Une superbe analyse par Salon.com détaille comment Microsoft --déjà considéré par la justice américaine comme coupable de pratiques contraires à la loi anti-trust-- donne 750.000.000 dollars à AOL pour éviter des amendes plus élevées encore devant un tribunal. Mais là ou Salon.com va plus loin, c'est en expliquant que Microsoft a toujours cherché à prélever sa dime sur chaque transaction en ligne. En contrôlant le navigateur, la technologie de distribution du contenu (avec son Windows Media Player) et les logiciels de control des droits (DRM), réussir à ce qu'ils soient utilisés par à la fois le plus grand fournisseur de services en ligne (AOL) et par la plus grande société de média (Time-Warner), font que ces 750 millions semblent finalement négligeables par rapport au gain obtenu...

Microsoft has always wanted a piece of every online transaction: If it controls the Web browser, and the content distribution technology, and the digitial rights management software, well, $750 million suddenly seems like chump change if it means getting the largest media corporation and largest online service in the world to use your software. AOL, after all, was desperate to begin paying down its $23 billion in debt. Far from admitting guilt, it looks as though Microsoft took advantage of AOL's need for cash to establish another major beachhead for its products.

Par ailleurs, je vous avais promis de faire ici-même un article résumant mon point de vue sur cet accord. L'ami Daniel, dans une position comparable à la mienne (c'est mon voisin de bureau), s'est déjà largement exprimé sur la question. J'espère avoir assez de matière, et surtout de liberté, pour écrire une analyse qui sera autre chose qu'une redite de celle de Daniel, de Zeldman, et d'autres...