Evolution du monde en 7 graphiques sur 200 ans

Evolution du monde en 7 graphiques sur 200 ans. Cliquez pour agrandir l’image

l’évolution (positive) du monde en 200 ans et 7 graphes. Les 6 graphes principaux sont très positifs… Mais le 7e, en petit en bas à droite, est très important : c’est l’évolution de la population sur 2 siècles. L’auteur a écrit un article complet sur ce thème. Le souci, c’est la capacité de la planète à supporter autant d’humains qui ont en plus tendance à consommer de plus en plus, d’où un développement absolument pas durable, où l’on consomme beaucoup plus que ce que la planête peut offrir, et en produisant une quantité croissante de CO2, gaz à effet de serre. Le site est magnifiquement fait. On notera que son contenu est entièrement sous licence libre CC-BY-SA.

Il se trouve qu’aujourd’hui, c’est le jour du dépassement :

à compter de ce mercredi 2 août, nous vivons à crédit. L’humanité a consommé autant de ressources naturelles que ce que la Terre est en mesure de renouveler en un an. Ce «jour du dépassement», calculé par l’ONG américaine Global Footprint Network, arrive chaque année un peu plus tôt. En 2016, il n’intervenait que le 3 août, en 2015, c’était le 4. Si on remonte encore un peu plus le temps, en 1971 par exemple, date à laquelle la planète ne comptait que 3,7 milliards d’habitants (contre 7,6 milliards aujourd’hui), nous commencions à vivre à crédit seulement le 21 décembre.

En gros, l’humanité vit à crédit, et c’est de pire en pire : « En 2017, 1,7 planète sera nécessaire pour assouvir les besoins humains. Et si nous continuons sur cette lancée, il en faudrait l’équivalent de deux en 2050. »

4 volets d’action :

  1. L’énergie d’abord. A elles seules, les émissions de carbone représentent 60 % de l’empreinte écologique.
  2. La lutte contre le gaspillage alimentaire est aussi primordiale. Chaque année, 1,3 milliard de tonnes de nourriture est jeté ou perdu, soit un tiers des aliments produits. Et aussi diminuer (voire arrêter) notre consommation de viande
  3. La population, et ses besoins énergétiques croissants
  4. La ville