(Ce billet fait partie d'une suite de billet : Introduction, deuxième partie, troisième partie, quatrième partie).

Le Libre a l'avantage de ne pas verrouiller le client (l'utilisateur). Ce dernier peut, s'il le juge nécessaire, faire (ou faire faire) des modifications au logiciel, sans avoir à supplier le fournisseur d'ajouter la fonctionnalité demandée, fonctionnalité qui sera dans la prochaine version (ou dans celle d'après, ou jamais), version qui sera payante. C'est d'autant plus important quand l'éditeur qui propose le logiciel décide de le retirer de son catalogue, non pas parce qu'il n'est plus utilisé, mais parce qu'il n'est plus rentable (ce dont se fiche le client).

Le Libre utilise de façon quasi systématique des standards ouverts, ce qui évite au client de se retrouver piégé par un fournisseur, verrouillé par ses anciens documents.

Le Libre a cet autre avantage, qui est qu'on peut s'assurer qu'il n'y a pas de back-door (porte secrete) dans le logiciel, vu que le code est accessible.

Le Libre a aussi ses avantages en terme de sécurité, avantages que j'ai mentionné dans un récent billet.

Au final, le Libre, d'un point de vue technique, est plutôt plus sûr (mais il y a toujours des exceptions) et plus pérenne. Ce sont ces raisons qui poussent tant de gouvernements, d'administration et d'entreprises à passer au Libre. Ces derniers mois, la Gendarmerie Nationale et l'état du Massachussets sont passés à OpenOffice.org pour respectivement des raisons d'indépendance technologique et de pérennité des formats.