L'ANVAR, se fend d'un article dans sa lettre de l'innovation, intitulé Logiciels Libres, ou l'émergence d'un nouveau modèle économique, assez impressionnant, d'autant qu'on peut difficilement les soupçonner d'être des chevelus-barbus aux yeux rougis par les nuits blanches devant l'écran, un oeil sur GCC, l'autre sur GDB. Il faut dire qu'ils doivent savoir de quoi ils parlent, ayant soutenu une cinquantaine de projets, pour un montant d'environ 2,4M d'euros en 2002-2003
. Petit extrait :
Ce modèle économique est bien adapté aux Pme, qui représentent dans le secteur du logiciel en Europe, plus de 70% des emplois et de la richesse produite, deux tiers de ces entreprises comptent d'ailleurs moins de 10 salariés. Le 24 septembre 2003, le Parlement européen approuvait le texte sur
la brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur. Dans le contexte d'un secteur à évolution rapide comme celui du logiciel, le système des brevets apparaît moins adapté pour les Pme (délai de procédures, coûts, etc.). Il peut constituer, en revanche, pour les grandes entreprises, un outil juridique idéal pour freiner l'entrée sur le marché de concurrents innovants et ainsi renforcer des situations de monopole. Un résultat qui pourrait faire obstacle au développement du modèle économique bâti autour du logiciel libre.
yeux rougis
, nuits blanches
... Tout cela me donne comme une furieuse envie de glace vanille / fraise. Bon, je vais plutôt prendre mes gouttes et aller me coucher...
1 réactions
1 De Lindorf - 12/12/2003, 12:56
C’est un article intéressant, surtout de la part de l’ANVAR. Je trouve cependant le premier paragraphe assez confus dans la définition du « logiciel libre ».
En effet le terme « open source » est utilisé pour caractériser les logiciels dits libres selon la définition de la FSF : ceci est faux. De plus, à l’opposé de ce qui est dit dans l’article de l’ANVAR, le terme français « logiciel libre » est meilleur et plus précis (surtout si l’on considère la classique définition des libertés de l’utilisateur selon la FSF) que le terme anglais « open source ».