Samuel Laurent — du Figaro — appuie là où ça fait mal (l'emphase est de mon fait) :

Pour vendre sur iPhone, ou demain sur iPad, il faut passer par le SDK Apple, accepter la loi d'Apple en matière de contenu ou de restrictions d'ergonomie. Et la possibilité de se faire censurer sans recours. Hors de l'App Store, hors d'iTunes, pas de salut. Apple, rare cas de succès en matière de vente de contenus payants via internet, pousse avec sa tablette cette logique au maximum et se place en distributeur monopolistique sur un marché captif d'appareils.

Si on met en parallèle ce retour de la distribution de contenus payants (qui réjouit la presse, évidemment) avec les tentatives croissantes de contrôler le web, on finit par se demander si dans quelques années, on ne racontera pas avec nostalgie à nos enfants comment on a connu l'Internet des débuts, où l'on faisait presque ce qu'on voulait et où tout était libre et ouvert.