Le problème quand on est informaticien (ou en relation professionnelle avec l'informatique), c'est qu'on est sollicité par son entourage pour résoudre des casses-têtes a base de Windows. Le problème quand on est blogueur ou journaliste (dans le cas présent, les deux se cumulent), c'est qu'on a du mal à ne pas raconter une histoire horrible quand elle vous arrive :

Un ami est récemment passé me voir pour se plaindre de la lenteur de son PC sous Windows XP, après pourtant un reformatage et une réinstallation complète de l'OS. Examen effectué, la machine hébergeait pas moins de 36 chevaux de Troie, virus, logiciels espions et autres outils de prise de contrôle. Qu'avait fait cet ami pour mériter un tel traitement : tout simplement connecter sa machine à Internet via un nouvel abonnement à Cegetel ADSL pendant une journée après la réinstallation de son OS, Windows XP Home. En fait, il n'avait pas achevé le téléchargement des différents correctifs de sécurité Windows et service Pack que sa machine était déjà contaminée, piratée, et détournée pour des usages aussi amusants que l'hébergement de discussions de pirates ou de contenus pornographiques.

Le reste de l'histoire est édifiant, et les fournisseurs d'accès en prennent aussi (à juste titre) pour leur grade.

Tout cela me rappelle l'histoire vécue par un de mes interlocuteurs, après une grosse attaque virale : il décide de réinstaller sa machine sous XP à partir du CD d'origine pour être sûr d'avoir une configuration saine. Il n'avait pas fini d'installer Windows XP que sa machine plante. Il recommance à zéro. Pareil. Il réalise en fait qu'il était infecté par un ver pendant la phase d'installation. Il débranche alors sa machine de son modem ADSL - Ethernet et refait une installation. La troisième tentative fut la bonne...

Pour mettre tout le monde d'accord, il faut savoir qu'on peut s'arracher les cheveux sur une installation Linux, hein. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Et puis tout bien considéré, l'informatique, c'est moins dangereux qu'un pistolet à clou...