Les présidents de l'ADAMI et de la SPEDIDAM (qui représentent les artistes au même titre que la SACEM) publient une tribune dans Le Monde Qui a peur d'Internet ? Pas les artistes. Extrait choisi :

Les vedettes qui se sont exprimées contre la licence globale font partie des rares artistes interprètes qui perçoivent une part conséquente des revenus issus de la vente des disques et dans, une moindre mesure, du téléchargement commercial. En réalité, beaucoup d'autres artistes, bien que sous contrat d'exclusivité avec leur maison de disques, n'en obtiennent qu'une portion congrue. La majorité des artistes interprètes qui n'ont pas le statut de "vedettes", ne touchent rien. Mieux, l'industrie leur demande souvent de céder tous leurs droits en contrepartie d'un salaire forfaitaire.

A contrebalancer sur un avis opposé : Le film indépendant est menacé au premier chef (par la licence globale), explique le président de la Chambre Syndicale des Producteurs de Films.

Pourtant, on se rappellera la lettre de Roberto Di Cosmo à Eddy Mitchell, qui plonge dans les chiffres à propos de la licence globale optionnelle et rapporte des informations bigrement intéressantes. Le seul reproche qu'on puisse lui faire, c'est que Roberto Di Cosmo ne parle que de l'industrie de la musique, et pas celle du cinéma, certes moins concernée, pour l'instant que la musique.