Je parlais l'autre jour du commerce des bien matériels (et de la plupart des services). Mais il est en train de se développer une économie radicalement différente, qui tourne autour des idées et d'un certain nombre de biens immatériels. La grande différence entre un bien matériel et une idée, c'est que quand je vous vends un bien matériel, je ne l'ai plus. Je ne peux plus le vendre à quelqu'un d'autre, puisque c'est vous qui l'avez. Par contre, si je vous vends une idée, je peux aussi la vendre à quelqu'un d'autre dans la foulée. En vous donnant l'idée, je l'ai en fait dupliquée. Vous la donner ne m'en a pas privé.
Vendre des idées n'est pas courant au quotidien, mais en fait, le principe peut s'appliquer à énormément de choses. Par exemple, je peux vous raconter une histoire. Le fait de vous la raconter ne m'en prive pas. Ca marche aussi avec un logiciel : si je vous donne une copie de mon logiciel, je peux très bien en avoir gardé une version. Par extension, dans le cadre d'un monde numérique où toute transmission de l'information est en fait une copie plus qu'un transfert, tout ce qui est numérique est potentiellement sujet à l'économie des idées. Si je fais une copie d'une musique et que je vous la donne, je garde l'original (qui est d'une qualité identique à la copie).
Là où l'économie des biens matériels et des services était liée à la rareté de ce qu'il y a a vendre, l'économie des idées repose sur le principe opposé, celui de l'abondance. Ce concept "d'économie des idées" est radicalement différent de l'économie traditionnelle, celle que tout le monde pratique au quotidien depuis toujours. depuis la cours de l'école (je t'échange mes trois billes bleues contre ton calot vert) jusqu'au marché quand on fait les course quand on est à retraite .
Ce billet est court et très didactique, presque sans substance, pourraient dire certains. Et pourtant, je crois qu'il est fondamental d'enfoncer le clou sur la notion même d'économie des idées : c'est un concept clé pour pouvoir discuter de ce qui suit, surtout pour les non--geeks, les gens "normaux" qui vivent et ont toujours vécu dans l'économie des biens matériels et des services.
15 réactions
1 De Ether - 24/10/2008, 00:19
Moi aussi, j'avais tendance à voir les choses sous cet angle là (biens "matériels" / biens "immatériels"). Mais plus le temps passe, et plus les technologies évoluent... et plus je me dit que ce n'est pas ça, en fait. Parce que ce n'est pas aussi facile que ça de définir "biens matériels" et "biens immatériels".
Et que, en fait, c'est une histoire de COPIE. Que la condition est en fait que la copie doit être FACILE, PAS CHÈRE, NATURELLE, PROCHE ou IDENTIQUE À L'ORIGINAL, etc.
Ce n'est pas "matériel" contre "immatériel", ça serait plûtot "difficile" contre "facile à copier"... En fait, j'imagine que c'est un peu ce qu'on met dans le terme "bien immatériel"... en partant du principe que "immatériel" c'est forcément une "copie" facile, pas chère (etc.) à faire. Alors après, est-ce que ça s'ajoute ou est-ce que ça remplace ? Est-ce que c'est : bien ("matériel") difficile à copier, et bien ("immatériel") facile à copier ? Ou, est-ce que c'est : bien matériel difficile à copier, bien matériel facile à copier, bien immatériel facile à copier, et bien immatériel difficile à copier ?
Il va falloir que je continu d'y réfléchir Mais, dans "bien matériel difficile à copier" je mettrai la majorité des biens de consommation actuels, dans "bien matériel facile à copier" les futurs biens réalisé par une imprimante 3D (?), dans "bien immatériel facile à copier" la majorité des idées ou ce qui peut être traité par l'électronique, et dans "bien immatériel difficile à copier" ce qui touche au chiffrement quantique (?)
Le problème, c'est avec "immatériel"... il y a toujours un support matériel ! Que ça soit des ondes sonores pour les paroles, du papier pour les idées, des électrons pour l'informatique...
Je crois qu'il faut se concentrer sur l'aspect "copie" (c'est le point commun)...
2 De Daniel Nautré - 24/10/2008, 00:21
J'attendais impatiemment votre billet sur les économies non matériel.
Il est intéressante de voir que vous parlait d'idée comme un bien que l'on peut revendre plusieurs fois, je pense que beaucoup d'acquéreur veulent s'acheter l'exclusivité (je pense aux brevets logiciel notamment). On est bien sur a l'opposé de la philosophie du libre dans ce cas de figure.
Cela me fait penser a une question, si l'on peut appliquer un principe de possession exclusive sur une idée ou une information, qu'est ce que l'économie de la "copie" donnerait transposée dans le monde matériel qui est encore indispensable à l'homme. Le partage inconditionnel des biens "non consommable" ?
3 De zamanika - 24/10/2008, 07:56
Pour alimenter ta réflexion, je te recommande de faire quelques recherches sur les théories économiques qui traitent des biens et services rivaux et non-rivaux (voir aussi les notions économiques d'exclusivité / non exclusivité).
En bref, un bien rival est un bien dont la consommation par un individu prive les autres de cette consommation (des patates) et un bien non-rival est un bien dont la consommation par un individu ne prive pas les autres de cette consommation (un lampadaire, le savoir...).
Cette distinction, importante, à des implications notamment concernant l'intervention de l'Etat dans l'économie.
4 De Erwan - 24/10/2008, 08:03
Bonjour Tristan,
Ta dernière phrase me fait réagir. Tu dis ".... surtout pour les non--geeks, les gens "normaux" qui vivent et ont toujours vécu dans l'économie des biens matériels et des services".
Je ne pense pas que les gens normaux n'aient jamais étés en contact avec cette économie des idées dont tu parles. C'est juste que l'on n'a pas forcément l'habitude d'appliquer ce modèles à d'autres contenus.
Tout le monde à l'habitude de s'échanger des recettes de cuisines, de profiter des remarques/idées de chacun pour les améliorer. C'est un bien "gratuit" que l'on a pris l'habitude de s'échanger et qui semble appartenir à personne et devient donc un bien commun. Ceci n'empêche en rien de jolis livres de cuisines de se vendre. On ne vends pas vraiment la recette mais plutôt le support.
Je pense que l'on est train d'aller vers un modèle de ce genre pour d'autres supports. La musique par exemple. On vante beaucoup la musique en ligne qui devient un bien immatériel et qui serait censée cannibaliser les ventes de CDs. Des groupes certes très connus comme radiohead ont démontrés que sur les 3.25 Millions de copies, la moitié étaient en support CD ! ( source http://go.theregister.com/feed/www.... )
On peut donc très bien d'un côté utiliser un modèle numérique basé sur une économie des idées mélangées à une économie "classiques" et les deux s'entretiennent. Il était possible de payer le prix que l'on voulait pour cet album voire pour certains de le pirater et pourtant ça a marché. Les ventes étaient au rendez-vous. Il est même à parier que ceux qui ont téléchargés l'album (légalement ou non) l'ont ensuite acheter en physique pour avoir un joli support. Un peu comme pour le livre de cuisine.
Je dois même reconnaître qu'il m'arrive de télécharger un album pour le découvrir avant d'acheter les autres sur un support physique que je m'empresse de numériser pour l'utiliser comme je l'entends.
Lorsque l'on fait du pain au levain, on "copie" le levain en le coupant en deux. On en donne à ses amis, sa famille etc... Chacun fera du pain avec une base commune et que l'on s'échange et partage. Ce qui ne m'empêche ni d'acheter du pain à la boulangerie, d'offrir mon pain ou même pourquoi pas le vendre.
Bref, tout ça pour dire que nous sommes déjà habituer à ce modèle, il faut juste d'une part réaliser que ce type de modèles peuvent exister ailleurs (comme dans le logiciel libre) mais aussi cohabiter voire coopérer avec les modèles plus anciens.
Erwan,
5 De Tristan - 24/10/2008, 08:20
@Zamanika : Damned, c'est exactement là que je vais, tu as dévoilé le pot aux roses, la fin de l'histoire ! Disons que j'ai choisi une approche 100% didactique, parce que commencer par bien rivaux / non-rivaux, 90% des gens auraient décroché d'entrée, je pense. Mais oui, c'est exactement là où je veux en venir.
@Ether et Daniel Nautré : je note, c'est très intéressant. Continuez !
6 De Fabien Chabreuil - 24/10/2008, 08:51
Oui, ce billet n'a effectivement guère de substance : des banalités fort connues et qui ne font pas avancer le problème. Mais ce qu'est je vais dire est tout aussi banal : un point partout !
Je suis d'accord avec Ether sur le fait que c'est le problème de la copie qui est fondamental, et qu'à très court terme, avec l'apparition d'"imprimantes" capables de créer des objets, il se posera aussi à propos des biens dits matériels.
Il importe aussi de prendre en compte le coût de production. Une idée a un coût de production. Quelque part, mon métier est de produire des idées. Parfois, une idée, qui se résume sur une page et s'explique en une heure, a pourtant nécessité trois ou quatre mois de travail, plus parfois.
La copie sans rémunération juste d'une telle idée ne tient pas compte du coût de production. Donc, si, si je donne cette idée à quelqu'un, d'une certaine manière je m'appauvris, car je n'ai pas les moyens de vivre de mon travail intellectuel (à moins d'être justement payé par l'État ou par une entreprise uniquement pour faire de la recherche, et ce n'est pas mon cas).
La diffusion des idées est une condition indispensable de tout progrès intellectuel réel. Je la soutiens et je l'espère profondément. Il s'agit de bâtir une réalité économique qui tient compte de l'ensemble des facteurs :
1. Les biens immatériels ont un coût de production.
2. La diffusion des biens immatériels est ce qu'on appelle un "jeu à somme positive".
3. La diffusion des biens immatériels doit, dans ce cadre, être le plus large possible.
Très cordialement, Fabien
7 De Laurent - Linutop's blog - 24/10/2008, 09:59
> Je parlais l'autre jour du commerce des bien matériels (et de la plupart des services).
> une économie radicalement différente
Je pense qu'au moment ou tout se copie facilement il devient TRES difficile de "vendre des idées".
Une des pistes pour gagner de l'argent avec ses idées est de penser aux "produits dérivés". Il s'agit en quelque sorte de monétiser le flux ou la notoriété que génère la diffusion de ses "idées".
- un blogueur pourra monétiser le diffusion de ses idées sous forme de publicité,
- un musicien suite à diffusion de sa musique poura vendre des places de concerts,
- un consultant vendra des prestations de conseil,
- ...
8 De Bertrand Lemaire - 24/10/2008, 10:15
En fait -et tu utilises d'ailleurs le mot- la vraie différence n'est pas matériel/immatériel, produits/idées mais abondance/rareté. D'un côté, on a l'économie de l'abondance, de l'autre celle de la rareté. Les travaux des économistes sont très nombreux sur le sujet depuis l'origine des temps.
Les idées, l'air, etc. sont abondants. A l'inverse, un produit manufacturé est rare. Et un produit/service peut passer d'une catégorie à l'autre : une musique avec DRM passe de l'abondant dans le rare, tout comme l'eau en cas de sècheresse, les baies et les proies de chasse lorsque la population augmente, etc. L'un des ressorts de l'Histoire est précisément ce qui passe de l'abondant au rare ou l'inverse, étant donné que la situation est en général "plus ou moins abondant" contre "plus ou moins rare" plutôt que le dyptique abondant/rare avec les luttes qui s'en suivent ou qui cessent d'avoir du sens.
Tiens, il faudra que je passe un article là-dessus dans Le Cogiteur (http://www.cogiteur.fr)
9 De matubu - 24/10/2008, 10:23
Selon moi, la rareté est justement le point commun entre économie des biens matériels et économie des idées. Je m'explique...
Pour reprendre ton exemple du conteur, ce qui fait la valeur (marchande ou pas) de son histoire, c'est sa qualité, i.e. son originalité par rapport à toutes les autres histoires. D'où sa rareté. Il n'est pas question pour le conteur de fermer le robinet et de ne raconter son histoire qu'à 3 personnes ; il ne s'agit pas de cette rareté. Il s'agit plutôt pour lui de rendre son histoire unique sur le marché des histoires et donc de donner envie aux auditeurs de l'entendre.
Mais peut-être suis-je en train de dévier du sens de rareté...
10 De Laurent Claessens - 24/10/2008, 11:57
Concernant le principe de rareté/abondance, je voudrais tempérer ton enthousiasme par le fait que même une idée à une composante de rareté : elles mettent du temps à se construire, et les personnes compétentes pour en produire (qui sont rares) n'ont pas plus que 24 heures dans leurs journées (comme tout le monde).
La question de la rareté est donc bien présente, même dans le monde logiciel ... mais elle se pose différemment, et les réponses peuvent être différentes.
Un autre point est que l'idée doit être produite, et pour la produire, il faut de l'argent. Ni les logiciels ni la musique (tout deux très facilement copiables) ne font exception à cette règle. Mais au final, le plus juste c'est que ce soit le consommateur qui paye, non ?
Dis moi si je me plante dans le raisonnement suivant. Ce qui paye Firefox, c'est Google. Qui paye google ? Les annonceurs. Qui paye les annonceurs ? Les entreprises qui mettent leur pubs. Qui paye ces entreprises ? Ceux qui achètent leurs produits, c'est à dire ceux qui regardent la pub, donc les internautes; ceux-là même qui croient avoir Firefox gratuitement.
Trop simpliste ?
11 De jmdesp - 24/10/2008, 17:24
J'ai une remarque sur l'en-vrac du 22, malheureusement les commentaires ne sont pas autorisé dessus.
Tristan, tu n'as pas bien suivi l'histoire de ce gérant de fond, qui est un type bien moins désagréable que tu l'imagine.
Ce n'est pas *ses* employés qu'il crache. C'est sur les stars des plus grandes boîtes de finance US, des types qui sortent tous avec des diplomes brillants des universités américaines les plus réputés, où les études coûtent une fortune et où lui n'avait pas les moyens financiers d'entrer.
Ces types sont entrés ensuite des les plus grandes boîte avec un égo démesuré pour faire des trucs dont n'importe qui d'un peu plus terre à terre pouvait voir la connerie.
Et c'est justement en prenant des positions complètement contraires à ce que faisait ces types bouffi d'orgueil qu'il vient de gagner la fortune qui lui permet de prendre sa retraite.
L'un des trucs qu'il souligne est que ces types qui viennent de couler l'économie américaine n'ont pu continuer aussi longtemps qu'en arrosant les élus américains pour qu'aucune des lois qui étaient envisagées, qui auraient régulé les débordements de leur marché, ne passent.
Et même si c'est cela qui lui a permis de faire fortune, il en est en même temps dégouté.
Pour vendre des idées, encore faut-il qu'elle soit acceptées. Je crois que ce type aurait été plus heureux de rester beaucoup moins riche, mais que ses idées sur ce qui n'allait pas dans l'économie américaines ces dernières années se soit propagées avant qu'on en arrive à la situation actuelle.
12 De Francis - 25/10/2008, 13:36
Bonjour Tristan,
Je suis bien d'accord avec ce que tu dis que l'économie des idées. Mais je crois qu'aujourd'hui il est difficile d'opposer si frontalement économie des idées et économie matérielle. En effet la plupart des activités que l'on pourrait classer dans l'économie matérielle reposent déjà sur les idées.
Prenons l'exemple d'une entreprise que tu aimes bien, Apple. C'est le cas typique des nouvelles entreprises sans ouvriers. Sur quoi repose le business d'Apple : la recherche-développement, le design, le marketing, parfois le bluff, bref que des éléments relevant de l'économie des idées. La production et tout ce qui relève de l'économie matérielle traditionnelle est réalisée par d'autres entreprises. Certes le travail d'Apple n'est pas copiable et redistribualble a l'infini, mais cela n'est pas lié à la nature de leur travail mais au choix stratégique de fermeture décidé par la marque. Cependant puisque l'on ne peut pas vraiment enfermer les idées on voit qu'elles sont souvent reprises ailleurs.
Bref ce n'était qu'un exemple pour aller dans ton sens : l'économie des idées s'impose partout et pose à la société des défis majeurs. Comme dans toutes les révolutions économiques deux attitudes sont présentes : la fermeture et la protection d'un système ancien déjà dépassé (DRM, brevets logiciels et compagnie) ou l'ouverture pour accompagner, voir devancer le mouvement. J'ai une petite idée sur ta place
13 De Ahmad - 25/10/2008, 22:31
Bonjour,
Juste pour faire part d'un discours extrêmement intéressant contre le mythe de la croissance qui a eu lieu récemment à l'assemblée nationale à propos de la crise que nous vivons actuellement, fait par Yves Cochet, député des Verts, au nom du groupe Vert de l'assemblée.
http://contreinfo.info/article.php3...
"La catastrophe actuelle n’est pas une crise financière, économique, écologique, politique, sociale ou culturelle. Elle est tout cela à la fois et simultanément, ce en quoi elle est totalement inédite.
...
La débâcle financière actuelle n’est pas d’abord, comme on l’entend ici ou là, une crise de liquidité. C’est une crise de surgonflement des actifs financiers par rapport à la richesse réelle, c’est-à-dire l’opposé d’une crise de liquidité. Le marché financier, en d’autres termes le volume des échanges de papier virtuel, est plus de vingt fois supérieur aux échanges de l’économie réelle. La richesse réellement existante n’est plus suffisante, comme jadis, pour servir de gage à la dette financière. Un seuil a été dépassé : le seuil de liaison entre le capitalisme, fondé sur le crédit, et les ressources naturelles, qui sont la base de toute richesse réelle."
14 De JN - 26/10/2008, 15:11
Celà me rappelle un phrase du PDG d'Universal concernant la chute des ventes de CDs : "On assiste à dématérialisation de la musique."
Je l'ai trouvée choquante car il tombe sous le sens que la musique, en tant que "vibration sonore agréable" est a fortiori immatérielle par nature. Que des sociétés aient réussi à la capturer n'enlève rien.
C'est aussi une des différences fondamentales entre la musique et le logiciel : pour la musique, si on prend l'exemple des concerts, il y a deux catégories de consommateurs : ceux qui y étaient et les autres. Et ce "bien immatériel" n'est pas en l'état actuel de la technologie reproductible. C'est comme les rapports de tes voyages en Espagne, il y a des choses qui se partagent, mais qui ne se copient pas.
15 De horus - 26/10/2008, 22:21
Je suis un peu étonné car, dans cet échange on parle de virtuel, de matériel, de biens que l'on peut dupliquer ou non; on parle aussi d'argent, de fortune, bref, de tout ce qui nous a conduit là où nous sommes aujourd'hui. Mais, où sont les êtres humains ? Et je me retiens de dire : où sont les êtres vivants? Car, ôtez moi un doute, vous êtes vivants, n'est-ce pas, et vous rêvez de vivre mieux demain. Alors il faudrait peut-être se demander comment faire. Comment pourrions nous répondre à ces exigences fondamentales que sont : la santé, l'éducation, le logement, la nourriture, les vêtements. Peut-on décemment s'inquiéter de savoir si une idée est bonne à vendre quand le vital est menacé?
Je sais, je n'ai pas fait avancer beaucoup votre schmilblick mais bon, je pense que ma participation mérite que vous y réfléchissiez.