novembre 2016 (5)

mercredi 23 novembre 2016

En vrac du mercredi

Notes

[1] Référence à l’ouvrage de Larry Lessig code is law

[2] Référence au personnage d’oncle Ben dans Spiderman.

vendredi 18 novembre 2016

En vrac du vendredi

Si jamais il pleu ce week-end, je vous ai préparé un peu de lecture…

The right to privacy is often understood as an essential requirement for the realization of the right to freedom of expression. Undue interference with individuals’ privacy can both directly and indirectly limit the free development and exchange of ideas.

mercredi 9 novembre 2016

Trump : la première leçon

Donal Trump, via Wikipedia

Donald Trump par Michael Vadon (CC-BY)

Voilà, Donald Trump a gagné l’élection présidentielle américaine. Le monde est sous le choc et certains se ravissent. Il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences de cet événement, mais il y a déjà une leçon à retenir : quand on donne à quelqu’un en qui on a confiance des pouvoirs extraordinaires, comme la possibilité de faire de la surveillance de masse ou ficher les gens, il faut se souvenir qu’on les donne aussi à son successeur[1].

Le 20 janvier 2017, Donald Trump sera aux commandes de l’Amérique, celle de la NSA, institution qui dont le cœur de métier est la surveillance de masse[2]. Il s’est fait remarquer dans sa campagne par ses prises de positions tranchées contre certaines minorités (de race, de genre ou de croyance religieuse). En ce qui concerne la technologie, Trump a promis la censure d’Internet et de s’attaquer à ceux qui protègent la vie privée de leurs utilisateur.

En France, Bernard Cazeneuve a passé en douce, pendant le week-end de la Toussaint, sans prévenir la secrétaire d’État au numérique, un décret visant la création du TES, un mégafichier biométrique de 60 millions de français. L’année dernière, c’était la loi Renseignement qui était passée, autorisant la surveillance de masse d’Internet et des communications mobiles.

En 2016, on ne peut pas raisonnablement considérer le président en place comme un fou sanguinaire voulant discriminer les gens par leur race, leur genre, leur religion ou leur orientation sexuelle.

Mais en 2017 ? En 2022 ? La surveillance de masse et le fichage des citoyens seront bien en place, bien huilés. Que voudra faire le/la futur(e) président(e) de la République avec ces outils à l’énorme potentiel répressif ?

Et d’ici là, qu’aurons-nous fait, nous informaticiens, citoyens et consommateurs, pour empêcher le dérapage de notre société vers plus de flicage et de surveillance ?

samedi 5 novembre 2016

Livre surveillance:// : premier bilan

Voilà un mois que le livre est sorti en librairies, et c’est l’occasion d’avoir une belle brochette de bonnes nouvelles.

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Mise à jour :

« Joyeux Noël, @laquadrature !  »

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vendredi 4 novembre 2016

En vrac du vendredi

Citation de la semaine, par Tim Cook, patron d’Apple :

En terme d’équilibre entre vie privée et Intelligence Artificielle, il y a beaucoup à dire, mais pour faire court, c’est un faux compromis. Les gens voudraient nous faire croire qu’il faut abandonner notre vie privée pour que l’Intelligence Artificielle puisse nous être utile, mais nous, chez Apple, nous ne sommes pas d’accord. Ca va peut-être demander plus de temps, plus de réflexion, mais je ne crois pas que nous devrions abandonner notre vie privée. C’est comme cette vieille discussion entre la vie privée et la sécurité. Vous devriez avoir les deux. Vous ne devriez pas avoir à choisir.

«Quel est le risque de ce fichier ? C’est qu’il soit utilisé pour permettre l’identification des gens à la volée, dans la rue. On attrape votre photographie via une caméra de surveillance ou on récupère votre empreinte digitale sur une scène de crime ou lors d’une manifestation et on les compare avec une base de données centrale», explique Isabelle Falque-Pierrotin.

«Il est évident que ce n’est pas du tout aujourd’hui dans les finalités du fichier qui a pour vocation de lutter contre l’usurpation d’identité», mais «cet outil de grande ampleur peut faire craindre qu’il puisse être utilisé à d’autres fins, peut-être pas aujourd’hui mais demain», souligne la présidente de la Cnil. Et, parmi les services de sécurité, «le nombre très large des personnes habilitées à consulter le fichier, en gros quelque 2 000 personnes, accroît potentiellement ce risque», a-t-elle ajouté, en pointant également les risques d’attaques de hackers.

Note

[1] On se souviendra du communiqué de presse le CNNum lance une réflexion sur le chiffrement à la rentrée 2016.