Jérôme Morlon, dans JDN Solutions, publie IE7, Firefox et les standards du Web.

L'article est plutôt bon, et il souligne que, Firefox détiendrait, selon les sources et les pays, entre 5 et 22% du marché des navigateurs Web. Il est aussi fait mention du challenge Acid2.

Pourtant, cet article mentionne deux idées fausses qu'il convient de dissiper :

  1. un Internet Explorer soudain totalement compatible avec les standards W3C créerait, dans un premier temps du moins, un véritable chaos. Euhh, non, c'est tout l'intérêt des modes quirks et standard. Voir mon explication en anglais ;
  2. Si Microsoft se mettait à respecter les standards, l'un des principaux critères de différentiation d'un navigateur Web comme Opera disparaitrait purement et simplement. Euuuh, non plus, non. On se concentrerait sur les fonctionnalités complémentaires, l'ergonomie, le support des différentes plates-formes (dont les mobiles), en sauvegardant ce qui est l'essence même du Web : linteroperabilité. C'est ce que j'expliquais dans Standardiser pour la diversité...

Au passage, on apprend dans un tableau que les parts de marché de Firefox sur le Journal du Net et L'internaute magazine (elles aussi publications du groupe Benchmark) ont dépassé les 11% le mois dernier.

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