Non, tout n'est pas noir en ce qui concerne DADVSI, et l'article 7 et les précisions qu'il apporte en terme d'interopérabilité sont des grandes avancées (à condition que cela reste en état dans la version finale de la loi). En effet, il devrait être possible de publier du code Libre permettant de lire du contenu protégé.

Logiquement, les fournisseurs de DRM comme Apple et Microsoft ne doivent pas apprécier. ZDNet.fr explique bien qu'Apple démolit les mesures relatives à l'interopérabilité.

Paradoxalement, c'est un journal américain, Wired, qui en parle le mieux : How France Is Saving Civilization. Paradoxe encore, c'est un montréalais qui pense que cet amendement ne tiendra pas : C'est voté... DADVSI, le débat recommence.

Bertrand Lemaire, de son coté, souligne un point qui est passé inaperçu : DADVSI : la presse lui dira merci discrètement. En substance, on va pouvoir enfin publier si l'actualité le justifie, des photos de monuments dont l'auteur n'est pas mort depuis plus de 70 ans (dont l'éclairage de la tour Eiffel ou encore les pyramides du Louvre).

Dans un registre différent, un professeur canadien déchiffre une étude statistique et démontre que le peer-to-peer est bénéfique aux ventes de disques. Evidemment, comme l'étude a été commandée par l'industrie du disque, cela fait nettement désordre. (via BoingBoing).

Enfin, des actions contre le DRM se sont déroulées hier dans plusieurs villes de France, à l'initiative de StopDRM.info. Quelques pointeurs :