Breaking a single, common 1024-bit prime would allow NSA to passively decrypt connections to two-thirds of VPNs and a quarter of all SSH servers globally. Breaking a second 1024-bit prime would allow passive eavesdropping on connections to nearly 20% of the top million HTTPS websites. In other words, a one-time investment in massive computation would make it possible to eavesdrop on trillions of encrypted connections.

Axelle Lemaire semble jouer le jeu jusqu’au bout, s’ouvrant elle-même à la transparence imposée par cet exercice législative inédit, et citoyen. En regardant cette secrétaire d’Etat échanger sans chichi, ni micro, avec un partisan de la culture libre, on se dit que ça demanderait un sacré boulot pour que toutes les lois se fassent comme ça. Mais que, finalement, ce serait pas si mal.

Le GCHQ a aussi traqué grâce à MUTANT BROTH des employés de Belgacom (fournisseurs d’accès belge). Après avoir trouvé les comptes Google, Yahoo and LinkedIn de 3 employés, l’agence a infecté leurs ordinateurs avec des logiciels malveillants. Là encore l’objectif était d’étendre les capacités d’espionnage de masse du GCHQ, puisque ce « piratage » a ensuite permis, en offrant à l’agence l’accès aux systèmes de Belgacom, d’intercepter massivement les communications transitant par ce fournisseur d’accès.