La facture énergétique de la France augmente de 24,1 % en 2004, et cela fait réagir Patrick Devedjian, Ministre délégué à l'industrie :

Une hausse de la facture qui "tient principalement à celle des cours internationaux des énergies fossiles, mais aussi pour une moindre part à la hausse des importations en volume". "La crise actuelle des prix des énergies fossiles handicape la croissance des pays importateurs comme la France", a également expliqué le ministre lors de cette conférence.

"Une telle situation, a ajouté le ministre, souligne l'importance des efforts dans le domaine des économies d'énergie et renforce les choix de l'énergie nucléaire et des énergies renouvelables".

Bon, pour le nucléaire, c'est discutable (vu le coût à très long terme) même si (j'enfile ma cote de maille sur ce sujet polémique) c'est peut-être une solution temporaire en attendant de se retourner vers des énergie réellement renouvelables qui n'hypothèquent pas notre avenir. Voir aussi l'article de Libération sur le même sujet, qui cite le Ministre :

Patrick Devedjian a enfin estimé que la croissance pourrait pâtir du maintien du prix du baril de brut autour de 50 dollars. "A ce prix de l'énergie (...), les estimations sont de l'ordre d'un demi-point de croissance". Il a en revanche jugé que de récentes études selon lesquelles le baril pourrait dépasser 100 dollars, voire 300, d'ici dix ans relevaient de "la plus haute fantaisie".

Si j'étais économiste au FMI, je crois que je prendrais bien mal d'être traité de fantaisiste (voire de menteur) par un politicien. A la décharge de ce dernier, il n'est sûrement pas bon de dévoiler la vérité d'un seul coup...