Et non, ça n'est pas une faute de grammaire dans le titre. C'est juste la réflexion qui a pointé dans mon esprit embrumé en lisant ce matin le communiqué de presse de Canon, annonçant le Canon EOS D1 mkII, un boitier pro avec capteur 16 millions de pixels (format 24x36)

  • 16,7 megapixels ;
  • boote en 0,3s ;
  • 4 images par seconde ;
  • Sensibilité : 50 à 3200 ISO ;
  • Interface firewire ;
  • deux emplacements Compact Flash (support des medias de plus de 2Go) ;
  • Compatible avec les optiques Canon (sans blague !) ;
  • Prise de vue en JPG et RAW simultanément ;
  • Entre 800 et 1200 photos sans recharger la batterie ;
  • En option : module Wifi B et G pour envoyer les photos sans fil vers un réseau.

Le patron de Canon Europe vante son produit :

Un metteur en page à Londres peut intégrer une photo dans la couverture d'un magazine quelques secondes après qu'elle ait été prise dans un studio à Milan (...). Une fois que cette instantanéité sera devenu chose courante, il est difficile d'imaginer qui que ce soit acceptant les risques et les coûts associés avec les délais du développement argentique.

DPReview an propose même un test, mais à 8000EUR, l'argentique n'est pas le seul à morfler, le portefeuille en prend aussi pour son grade.

Bon, soit Canon Europe m'en envoie un exemplaire pour que je puisse bien le tester sur les 10 prochaines années, soit je vais être obligé de me rabattre sur un (superbe) 20D acheté de ma poche... Bah oui, refaire de la photo, ça me démange depuis des années.