Douglas Bowman (l'homme qui a refait Wired.com) rebondit sur l'affaire Southwest Airlines, déjà évoquée hier dans ces colonnes. Douglas regrette à juste titre qu'on en soit obligé d'en venir au système juridique (et aux dommages et intérêts astronomiques) pour inciter les entreprises à faire des sites accessibles. Il remarque aussi qu'en déclarant les sites web comme n'étant pas des lieux publics (pour ne pas tomber sous le coup de la loi), on est en plein paradoxe. A l'heure d'Internet, l'image publique de l'entreprise passe nécessairement par le Web. Bref, il reste du chemin à parcourir avant d'arriver à l'accessibilité universelle. Pourtant, deux indices nous donnent un peu d'espoir :

L'objectif de ces données n'est pas de s'autocongratuler sur l'accessibilité du nouveau design, ou de nous comparer à notre concurrent. Ce que je veux dire ici, c'est que nous avons atteind ces résultats sans investir particulièrement dans l'accessibilité. Bien sûr, plus j'en apprends sur ces considérations, plus j'ai tendance à suivre les recommandations sur l'accessibilité. Mais en utilisant les CSS pour la mise en forme et en suivant les règles strictes d'XHTML, nous avons grandement amélioré nos résultats auprès de Bobby. Bien sûr, supprimer les tableaux pour la mise en page et faire plus attention à l'attibut alt pour les images nous a aidé dans ce sens. Mais la véritable source d'amélioration du résultat est tout simplement une adhésion plus étroite aux standards du Web.