On dirait que l'auteur de l'article a été déçu par IE :

Ce qui ne va pas avec Internet Explorer est un vaste sujet. Mais une des réponses à cette question, hormis la médiocrité du logiciel lui-même, c'est qu'il est du coté commercial du Web et non pas du coté de l'utilisateur.

Tout le reste de l'article est un délice...

Un navigateur, c'est juste un outil pour afficher joliment du code (NdT : HTML). Rien de plus, rien de moins. Il n'a pas besoin de devenir une institution. Il n'a pas besoin de faire des metastases (...)

Je n'irais pas jusqu'à utiliser des métaphores évoquant le cancer pour qualifier Internet Explorer, alors qu'il suffit de donner dans le scatologique pour être proche de la réalité. Quoique, dans un dîner en ville, on parle plus facilement de metastases que d'étrons, non ?

Pendant un temps, au milieu des années 90, il semblait évident qu l'Internet, ou du moins les outils utilisés pour y accéder, seraient totalement récupérées par Microsoft et sa vision mercantile du Web. Microsoft a toujours une avance énorme dans le domaine des navigateurs. Mais nous approchons, dans le monde des navigateurs, de cet instant mémorable que nous avons connu il y a bien longtemps dans le monde de la téléphonie. On a réalisé un beau jour qu'il n'était pas nécessaire d'utiliser un téléphone des PTT pour accéder au réseau des PTT. (NdT : en anglais, l'auteur mentionne Ma Bell, le surnom de l'opérateur historique américain).