Selfie-150412-etat_de_surveillance-soulcie.jpg

Le selfie, version 2016. Par Thibaut Soulcié, via Iconovox et Urtikan.net

La liste de ceux qui s’opposent au projet de loi Renseignement (aka #PJLRenseignement et #LoiRenseignement) ne cesse de s’allonger. Le problème est grave : veut-on autoriser les services de renseignement, à l’aide de leurs fameuses “boites noires”, à mettre tout l’Internet français sous écoute dans l’espoir vain d’attraper des terroristes qui seront bien sûr indétectables car utilisant des techniques de chiffrement ? Rappelons que la NSA, malgré ses 10 milliards de dollars de budget, a du reconnaitre du bout des lèvres qu’elle n’a réussi qu’à éviter qu’un ou deux attentats !

Face à cette menace, chaque internaute français a le devoir de s’informer et d’agir. Voici comment :

S’informer

Nous avons annoncé un plan d’investissement de 400 millions d’euros sur trois ans. Nous devons décider d’ici à septembre comment répartir cette somme et où investir. Si la loi est votée, nous irons mettre nos serveurs ailleurs. Actuellement, en France, nos principaux « data centers » sont situés à Roubaix, à Gravelines et à Strasbourg. Si la loi passe, nous irons de l’autre côté de la frontière au Royaume Uni, en Allemagne… Si nous ne le faisons pas, il faudra nous résoudre à voir nos clients partir : 40 % de notre activité concerne des clients étrangers (de Singapour, des Etats-Unis, d’Italie, etc.). Les Allemands, pour des raisons historiques, sont très soucieux de ces questions de surveillance.

Agir

Il existe plusieurs moyens de ne pas laisser passer cette loi inefficace, dangereuse pour la démocratie et pour l’économie française. En voici trois à la portée de chacun :