octobre 2011 (13)

vendredi 28 octobre 2011

En vrac avant le week-end

lundi 24 octobre 2011

En vrac

  • Etes-vous riche ou pauvre ? ;
  • Libérez Justin Bieber !, une campagne visant à éviter la loi US qui permettrait de donner jusqu'à 5 ans de prison à celui qui chante une chanson connue sur Youtube (Justin Bieber a commencé ainsi)[1] ;
  • Présentation PDF de LibreOffice On-Line (LOOL), au format PDF ;
  • Il n'est pas trop tard pour s'inscrire au Mozilla Festival, qui se tiendra à Londres du 4 au 6 novembre 2011. Le thème : "Media, Freedom and the Web". Pour les journalistes, les éducateurs et les développeurs du Web ouvert qui veulent changer les médias, le Web et le monde.
  • Europe Vs Facebook, un site pour le respect par Facebook des lois Européennes sur la vie privée ;
  • Tout ce que Facebook sait sur vous ;
  • Sur 01Net, un article en 2 parties d'Eric Filiol : "Cyberguerre, le retard français" :
    • Partie 1 : Le constat. "l’explosion des réseaux ne concerne plus seulement les ordinateurs. En effet, l’informatique est partout, et les systèmes qui contrôlent nos moindres faits et gestes omniprésents."
    • Partie 2 : Que faire ?. "Un hacker est quelqu’un capable d’analyser en profondeur un système – que ce dernier soit technique (ordinateur, téléphone…), humain, social, ou encore législatif –, de sorte à en comprendre les mécanismes les plus intimes, en privilégiant le résultat sur la méthode (contrairement à l’approche académique). Par définition, un hacker n’hésite pas à s’écarter de toute forme d’orthodoxie, en particulier technique et scientifique, pour parvenir à ses fins."

Notes

[1] On pourrait presque se demander si une loi qui aurait empêché l'ascension de Bieber n'est finalement pas une bonne chose, mais tout réfléchit, non ! ;-)

Royal Enfield : éloge de la frugalité motarde

J'ai toujours aimé rouler sur des motos "exotiques", ou du moins peu communes. Il y a quelques mois, j'ai franchi un nouveau pas dans cette direction en achetant d'occasion une nouvelle moto : une Royal Enfield 500 Bullet Classic.

Mais plutôt que viser plus de puissance, de vitesse, de confort, de prestige et de sophistication, j'ai visé le contraire, à savoir la frugalité. Comme l'indique le dictionnaire :

frugalité subst.f. Qualité de ce qui est frugal.

frugal adj. Qui est empreint de simplicité, de sobriété,

Plutôt que multiplier les cylindres, d'augmenter la cylindrée, de faire le jeu de la surenchère technologique, j'ai fait le pari de rouler sur un moto "à l'ancienne" à défaut d'être vraiment ancienne. J'ai fait le pari de rouler sur une moto d'origine anglaise fabriquée à Madras, en Inde du Sud.

La Royal Enfield 500 Bullet est simplissime : un seul cylindre de 500cc, refroidissement par air, un frein à disque à l'avant, et c'est tout ! Il faut dire que la Bullet est produite depuis 1949... et cela se voit :

Royal Enfield 500 Bullet Classic, profil droit

Royal Enfield 500 Bullet Classic, profil droit

Évidemment, sur le tableau de bord, point d'afficheurs à cristaux liquide et encore moins de GPS. Il faudra se contenter de compteurs à rouleaux (avec un compteur partiel, tout de même) et d'un témoin lumineux faisant office de jauge. Frugalité, vous dis-je !

Tableau de bord 500 Bullet

Tableau de bord 500 Bullet

La caractère moteur est à la hauteur du plumage : charmant et rustique à la fois. La puissance est très correcte à bas-régime, grâce à un moteur à longue course. Par contre, le moteur n'incite guère à monter dans les tours : la puissance n'augmente que peu, à l'inverse des vibrations qui deviennent pénibles.

Du coup, la vitesse de croisière est aux alentours de 90km/h, et la vitesse de pointe à peine supérieure à 120km/h. C'est le genre de moto qui m'évitera de perdre les points de mon permis ! Mais l'absence de hautes performances ne doit pas faire oublier que la 500 Bullet donne le sourire dès qu'on la voit, et plus encore quand on roule dessus, même à petite vitesse ! Il faut dire qu'avec 28 chevaux seulement...

Royal Enfield Bullet Classic : réservoir

Le réservoir de la 500 Bullet Classic

Mais malgré son air ancien, la 500 Bullet ne m'a jamais laissé en panne au bord de la route, malgré une utilisation essentiellement urbaine, donc exigeante. Seules concessions à la modernité : l'injection et le pot catalytique, lui permettant de respecter les normes environnementales en vigueur.

Jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse, dit l'autocollant sur mon casque

It's never too late to have a happy childhood! (il n'est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse, dit l'autocollant sur le casque...

A l'heure où sécurité routière rime trop souvent avec la répression outrancière, la Royal Enfield 500 Bullet Classic démontre brillamment que vitesse et débauche technologiques ne sont pas nécessaires pour avoir un grand sourire sous le casque : il suffit de rouler différemment, le nez au vent, en respectant les limites et la mécanique, à l'écoute du moteur et de ses vibrations.

Quelques liens :

Royal Enfield 500 Bullet EFI Classic, Pont de Bir Hakeim, Paris

Royal Enfield 500 Bullet EFI Classic, Pont de Bir Hakeim, Paris

vendredi 14 octobre 2011

Mozilla : rapport annuel 2010

Le rapport annuel de Mozilla a été publié en début de semaine. Je pourrais vous parler des chiffres. Des 123 millions de dollars générés en 2010. Du fait que c'est 18% de plus que l'année précédente. Mais ça serait considérer Mozilla comme ce qu'elle n'est pas. Car Mozilla est une organisation à but non-lucratif, à la différence de nos concurrents, qui sont tous des sociétés commerciales cotées en bourse, et cela fait une grande différence : la mission d'une entreprise est de créer de la valeur (financière) pour ses actionnaires. Pour Mozilla, par contre, l'argent est nécessaire pour continuer sa mission : c'est un moyen, pas un objectif.

Alors si ça n'est pas l'argent qui compte, qu'est-ce que c'est ? Je laisse la parole à Mitchell Baker, président de la Mozilla Foundation :

Notre mission ne change pas

Il y a des choses qui ne changent pas chez Mozilla. Nous ferons toujours porter nos efforts sur la mission de Mozilla. Nous rechercherons toujours l'excellence dans la conception de nos logiciels, le contrôle individuel sur les technologies qui accompagnent notre vie et l'amélioration du Web sous toutes ses formes. Nous resterons toujours une organisation de personnes qui croient en ces objectifs et une communauté de milliers de développeurs, ingénieurs, étudiants, artistes, entrepreneurs et d'autres encore qui partagent une vision d'Internet basée sur la maîtrise toujours plus grande par l'utilisateur.

Réussir, pour Mozilla, cela signifie qu'Internet respectera la dignité humaine et le pouvoir remis à l'utilisateur. Réussir signifie que des gens partout dans le monde auront la garantie d'un accès à Internet qui leur permette de passer de la consommation à la création. Réussir pour Mozilla signifie que les gens ne seront plus des numéros en ligne que les entreprises peuvent pister, acheter et vendre, mais qu'ils seront reconnus comme des êtres humains à part entière, qui tireront profit et plaisir de tous les aspects de la vie numérique.

Réussir pour Mozilla c'est inclure ces libertés fondamentales dans l'élaboration de la vie sur Internet. Il est difficile d'atteindre de tels objectifs, mais ils sont importants et ce sera passionnant. Il va falloir nous y mettre tous pour transformer cette vision en succès. La participation peut aller d'une action aussi simple que diffuser les principes et logiciels de Mozilla parmi les amis et les proches, jusqu'à occuper un poste de décideur pour déterminer de quoi Internet sera fait demain. Merci de choisir le domaine qui vous convient le mieux et rejoignez-nous !

Mitchell Baker
Présidente de la fondation Mozilla

Je recommande chaudement la lecture de la page Opportunités et défis du rapport annuel, et en particulier la section "Améliorer les possibilités du Web". On y parle d'identité des internautes, d'AppStores ouverts pour le Web, d'éducation, de médias et d'incubation de projets innovants et ouverts avec WebFWD.

Des vidéos sous titrées :

Articles :

En vrac

jeudi 13 octobre 2011

Jobs vu par Wozniak

Excellente interview de Steve Wozniak (le "Woz"), co-fondateur d'Apple. A conversation with Woz. On revient sur l'époque où les deux Steves vendaient des Blue Boxes, ces boites permettant de téléphoner sans payer. Elles étaient illégales, évidemment. Puis on passe à l'Apple I, qui a été conçu par Woz, Jobs n'étant pas impliqué. Wozniak déclare :

j'étais membre du Homebrew Computer Club. (...) Je n'ai jamais voulu monter une boite. J'avais un boulot à vie chez HP. J'allais aux réunions du club chaque semaine et je distribuais les schémas de l'Apple I, sans copyright ni rien. Je disais juste "heh, les mecs, voici une façon pas chère de monter un ordinateur". Je faisais des démos sur un écran de télé.

(Les emphases sont de mon fait).

Les ventes d'Apple I réalisées depuis notre garage en nous payant pas de salaire nous ont permis d'avoir 10000$ sur le compte en banque. C'était assez pour prendre des bureaux à Cupertino. (...) Nous avions quelques tables mais pas de cloisons. On a embauché un président, Mike Scott. (...) C'est lui qui a mené Apple à l'introduction en bourse. On n'entend pas parler de lui, mais qu'est-ce qu'il a été important ! Il a créé un manuel qui était une compilation de mes schémas et explications. J'ai voulu qu'une copie soit donnée avec chaque Apple II. Steve pensait que je voulais diffuser cette info pour que les gens puissent utiliser notre ordinateur, mais en fait c'était pour que les gens apprennent ce qu'étaient les ordinateurs et comment ils étaient construits. C'est incroyable le nombre de PDG que j'ai rencontré et qui me disent qu'ils ont lu et relu ce manuel et que c'est ce qui les a poussés à faire de l'informatique. Si nous nous devions publier un tel manuel aujourd'hui, je ne pense pas qu'Apple laisserait sortir un truc avec autant d'informations et autant de détails.

On mesurera le changement opéré par Apple entre cette époque-là (schémas électroniques partagés, transparence du travail de l'ingénieur, avec la bidouillabilité qui en découlent) et aujourd'hui, où le secret des opérations et le contrôle exercé sur l'utilisateur sont devenus la règle...

Pour quiconque veut accomplir de grandes choses, la réponse à la dernière question est très intéressante. Quelle était la plus grande qualité de Steve ? :

Tout le monde vous dira que c'était sa vision, et c'était bigrement important, mais la vision ne sert à rien sans discipline opérationnelle. Steve m'a dit une fois qu'Apple ne perdait de l'argent que quand ils construisaient de la merde. C'est sa capacité à se concentrer sur la création de bons produits qui était la plus importante. Tout ce qu'on doit faire, ce sont de bons produits. (...) Il a organisé l'entreprise pour avoir le contrôle. Surveiller tout ce qu'il pouvait. C'est ça l'excellence opérationnelle. Des tas de PDG prennent des décisions sur la base de peu d'information. Steve utilisait beaucoup plus d'information pour ça. C'est rare. Ça exige beaucoup de temps et de travail. J'ai toujours été embêté d'organiser un déjeuner avec lui, parce que c'était le type le plus occupé au monde.

mardi 11 octobre 2011

En vrac

lundi 10 octobre 2011

Ne pas confondre génie et saint

Maintenant que Steve Jobs est mort depuis quelques jours, il est visiblement devenu possible de redevenir un peu objectif. Oui, Steve Jobs était un génie, oui, il a changé beaucoup de choses, en particulier il a montré à quel point la qualité d'un produit peut être essentielle. Voici quelques articles qui vont au delà de l'hagiographie[1] :

Tous les "iProduits" d'Apple - l'iPod, l'iPhone et l'iPad - utilisent des systèmes d'exploitation qui empêche les utilisateurs d’accéder à leurs entrailles. Les utilisateurs ne peuvent pas installer de logiciels eux-mêmes. Ceux-ci sont téléchargés depuis les serveurs d'Apple, et Apple les sélectionne et les contrôle, décidant ce qui peut et ne peut pas être distribué, ce qui est censuré ou pas, avec quasiment pas d'explications. C'est Steve Jobs qui a fondé Apple en tant que société anarchique faisant la promotion de la liberté, une société dont les premiers projets avec Steve Wozniak étaient des boites pour pirater les téléphones et des ordinateurs dont les schémas étaient ouverts. Ce Steve Jobs-là serait effaré par le futur que l'Apple d'aujourd'hui construit. Il n'y a pas d'autre entreprise de technologie qui ressemble plus au Big Brother que dénonçait la célèbre pub Apple de 1984. Ca démontre à quel point le pouvoir peut corrompre rapidement.

Notes

[1] On passera rapidement sur la déclaration de Richard Stallman : "Steve Jobs, the pioneer of the computer as a jail made cool, designed to sever fools from their freedom, has died." / "Steve Jobs, le pionner qui a rendu cool la notion de prison informatique, est mort. Son invention était destinée à priver les crétins de leur liberté". La formule est puissante, mais elle est inacceptable en guise d'oraison funèbre. On ne tire pas sur une ambulance, encore moins sur un corbillard. Par ailleurs, si les gens vont vers la simplicité et l'élégance, c'est parce que ça répond plus à leurs besoins qu'une ligne de commande ;-)

jeudi 6 octobre 2011

En vrac

  • Rapid Release Follow-Up ;
  • Interview de votree serviteur : "L'engagement est essentiel pour n'importe quel type de projet", qui fait suite à une conférence chez BNP-Paribas, avec des spécialistes de Ressources Humaines ;
  • La Wikipedia en italien risque de fermer, suite à un projet de loi aberrant|fr]. Consternation.
  • Les recruteurs vous recherchent sur FaceBook. 69% ont déjà rejeté un candidat après avoir visité son profil sur un réseau social. Seulement 5% des recruteurs n'utilisent jamais de tels sites à cet effet. D'un autre coté, le réseau social peut aider au recrutement.
  • Steve Jobs est mort. Mais vous le saviez déjà. Deux mozilliens donnent leur avis, et ça nous change des conneries entendues à la radio du genre "il a inventé le téléphone mobile" :
    • Started my day by writing an email to remeberingsteve@apple.com. Ludo fait un hommage à l'inventeur (avec Woz) de l'Apple ], machine bidouillable s'il en fut,...[, qui ont été pour moi les supports de mes premiers pas en termes de bidouille informatique. Mais tout cela a bien changé, avec un AppStore totalement sous contrôle et des machines où l'utilisateur ne peut même plus changer lui-même la batterie. C'est le prix à payer pour avoir des machines bien finies et qui sont autant de témoignages de l'obsession de Steve Jobs pour les détails en vue d'approcher la perfection, l'élégance et la simplicité d'usage.
    • Robert O'Callahan, libriste pur et dur, est beaucoup plus sévère. Il met le doigt là où ça fait mal, en particulier sur le contrôle qu'exerce Apple sur les applications qu'on peut faire tourner sur l'iPhone, chose qui m'irrite au plus haut point, compte tenu du fait que nos équipements informatiques sont de plus en plus au centre de nos vies. Dès lors, il apparaît comme essentiel que chacun puisse les contrôler. Cela dit, je n'irais pas cracher sur un type, aussi brillant soit-il, alors qu'il vient juste de décéder. La critique de ROC est justifiée, mais elle arrive au mauvais moment. Repose en paix, Steve.

mercredi 5 octobre 2011

More details on the upcoming MozCamp Europe in Berlin

Do you remember my call to save the date back mid-August? So now William is calling for papers for the MozCamp EU and gives us more details.

  • Dates: no changes. Still scheduled for November 12th and 13th, 2011.
  • Overarching theme: "Many Voices, One Mozilla"
  • The MozCamp will take place at Kalkscheune, in Berlin
  • More details can be found on the EU MozCamp 2011 Wiki page, including:
  • There will be 3 tracks during this event:
    • Product & Technology Track
    • Skills Development and Community Growth Track
    • Engagement/Regionalization Track
  • The Format for talks has also evolved.

If you are an engaged Mozillian, I hope you're considering attending! William will be sending the invitations this week. I'm really looking forward this event. Like I wrote earlier, Mozilla is changing. The MozCamp in Berlin will be an important moment for us as a community to discuss how we're approaching this, and what will be our respective role in the future. I hope to see you there!

L'Île aux Fleurs

L'ami Karl vient de me faire passer l'URL d'un documentaire de 12 minutes totalement incroyable et hautement WTF que je recommande donc chaudement. Il s'appelle L’Île aux Fleurs, il est brésilien et date de 1989. Oui, je sais, recommander un documentaire brésilien vieux de 22 ans peut paraître absurde. Attendez donc de l'avoir vu pour mieux comprendre ce qu'absurde veut dire !

mardi 4 octobre 2011

Occuper Wall Street ?

Il y a eu le printemps arabe / la révolution de jasmin. Et puis les Espagnols s'y sont mis. Les Grecs aussi, d'une autre façon. Mais stupeur, plusieurs villes américaines suivent le mouvement, malgré le silence assourdissant de la presse. Mais le Net est à la rescousse. Les blogs. Twitter et les autres réseaux sociaux. La presse ne peut plus faire semblant de n'avoir rien vu.

Petit tour d'horizon d'un mouvement sourd et aussi prometteur d'un monde... différent. Quelques liens pour mieux comprendre l'automne américain, qui prolonge le printemps arabe.

lundi 3 octobre 2011

Adieu PC, bonjour le Cloud !

Ca fait plus d'un an que je suis revenu à Windows pour vivre la même chose que nos utilisateurs, et j'ai envie de changement[1].

Retour sous Mac ? Oui, mais non. J'écris ce billet sous Windows 7. J'ai depuis peu, comme tous mes collègues employés de Mozilla, une tablette Android. Je compte bien conserver ma machine sous Windows, en plus d'un nouveau MacBook Air. Mais l'air du temps appelle à un changement. Un changement radical. Mon prochain ordinateur, c'est le Cloud. En gros, alors que mon ordinateur portable était jusqu'à présent le centre de ma vie numérique, je veux déplacer ce centre vers le Cloud.

Je veux pouvoir passer de mon téléphone Android à ma tablette Android, à un Mac, à Windows. Je veux pouvoir passer d'une plateforme à l'autre plusieurs fois par jour. Je veux que mes applications et mes données soient dans le Cloud.

Bien sûr, c'est utopique. Enfin disons que je suis prêt à essuyer les platres des solutions Cloud. Je suis prêt à un certain nombre de compromis pour migrer vers le Cloud, en particulier je suis prêt à payer pour cela (c'est déjà le cas pour certaines applications listées ci-dessous).

J'utilise au quotidien les applications suivantes :

  • Firefox (bien sûr), avec une synchronisation des différentes instances via Firefox Sync (mes données sont chiffrées avec une clé inconnue de l'hébergeur) ;
  • Photo : Flickr.com (je suis client "pro" depuis 6 ans maintenant), mais je voudrais être sûr de pouvoir tout y mettre et de pouvoir les quitter un jour sans perdre mes méta-données...
  • Musique : J'ai abandonné iTunes pour Spotify (oui, ça fait bizarre de "louer" de la musique, mais quel plaisir d'avoir accès à autant de titres légalement...)
  • IRC et messagerie instantanée : un client sur chaque machine fera l'affaire ;
  • To Do list : J'utilise pour l'instant RememberTheMilk, ça semble faire l'affaire en tant que Web App, avec des applications natives pour Android ;
  • Editeur de texte : prendre des notes, écrire des textes (par exemple ce billet) et pouvoir les retrouver et les éditer d'un appareil à l'autre. Je suis utilisateur d'Evernote, mais pas convaincu que ça réponde à mes besoins
  • Documents partagés : j'ai quelques gigas gratuits chez DropBox, mais leurs multiples bévues en terme de sécurité et leur manque de franchise me poussent à chercher des solutions alternatives.
  • Messagerie : j'utilise Thunderbird en IMAP
  • Calendrier partagé : Zimbra dans le navigateur pour Windows, iCal pour le Mac, mais pas encore trouvé d'application pour ma tablette Samsung (mon Nexus S a un client agenda correct).
  • Twitter : Web App pour les ordinateurs, application native pour les tablettes.

Je fais donc appel à toi, cher lecteur, pour d'éventuelles suggestions pour mieux vivre ma vie numérique dans le nuage. Idéalement, je veux une solution :

  • Que je puisse quitter à tout moment sans perdre mes données
  • Aussi Libre que possible[2]
  • Sur laquelle j'ai le contrôle
  • Pas trop chère (sachant que je préfère payer que de voir mes données monétisées)
  • Respectueuse de ma vie privée (voir point précédent)
  • Qui fonctionne dans le navigateur (Firefox), sur Mac, Windows, Linux et Android (et pourquoi pas iPhone, même si je n'en ai plus et que je ne compte pas y revenir).

Je suis preneur de retours sur ces sujet, si vous avec une solution Cloud qui me permette de changer de matériel "à la volée"...

Notes

[1] Tout n'est pas négatif dans cette expérience sous Windows 7, mais je garde ça pour un futur billet.

[2] L'idée est - comme Richard Stallman en son temps - de commencer avec ce qui existe puis de migrer vers une solution Libre quand elle est viable.