Il y aurait bien une version 7.2 de Netscape prévue pour cet été, suppute la presse (eWeek, ZDnet et d'autres...). Personnellement, je n'en sais rien. J'entends par là que je ne suis pas dans le secret des dieux. Daniel a été interviewé à ce sujet il y a quelques jours, et je suis globalement d'accord avec ce qu'il dit. (Voir aussi le billet de BlogZinet)

Est-ce une bonne chose ? Pour ma part, je pense que oui, dans la mesure où c'est une bonne chose de multiplier les canaux de distribution des navigateurs respectant les standards. Je l'ai déjà expliqué, le Web, c'est un formidable outil pour partager le savoir. En substance, Internet est une chose bien trop importante pour la laisser à un monopole commercial. Donc voir Opera, Mozilla et Safari prendre d'assaut les parts de marché de l'obsolète Internet Explorer est rassurant, tout comme voir les distributions Linux, les Mac se multiplier.

En ce qui concerne une éventuelle concurrence entre Netscape et Mozilla (si la chose est effectivement confirmée), c'est une bonne chose. J'enrageais à une époque de voir Netscape ne pas faire autant que ce qui était possible en terme de promotion et de distribution (cela génait AOL). Au même moment, Mozilla était cantonné au rôle de groupe de développement et n'avait pas son mot à dire sur la distribution. On pouvait lire sur la page d'accueil que le navigateur était réservé aux testeurs (en substance, l'utilisateur final n'était pas le bienvenu). Depuis, Netscape a fait ses adieu au music-hall et prépare son grand come-back après un lifting et des injections de collagène. Parallèlement, Mozilla a fait sa révolution culturelle et s'est tourné avantageusement vers ses utilisateurs (d'où mon implication dans la refonte du site Web américain et la création de Mozilla-Europe). En substance et sur l'aspect distribution, on avait avant un Netscape trop peu efficace, on va se retrouver avec un Netscape revitalisé et un Mozilla chaque jour plus efficace. Nous voilà donc gagnants !

Pour résumer, à l'intention des mal-comprenants : Plus on est de fous, plus on rit. Variante alambiquée : plus on est de fous, moins le monopole a tout le riz. (Aïe, aïe, mon style est de pire en pire... Si ça continue, je vais finir par écrire mes billets en style SMS !)