J'ai lu un excellent article sur Security Focus : The big DRM mistake, qui raconte comment l'auteur se retrouve coincé par les DRM suite à l'achat de huit DVD des archives complètes du magazine The New Yorker. Un vrai massacre :

  1. Le contenu ne peut pas être affiché sous Linux (sa machine principale) ;
  2. Il n'est pas possible de faire une sélection du contenu, ni un copier-coller, même pour une courte citation ;
  3. Il n'est pas possible de faire une recherche sur le contenu (80 ans d'archives), à moins de se mettre à jongler avec les huit DVD, comme au "bon vieux temps" des disquettes sur Macintosh, en 1985 ;
  4. Deux méthodes (en théorie illégales aux USA) pour contourner ces problèmes sont déjà publiées sur Internet.

L'auteur de l'article arrive alors aux conclusions suivantes :

  1. Les DRM font mal aux clients payants ;
  2. Les DRM détruisent la copie privée (aux USA, fair use) ;
  3. Les DRM rendent les investissements des clients sans valeur ;
  4. Les DRM peuvent être contournés.

Il cite Chris Anderson (Monsieur Longue traine) : Toute protection réellement difficile à pirater est probablement trop pénible pour être acceptée par les clients. Et je tends à croire qu'il a raison... Notons aussi la présence d'un lien vers Why some "piracy" can increase overall revenues, une lecture très instructive...