Qui, parmi les lecteurs du StandBlog, n'a pas été sollicité par un membre d'Association loi 1901 pour donner un coup de main pour le site de l'asso ? Au fond, il ne s'agit pas en fait de donner un coup de main, mais bien d'expliquer les tenants et aboutissants de quantités de choses. On va devoir prendre en compte des problèmatiques aussi variées que les standards du Web, le graphisme du logo, l'accessibilité, la gestion des listes de diffusion, les logiciels de bureautique (et éditeurs HTML), choix du navigateur, du client de messagerie, du système de gestion de contenu, la déclaration du fichier des adhérents à la CNIL ou encore l'hébergement. De plus, il existe une véritable symbiose entre le monde du Libre et celui des associations, ne serait-ce que parce que ces dernières disposent souvent de peu de moyens financiers et ne peuvent pas s'offrir de coûteuses licences. On m'a offert dernièrement un livre qui vient de sortir, Réussir un site Web d'association, qui est fort bien fait. J'ai été très agréablement surpris d'y découvrir des informations très pertinentes sur tous les points que je viens de mentionner, y compris les logiciels libres nécessaires au montage du site. Au menu, Mozilla, Mozilla Composer, Thunderbird pour la messagerie, Galeon, Gaim, OpenOffice.org. Les auteurs ont visiblement été plutôt influencés par OpenWeb, cité à plusieurs reprises tant pour les informations qu'il propose que pour son design (Emmanuel, tu peux être fier !).

Vraiment, ce livre me paraît très bien fait et offrira un éclairage très pertinent aux responsables associatifs qui veulent tirer parti du Libre et du Web. Bravo aux auteurs pour ce tour de force qui facilite le travail de tous les informaticiens sollicités pour aider les associations.

Allez, un petit reproche à Eyrolles : le titre du livre est réussir un site Web d'association... avec des outils gratuits, mais la gratuité n'est pas le premier argument : c'est la Liberté ! J'imagine le dilemne des auteurs (et de l'éditeur), revendiquant l'affiliation aux logiciels Libres, mais se mettant à la place de l'acheteur potentiel, qui ne connaît sûrement rien aux logiciels Libres, alors que la notion de gratuité lui parle et lui va même droit au coeur. Euh, droit au porte-monnaie, bien sûr. Les auvergnats et les écossais auront rectifié d'eux-même !