Rade de Toulon vue depuis le mont Faron
- Comment la surveillance modifie nos comportements, même s’ils sont autorisés : à la suite des révélations Snowden, le nombre de visites des pages Wikipedia sur le terrorisme a considérablement baissé. C’est ce qu’on appelle le Chilling effect, le fait des des lois ou la surveillance empêchent des citoyens d’exercer leur liberté même lorsqu’il s’agit de faire des choses tout à fait légales ;
- Qu’a appris Google de sa quête à bâtir l’équipe parfaite ?. (voir aussi The five keys to a successful Google team). Voici les 5 points clés déterminés par Google, un peu façon pyramide de Maslow au travail :
- 1 - la sécurité psychologique (la capacité à s’exprimer, à prendre des risques et à admettre sa vulnérabilité en face des autres)
- 2 - la fiabilité (la confiance dans l’excellence des autres et leur capacité à produire dans les temps),
- 3 - la clarté des rôles de chacun et des objectifs de l’équipe,
- 4 - le sens (le travail est important pour chacun),
- 5 - l’impact (l’équipe pense que sont travail compte et change les choses).
- Les faux positifs, ça existe, et avec les algorithmes prédictifs, ça peut tourner au cauchemar. En voici un incroyable : Attentats de Paris: une call-girl et son amant confondus avec des terroristes. « Par pure coïncidence, un couple a effectué le même trajet que les terroristes le soir des attaques du 13 novembre. Si bien que les enquêteurs ont longtemps cru qu’il s’agissait d’un nouveau commando » ;
- Les métadonnées sont extrêmement révélatrices de la vie des individus ;
- La NSA déplore le gros coup de boost donné par Snowden au chiffrement ;
- Comment les lois sur le copyright en Europe sont un vrai frein à l’ère du numérique. Copyright chaos: Why isn’t Anne Frank’s diary free now? ;
- Ca me rend dingue : Malvertising attack infects old Android devices with ransomware. Le fait que les fabricants de smartphones Android, avec les opérateurs qui les vendent, empêchent la mise à jour de ces smartphones vers des versions récentes du système d’exploitation a des conséquences graves pour la sécurité de utilisateurs de ces appareils (qui représentent 85% du marché !). À cela vient s’ajouter le fait que les réseaux publicitaires en ligne diffusent du malware (des virus) et des ransomware (logiciels prenant les données en otage pour une demande de rançon), fait que potentiellement des centaines de millions peuvent devenir des victimes. Et ça me met hors de moi…
- De nombreuses voitures communiquent vos habitudes aux constructeurs et sont mal protégées contre les attaques informatiques ;
- Une extraordinaire vidéo sur le terrorisme et la surveillance de masse : Safe and Sorry – Terrorism & Mass Surveillance. Les sous-titres sont aussi disponibles en français ;
- Facebook s’inquiète que les utilisateurs partagent moins ? C’est de sa faute !. A se préoccuper essentiellement des marques (qui sont, rappelons le, les seuls vrais clients de Facebook, c’est à dire ceux qui payent), tout en négligeant la vie privée et la compartimentation des cercles sociaux des utilisateurs, ces derniers ne partagent plus que des choses anodines, c’est à dire du contenu écrit par d’autres…
- Loi Numérique : les sénateurs grillent la priorité au logiciel libre. Pas de priorité, mais un simple encouragement. Selon le sénateur Bruno Sido (LR), il ne faut pas favoriser au logiciel Libre car (accrochez-vous) : « la question de la souveraineté est essentielle. De nombreuses affaires d’espionnage, d’écoutes, ont été révélées récemment. La sécurité devrait nous inciter à choisir des logiciels nationaux, afin d’éviter de se mettre entre les mains de ceux qui cherchent sans cesse à savoir ce que nous faisons ». Les mots me manquent… Rappelons que le logiciel Libre, justement parce qu’il est auditable, est plus sûr. Parce qu’il est modifiable par des “nationaux”, il est plus facile de se l’approprier dans une démarche de souveraineté que s’il s’agissait d’un logiciel propriétaire donc opaque, fournit par une société étrangère.
- Vos déplacements espionnables en temps réel si vous utilisez Waze.
- Hallucinant : FBI admits flaws in hair analysis over decades. Le FBI reconnait officiellement que les analyses de cheveux dans les enquêtes ont été falsifiés pendant plusieurs décennies. Sur 28 enquêteurs de l’unité spécialisée, 26 ont falsifié des rapports qui ont favorisé l’accusation dans 95% des cas.