On m'a prêté une Tablet Shogo récemment, et je voulais vous faire part de mes premières impressions de cette tablette qui change grandement de ce qu'on trouve sur le marché en ce moment. Contrairement à l'iPad et aux tablettes Android, le Shogo est une plate-forme pour les entreprises et les développeurs qui souhaitent batir des applications tournant sur le Shogo ou sur du matériel spécifique dérivé du Shogo.

Ouverture de la boite Shogo

Coté extérieur, le design est superbe : le cadre est en aluminium et l'écran multi-touch de 10 pouces est capacitif. Mais surtout, ce qui fait la différence avec la concurrence, c'est la complète ouverture du Shogo, qui lui confèrent ce coté bidouillable, qui m'est cher :

  • On peut installer le logiciel qu'on veut sur la base de GNU/Linux, de façon à faire tourner des applications écrites avec des interfaces Web ou Qt. (Voir la documentation pour les développeurs et les forums qui vont bien).
  • Connectivité complète (voir photo) avec :
    • Ethernet 10/100
    • Wifi b/g
    • Bluetooth 2.0
    • 1 port USB externe
    • 1 port SDHC
    • Entrée et sortie Audio

Tablette Shogo 10 pouces : détail

Les spécifications matérielles:

  • ARM processor FreeScale iMX-37
  • 256MB DDR RAM
  • 4GB NAND Flash
  • Écran capacitif multi-touch avec résolution de 1024*600
  • Caméra 2 Mégapixels
  • 2 micros
  • capteur de mouvement
  • accéléromètre
  • 5 boutons (On-Off, Volume plus, volume moins, home, menu) sur le coté droit de la tablette

A l'intérieur du Shogo

Le boîtier est très facile à ouvrir[1] : il suffit de retirer quelques vis. A l'intérieur, on trouve deux ports USB avec de la place pour insérer des clés USB.

Vue générale du Shogo

Je vais probablement publier à l'avenir quelques articles sur le Shogo, justement parce que sa nature ouverte (logiciel et boîtier) et bidouillable est rafraîchissante par rapport au reste du marché, notamment l'iPad et Android[2].

Quelques liens complémentaires :

Notes

[1] Ca change de l'iPad ;-)

[2] Oui, je sais, Android est Open Source, mais vu le modèle Google, le fork est quasiment inenvisageable de même que les contributions de développeurs indépendants. Quand au matériel, il est très improbable qu'on arrive à convaincre un Samsung de modifier un de ses modèles pour répondre à un besoin particulier sur quelques milliers d'exemplaires !