La délicieuse Anitra Pavka fait un blog sur l'accessibilité et s'y interroge sur l'intérêt de poursuivre en justice (aux USA, rassurez-vous) les sites inaccessibles au nom de l'ADA. Elle rebondit sur un article paru sur CNN.com.

L'ADA a été rédigée sans avoir à l'esprit les spécificités et limitations du Web [NDT : Ecrite avant l'avènement du Web, elle visait à rendre les lieux publics accessibles]. L'ADA ne peut s'appuyer aux sites commercieux qu'en tirant parti des ambiguités des mots utilisés. Cette ambiguité, qui lui permet d'être appliquée au Web ne définit pas dans quelle mesure et dans quelle limite un site doit être accessible. Cette responsabilité est laissée dans les mains d'un juge qui ne comprend pas forcément la technologie. (...) L'ADA, dans sa forme actuelle, ne devrait pas être applicable aux sites web commerciaux parce qu'elle est trop ambigue pour offire des directives bien définies. En attendant que de telle directives d'accessibilité existent, nous devrions faire la promotion de l'accessibilité en démontrant les avantages économiques qu'elle procure, tout en expliquant comment faire des sites accessibles. Prise de conscience, éducation des développeurs web, veiller nous-même à faire du contenu accessible sont pour l'instant les meilleures solutions.