Jardin Engénie Djendi, Paris XV

J’ai mis mon compte Twitter en pause. Trop de mauvaise foi, de mauvaises ondes (non, je ne parle pas de la 5G). Besoin d’alléger la tension que provoque chez moi ces interactions. Besoin de vacances, en quelque sorte. Pour me joindre : sur Mastodon et par email, ou via Signal, pour les besoins urgents.

Plateformes et numérique

Climat

  • Dans un entretien avec Christophe Cassou (directeur de recherche CNRS, membre du GIEC), on entend que :
    • « La date de franchissement du seuil de 1,5 °C arrivera certainement dix ans plus tôt que celle qui avait été évaluée dans les précédents rapports du GIEC. Ce seuil devrait être franchi au début de la décennie 2030 » ;
    • Le « seuil de 1,5 °C est quasiment acté. Quelles que soient les mesures prises aujourd’hui, il sera franchi » ;
    • « Le niveau d’engagement actuel des États conduit à un réchauffement global de trois à quatre degrés d’ici 2060-2070 » ;
  • Climat : l’Agence internationale de l’énergie appelle à éviter un « avenir apocalyptique » ;
  • Comment concilier transition écologique et numérique ? par Gilles Babinet. Un article qui semble à première lecture équilibré qui relate le coté Pharmakon[1] du numérique, d’un coté très polluant et avec une empreinte carbone importante et en forte croissance d’une part et, d’autre part, la possibilité d’aider l’humanité à prendre le virage climatique. Sans surprise (le papier est publié par le très libéral Institut Montaigne), on lit en filigrane qu’il ne s’agit pas de remettre en cause le status quo, mais bien de favoriser l’« accélération de la révolution numérique » tout en parant « la menace imminente liée aux enjeux climatique ». On sent la prise de position préventive du genre « oui, on a pris en cause le climat, laissez-nous accélérer sur le numérique et l’économie » pour pouvoir faire du business as usual (qui mène droit dans le mur du climat). Sans surprise, on est très très loin d’un discours qui adresse vraiment le problème :-(
  • Opération greenwashing pour BlackRock. « Premier gestionnaire de fonds au monde, le géant américain de la finance promettait en janvier 2020 de faire du changement climatique sa grande priorité. Un an plus tard, il reste l’un des plus gros actionnaires d’Exxon ou General Motors et ses promesses s’apparentent plus à de la communication qu’à une véritable conversion verte. » Pas vraiment surpris, pour le coup.

Vélo

Note

[1] Mot souvent utilisé par le philosophe Bernard Stiegler, désignant la nature duale, « à la fois remède et poison ».