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jeudi 16 décembre 2021

En vrac de Noël

Voici une bien trop longue revue de presse des sujets qui m’intéressent : transition écologique, numérique, GAFAM, mobilité et crypto. Avec une section espace pour faire bonne mesure ! Je vous souhaite bonne lecture et d’excellentes fêtes de fin d’année.

Transition écologique

Numérique et climat

Julian Allwood, chercheur en ingénierie à l’université de Cambridge. Coauteur du 5e rapport du Giec, compare le discours techno-optimiste à celui d’un médecin qui conseillerait à un alcoolique de continuer à boire, parce que le gouvernement développe une technologie pour réparer le foie.

Dans le cas de la capture de CO2, “si nous voulions reprendre dans l’air la totalité de nos émissions de CO2, il faudrait y consacrer toute la production d’électricité mondiale et que celle-ci soit décarbonée”, calcule Jean-Marc Jancovici. Ce processus nécessite également une importante quantité de chaleur, “supérieure à celle dégagée par l’ensemble du pétrole mondial”. Cette technologie, embryonnaire et coûteuse, est donc trop énergivore pour être généralisée.

Economie : décroissance ou prospérité ?

Open Source et logiciels libres

Vélo et mobilités

GAFAM

Quelques lignes à rajouter à la trop longue liste des géants du numérique à propos de surveillance, responsabilités et casseroles aux fesses. Est-ce vraiment à eux qu’on veut laisser les clés du camion ?

Crypto

Espace

  • Tourisme spatial : de SpaceX à Blue Origin, objectif thunes (coucou Camille !) ;
  • Tourisme spatial : des séjours en pollution complète, qui référence l’article de The Conversation Tourisme spatial : quand les plaisirs de quelques-uns polluent la planète de tous. Extrait du papier de Libé : « Envie d’aller encore plus loin dans l’espace et de polluer encore plus ? Allons nous dorer la pilule à 400 km d’altitude, à bord de l’ISS, en orbite autour de la Terre. En septembre, pour la première mission de tourisme spatial de SpaceX (propriété d’Elon Musk), quatre personnes se sont glissées dans la capsule Crew Dragon lancée par la fusée Falcon 9. Quand l’équipage est redescendu, il a atterri dans l’eau. Des navires spécialisés et un hélicoptère ont été envoyés pour récupérer tout le monde. Total des opérations : 1 150 tonnes de CO2. Autant que ce que 145 personnes devraient émettre en un an. […] Une aberration sociale et écologique, à l’heure où l’humanité doit diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. » ;

Note

[1] Et au passage foutre la honte à Google qui ne sait pas faire aussi bien !

mardi 13 octobre 2020

En vrac du mardi

Ciel parisien avec lumière dorée

Climat

Vous savez, j’ai écrit mon premier article sur le réchauffement climatique en 1972. Puis vingt ans plus tard, j’ai décidé de ne plus jamais écrire sur ce sujet parce qu’il est devenu un objet uniquement politique. La plupart des gens qui en parlent n’ont jamais suivi un cours de physique atmosphérique ni de chimie atmosphérique. Ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est le méthane ou le dioxyde d’azote. Ils n’ont aucune idée de ce que représente potentiellement le réchauffement.

Numérique

Storytelling

  • L’auteur des discours d’Obama liste 5 astuces de Storytelling :
    • L’histoire est plus importante que les mots
    • Faire simple et court, moins de 20 mn dans tous les cas, et réduire l’histoire à l’essentiel
    • Toujours aborder les arguments contre votre position pendant la présentation, pas après.
    • L’empathie est la clé : parler le langage de l’audience, en adressant les problèmes auxquels ils font face ;
    • Le rôle de l’émotion, indispensable pour la persuasion

Note

[1] Article lisible en mode lecture dans Firefox.

lundi 6 janvier 2020

En vrac de nouvelle année 2020

Lever de soleil sur Paris, janvier 2020

Meilleurs vœux 2020 pour le(s) lecteur(s) du Standblog !

En vedette : le New York Times sur la surveillance

Article énorme du New York Times : Total Surveillance Is Not What America Signed Up For. Les journalistes ont mis la main sur un fichier recensant les déplacements de plus de douze millions d’américains, avec plus de 50 milliards de coordonnées GPS. Un extrait traduit par mes soins :

En analysant ces coordonnées, nos journalistes ont pu pister les mouvement des gardes du corps de Donald Trump et de personnalités du Pentagone. Ils ont pu suivre des manifestants jusque chez eux et espionner des lycéens de Los Angeles. Dans la plupart des cas, c’était un jeu d’enfant de relier une piste prétendument anonyme à un nom et une adresse, et donc une personne identifiée.  ;

Votre smartphone peut diffuser votre lieu exact des milliers de fois par jour, via des centaines d’apps, instantanément à des dizaines de sociétés. Chacune de ces entreprises a la capacité de suivre individuellement des téléphones où qu’ils soient, quasiment en temps réel. Ça n’est pas un bug dans le système. C’est le système.

Le même New York Times a publié une Visualisation ‘One nation, tracked’ des données récupérées. Extraordinairement révélateur sur la vie de personnes qui devraient pourtant rester discrètes pour des raisons d’État (ou leurs propres opinions politiques ou orientation sexuelle).

En vrac

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