Ce billet fait partie d'une série sur le DRM :

  1. Introduction
  2. Pourquoi Apple et Microsoft veulent nous imposer le DRM
  3. Pourquoi les majors du disque veulent des DRM
  4. Pourquoi le gouvernement français veut aider le DRM
  5. Et maintenant, que faut-il faire ?.

Les grandes maisons de disque nous rebattent les oreilles avec ces salauds de pirates qui font rien qu'à ruiner les pauvres majors. J'ai déjà longuement abordé ce sujet dans mon (vieux) billet Le pirate, ce bouc émissaire. Je vois avec délectation qu'Emmanuel Paquette, journaliste aux Echos[1], partage cette opinion et va même plus loin, dans son billet Le pirate, la musique et l’oligopole :

L’alibi du piratage sur Internet a justifié la création d’un oligopole dans la musique. Cet alibi a également permis la fermeture des sites d’échange de fichiers jugés illégaux. Sans concurrence, il ne reste plus aux majors qu’à relever leurs prix.

A propos de relever les prix, Joel On Software Spolsky explique dans son billet Price as Signal comment la variabilité des prix est une façon formidable pour les majors d'avoir l'avantage dans leurs négociations avec les artistes.

Pascal Nègre, patron d'Universal Music France, déclarait il y a quelques mois "je ne suis pas l'abbé Pierre". On mesure la justesse de ce propos un peu plus chaque jour !

Notes

[1] Journaliste à Les Echos, c'est le genre de carte de visite qui fait qu'on hésite avant de vous traiter de dangereux gauchiste qui veut que tout soit gratuit. ;-)