Paul Rouget montre du code

Paul Rouget démontrant la pierre angulaire de la bidouillabilité du Web : View Source

Mardi dernier, c'était le 17eme Bar Camp à Paris. J'y étais, pour parler entre autre de Bidouillabilité (traduction française de hackability). J'ai déjà parlé de bidouillabilité, mais sans en définir le sens. Il n'est pas trop tard, dont acte :

Bidouillabilité nom féminin, traduction du terme anglais Hackability. Capacité – pour un objet technique ou un outil – à être détourné de sa vocation initiale en vue d'essayer de lui trouver de nouveaux usages. Se dit d'un système dont on peut observer le fonctionnement interne pour le comprendre, en vue de le modifier. Issu du terme anglais Hacker qui a donné hackability, qu'il ne faut pas prendre au sens de pirate informatique (abus de langage récent, surtout dans les médias). La bidouillabilité ne tient pas compte de la légalité de la démarche : quand on détourne l'usage d'un système technique de façon créative, c'est démontrer sa bidouillabilité, que la démarche soit légale ou pas. Voir aussi le Jargon file : The meaning of Hack, qui définit le hack comme étant "une démonstration de créativité intelligente".

J'ai écrit il y a quelques mois un article en anglais sur la notion de générativité. Je compte le traduire prochainement, car les deux notions sont très proches, la générativité découlant de la bidouillabilité…

Quelques liens :