0" et qui s'offusquait des pratiques de TF1 sur les commentaires qui y étaient laissés (voir "TF1 s'enfonce sur Hadopi").
Bien sûr tu n'a aucun moyen de me joindre personnellement c'est bien dommage. Quand on m'oblige à donner mon adresse e-mail sans une vraie raison je ne la donne pas. Tant pis
Voila ce que j'avais à dire sur le billet précédent :
« Je ne vois pas comment on peut le bug de l'an 2000 pourrait avoir existé, vu que la plupart de l'informatique utilise Epoch. De plus j'ai des amis qui ont put installer et utilise Windows 95 et Windows 98 aux début des années 2000 sans problèmes.
Pour ce qui est de la taxe carbone je pense qu'on devrait aller beaucoup plus loin et donner un permis de polluer. Ce permis au prix 1 500€ par moi permettras de financer des alternatives écologique (du moins avec l'argent qui resteras (s'il en reste) après avoir comblé le déficit publique et augmenté les ministres et députés). Ainsi nous vivront dans un pays écologique où les pauvres pourront marcher à coté des routes sur les quels les plus riches pourront rouler bien plus vite avec leur voitures allemandes. C'est beau le partage … »
Sur ce je vous souhaite une bonne journée
2 De Matthieu - 02/01/2010, 22:35
J'aime beaucoup vos photos, et cette série est magnifique !
3 De valid - 03/01/2010, 12:41
@ Yoko #1 :
Puis-je me permettre de vous poser une question ? Imaginions - hypothèse d'école - que le Peak Oil soit extrêmement proche (j'écarte d'emblée l'idée qu'il n'existe pas, ou alors il faudrait réfuter la physique et les mathématiques dans leur ensemble)... admettons que demain, la demande (le besoin) en pétrole excède l'offre, et que cet écart ne puisse plus rien faire d'autre que de grandir.
Que va-t-il se passer ? Comment le prix du pétrole (et donc de tous les produits qui en dépendent - et ça fait un paquet) va-t-il évoluer ? Qui y aura accès ? Dans quelles conditions ?
Posez-vous ces questions et tentez d'y apporter quelques réponses (si vous voulez bien m'en faire part, je serai heureux de vous lire, mais se la poser en tant que base de réflexion personnelle est déjà une démarche intéressante). Vous n'avez pas l'impression que le scénario que vous ébauchez « Ainsi nous vivront dans un pays écologique où les pauvres pourront marcher à coté des routes sur les quels les plus riches pourront rouler bien plus vite avec leur voitures allemandes. » ne serait que l'avant-propos de la montagne d'emmerdes qui nous attend en situation post-Peak-Oil ?
Dans ce cas, que faut-il faire ? Donner un signal fort à tout le monde (riches, pauvres) qu'il est temps de se préparer au changement tant qu'on en a encore l'énergie ?... ou continuer à dépendre d'un pétrole qui va disparaître et attendre tranquillement de se prendre un mur... avec le risque de ne pas pouvoir s'en relever ?
Se poser ces questions, c'est déjà un peu y répondre... qu'en pensez-vous ?
4 De Yoko - 03/01/2010, 16:34
@ valid #3 :
« Puis-je me permettre de vous poser une question ? »
Bien sur
« Que va-t-il se passer ? »
La quantité de pétrole diminue.
« Comment le prix du pétrole (et donc de tous les produits qui en dépendent - et ça fait un paquet) va-t-il évoluer ? »
Hausse des prix bien sûr et cela ce fait déjà sentir avec le début prochainement de création de puis de pétrole en Sibérie.
« Qui y aura accès ? »
Ceux qui ont l'argent pour l'acheter.
« Dans quelles conditions ? »
Comprend pas bien la question.
« qu'en pensez-vous ? »
Je pense qu'il faut réfléchir autrement. Et se poser la question de
« Pourquoi utilise-t'on du pétrole ? » → pour produire de l'énergie et des matériaux léger et faciles à modeler.
« Y a-t'il des alternatives ? » → Oui le nucléaire (c'est une alternative même si elle est mauvaise) et les énergies renouvelables d'un coté et les résines de l'autre.
« Pourquoi ne les utilisons-nous pas ? » → Parce que la technologie a besoin de se démocratiser d'un coté et de l'autre parce qu'il y a encore un travail de recherche a effectuer pour pouvoir remplacer efficacement le plastique.
« Comment y remédier ? » → Investir dans ces technologies.
« Où trouver l'argent ? » → Les riches, les grandes entreprises celles qui se servent massivement du pétrole et celles qui font de l'argent avec le pétrole. Parce que les classes moyennes, elles n'ont bien souvent pas le choix de prendre leur voiture pour aller travailler, par exemple. Ça permettrais en plus d'économiser l'argent qu'on va dépenser pour rembourser ceux qui subissent la taxe et qui peuvent en crever… Une éventualité pourrait être de supprimer le bouclier fiscal (celui pourrait permettre un gain de 578 millions d'euros ça me semble déjà pas mal).
Mais il y a d'autres choses à faire, par exemple diminuer de manière drastique le prix des transports en commun (voir le rendre gratuit). L'ancien maire de Marseille Gaston Deferre avait expérimenté la chose et en avait déduit que ça ne coute pas plus chère mais qu'il fallait revoir l'argent (il y a par exemple les hôpitaux qui font des économies et la commune qui au contraire perd de l'argent).
Ce qui me semble aussi c'est qu'en utilisant une taxe (impôt le plus inégalitaire), on va couper le français moyen de l'enjeu écologique. Il ne peut pas y avoir un changement radical des comportements sans que les français soient d'accord. S'ils se désintéressent de l'écologie alors il va devenir très difficile voir impossible de changer les mentalités.
Voila ce que je pense.
5 De Yves - 03/01/2010, 20:19
Une petite piqure de rappel en ces temps d'appel à la sur-vaccination : http://vimeo.com/5629970
Animation publiée il y a quelques jours par son auteur, Louis Rigaud sur http://bienscommuns.org/blog/
6 De lipki - 04/01/2010, 13:47
Yoko :
Ca c'est un bon test pour savoir si on a des nerf d'acier.
Ne pas répondre au troll, ne pas répondre au troll ...
Et merde j'ai pas reussi !
7 De yoko - 04/01/2010, 14:23
@lipki #6 : Excuse moi d'exprimer mes idées. « Promis j'le f'rrais pu »
(quitte à commenter pour ne rien dire autant y aller)
8 De lx - 04/01/2010, 20:22
Et oui! c'est dingue, il neige en hiver.
Vraiment, y'a plus de saison.
9 De valid - 05/01/2010, 09:50
@ Yoko #4 :
« Ce qui me semble aussi c'est qu'en utilisant une taxe (impôt le plus inégalitaire), on va couper le français moyen de l'enjeu écologique. »
Merci d'avoir répondu. Je ne m'attarderai qu'à un seul point, mais qui me semble être celui dont la compréhension butte :
avant d'être écologique, le problème sera sociétal. Notre modèle soci-économique est dépendant au pétrole à un point tel qu'il n'existe absolument rien qui permette de faire perdurer notre modèle une fois que sa production sera sérieusement inférieure à la demande, ni pour ses vertus énergétiques, ni en tant que matière première de 90% de ce qui fait notre quotidien. Et ce moment de rupture est proche : nous avons suffisement de données pour le savoir (mais nous - notre inconscient collectif - refusons de le croire).
La taxe carbone n'est rien d'autre que l'anticipation du problème : dans un système d'économie de marché, donner un prix croissant à une ressource décroissante permet de donner un signal fort et sur le long terme et se préparer progressivement à s'adapter plutôt que d'attendre d'être brutalement rappellés à l'ordre par les lois de la physique (qui, elles, se foutent royalement de notre volonté de consommer toujours plus).
Ne focalisez pas sur le mot « taxe » : une fois la décroissance de la production de pétrole entamée, ce sont les opérateurs de marchés, les compagnies pétrolières et les pays producteurs qui encaisseront la marge d'augmentation du prix du brut : ça ne s'appellera pas « taxe », et pourtant, ça y ressemblera fortement... tout en échappant totalement à l'État, qui, quoi que vous puissiez en penser, est le seul acteur crédible dans la gestion de la problématique énergétique à venir.
En refusant de prendre cette assurance et en laissant faire le marché, l'État (l'État, c'est nous) perd une ressource utile à son action au bénéfice de structures privées.
Dans cette affaire, le volet écologique est secondaire : la production mondiale d'électricité - à 40% au charbon - relargue plus de CO2 que tous les moyens de transports du monde.
Le véritable enjeu de la « Taxe Carbone » n'est pas "vert", il est de maintenir en paix une société dont le socle va s'effondrer sous ses pieds. Il faut se donner maintenant les moyens de changer de socle, et le premier d'entre eux, dans un modèle d'économie de marché, c'est de donner un prix au danger pour que le danger rentre dans la comptabilité. Sans ça, il restera ignoré.