Voici une bien trop longue revue de presse des sujets qui m’intéressent : transition écologique, numérique, GAFAM, mobilité et crypto. Avec une section espace pour faire bonne mesure ! Je vous souhaite bonne lecture et d’excellentes fêtes de fin d’année.

Transition écologique

Numérique et climat

Julian Allwood, chercheur en ingénierie à l’université de Cambridge. Coauteur du 5e rapport du Giec, compare le discours techno-optimiste à celui d’un médecin qui conseillerait à un alcoolique de continuer à boire, parce que le gouvernement développe une technologie pour réparer le foie.

Dans le cas de la capture de CO2, “si nous voulions reprendre dans l’air la totalité de nos émissions de CO2, il faudrait y consacrer toute la production d’électricité mondiale et que celle-ci soit décarbonée”, calcule Jean-Marc Jancovici. Ce processus nécessite également une importante quantité de chaleur, “supérieure à celle dégagée par l’ensemble du pétrole mondial”. Cette technologie, embryonnaire et coûteuse, est donc trop énergivore pour être généralisée.

Economie : décroissance ou prospérité ?

Open Source et logiciels libres

Vélo et mobilités

GAFAM

Quelques lignes à rajouter à la trop longue liste des géants du numérique à propos de surveillance, responsabilités et casseroles aux fesses. Est-ce vraiment à eux qu’on veut laisser les clés du camion ?

Crypto

Espace

  • Tourisme spatial : de SpaceX à Blue Origin, objectif thunes (coucou Camille !) ;
  • Tourisme spatial : des séjours en pollution complète, qui référence l’article de The Conversation Tourisme spatial : quand les plaisirs de quelques-uns polluent la planète de tous. Extrait du papier de Libé : « Envie d’aller encore plus loin dans l’espace et de polluer encore plus ? Allons nous dorer la pilule à 400 km d’altitude, à bord de l’ISS, en orbite autour de la Terre. En septembre, pour la première mission de tourisme spatial de SpaceX (propriété d’Elon Musk), quatre personnes se sont glissées dans la capsule Crew Dragon lancée par la fusée Falcon 9. Quand l’équipage est redescendu, il a atterri dans l’eau. Des navires spécialisés et un hélicoptère ont été envoyés pour récupérer tout le monde. Total des opérations : 1 150 tonnes de CO2. Autant que ce que 145 personnes devraient émettre en un an. […] Une aberration sociale et écologique, à l’heure où l’humanité doit diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. » ;

Note

[1] Et au passage foutre la honte à Google qui ne sait pas faire aussi bien !