Déjeuner chez mes parents à l'occasion de mon anniversaire et de celui de Bénédicte, mon épouse (Ben, pour les intimes). Bonne bouffe, bien sûr, et j'avais apporté une bouteille de Clos-Vougeot de l'année de naissance de Ben. Elle a beau être jeune (j'écris ça au cas où ma femme me lirait), c'était quand même fa-bu-leux ! Une poule au pôt, comme chez Henri IV, pour succéder au foie gras maison, fait par un oncle habitant le sud-ouest.

Coté convives, mes deux enfants, Robin (6 ans) et Philippine (3 ans), mes parents, Ben et moi. Invitée exceptionnelle, une tante de Papa, qui vient de passer ses 80 ans, et toujours alerte. Pendant ce déjeûner joyeux, les blagues ont fusé. Deux extraits :

Raconté par Tante Paulette :

Une jeune femme prend le métro, accompagnée par ses 4 enfants, très turbulents. Elle occupe un groupe de quatre sièges. Un peu plus tard, un vieux monsieur monte dans la rame, maintenant bondée, et cherche une place pour s'assoir. S'aidant de sa canne, il s'approche de la dame et des ses enfants, plus bruyants que jamais. Ceux-ci ne lui proposent pas de s'assoir. Le plus jeune fait remarquer : Maman, le monsieur a mis un caoutchouc au bout de sa canne. Et le vieux de répondre, acerbe : eh bien si ton père avait fait de même, j'aurais pu m'assoir !

Une autre, racontée par Robin, mon fils de 6 ans, donc. C'est l'age des premières blagues :

Deux anges discutent au Paradis. Quel temps il va faire demain ? demande l'un. Normalement, ça devrait être Nuageux, répond l'autre. Ah, tant mieux, on va pouvoir s'assoir!

J'imagine que c'est plus l'age des narrateurs qui m'a fait sourire que les blagues elles-même. Il n'empèche, on dépasse les bornes habituelles de 7 à 77 ans !