octobre 2002 (77)

jeudi 31 octobre 2002

 

Pour ce qui est de l'accessibilité, l'Australie est clairement en avance sur d'autres pays, parmi lesquels les Etats-Unis et la France,comme l'indique la démarche volontariste de l'article précédent. Je viens de tomber sur un autre site, celui de l'association des banquiers australiens qui précise :Toutes les organisations (NdT : bancaires et autres) offrant des services au grand public doivent obligatoirement, de par le Disability Discrimination Act 1992 s'assurer que les services et les informations en ligne sont accessibles par les personnes handicapées. Bon, vous allez dire que ca tourne à la monomanie, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que si les sites bancaires français étaient accessibles, ils fonctionneraient aussi dans tous les navigateurs modernes. :-)

 

En contrepoint de l'affaire Southwest Airlines, la commission australienne contre la discrimination des handicapés s'est fendue d'un communiqué de presse stipulant que contrairement à la loi américaine, la loi australienne contre la discrimination des handicapés s'appliquait aussi aux sites web. Pour enfoncer le clou, cette citation du responsable de la commission contre la discrimination des handicapés : Il y a deux ans, le comité australien des jeux olympiques (SOCOG) à été condamné aux dépends pour 20.000 dollars australiens parce que leur site était inaccessible aux handicapés au moment des jeux olympiques. Je tiens à m'assurer que les webmestres ont conscience de cette loi de façon à ce que d'autres plaintes n'aient pas à être déposées à l'avenir. Tout convaincu que je suis de l'importance de l'accessibilité au contenu web, je trouve quand même une approche franchement radicale...
Mais loin de se contenter d'imposer l'accessibilité par des moyens légaux, le gouvernement australien propose d'excellents documents sur le sujet, dont une introduction à l'accessibilité :

Les handicapés ont généralement des revenus inférieurs à la moyenne et de ce fait n'ont pas toujours accès à la dernière génération d'équipement matériel et logiciel. Aussi, même s'il est techniquement possible d'accéder à une page donnée, son accès n'est pas forcément possible dans la pratique.

D'après les informations recueillies auprès des experts dans ce domaine, il est possible techniquement d'éliminer la plupart des barrières à l'accès de pages Web pour les personnes handicapées. Ceci peut être fait d'une façon qui ne retire rien à l'utilité et à l'esthétique que peuvent apprécier les autres utilisateurs des même pages. Dans bien des cas, ajouter des fonctionnalités d'accessibilité rendra service à tous les utilisateurs.

La DDA n'exige pas, et ce document ne suggère pas non plus que les pages Web soient limitées au texte en noir et blanc. Les formats offrant une fonctionnalité accrue à certains utilisateurs, ou permettant plus de créativité au développeurs ne sont ni interdits, ni déconseillés. Pourtant, il est essentiel, quand une fonctionnalité n'est pas accessible en tant que telle, qu'une alternative efficace soit proposée, a moins que cela soit pratiquement impossible.

[source : Michel, de Belgique. Merci :-) ]

 

Welcome back !
L'indispensable Webmestre de l'Ecole Fours tient ses promesses, et ça fait bigrement plaisir : il a déménagé ses pages sur un site bien à lui. C'est encore un peu vide, mais connaissant le personnage, je suis confiant sur la qualité et la quantité des documents qui nous seront proposés. A mettre d'urgence dans vos signets !

 

Une excellente astuce donnée par Pascal Chevrel sur le newsgroup f.c.i.w.auteurs sur la façon de servir une feuille CSS spécifique à Netscape Communicator 4 en complément la méthode de Johannes Koch :

Il suffit de faire un test javascript sur document.layer que seul NS4 supporte :
if (document.layers) { document.write('<link rel="StyleSheet" HREF="feuillens4.css" MEDIA="Screen" TYPE="text/css">'); }
L'astuce réside dans le fait que :

  1. seul NS4 supporte document.layer ça n'influe donc en rien sur le comportement des autres navigateurs
  2. NS4 ne supporte CSS que *via* JS, donc si l'utilisateur a volontairement désactivé JS dans NS4 il a aussi sciemment désactivé tout support des CSS

 

J'ai proposé sur LinuxFR.org hier un article intitulé Banques et navigateurs alternatifs : le temps de l'action dans la lignée de mon Appel aux armes. Pour l'instant les résultats sont enthousiasmants :-). Il est encore trop tôt pour faire un bilan, mais j'ai déjà reçu des dizaines de courriers sur le sujet, plus de 500 visiteurs pour l'appel aux armes, près de 800 visiteurs pour la lettre type et on approche la centaine de commentaires sur LinuxFR. Comme indiqué précédemment, je suis en train de compiler les résultats issus des commentaires et des e-mails reçus pour mettre à jour la matrice de compatibilité banques/navigateurs. Est-il nécessaire de répéter que votre aide est la bienvenue, hein ? ;-)

mercredi 30 octobre 2002

 

Le Web Standards Project propose une nouvelle version de sa Foire Aux Questions en français, traduite par votre serviteur (avec l'aide précieuse de David, que je remercie vivement au passage). Si vous êtes pressé, prenez le temps tout de même de lire la section Quels sont les avantages à utiliser les standards du Web ?, qui précède juste la conclusion. Vous êtes vraiment, vraiment pressé  alors ne lisez que cet extrait de la conclusion :
Ecrire des pages web en accord avec les standards raccourcit le temps de développement d'un site et simplifie sa maintenance. Déboguer et réparer ces pages devient plus facile, parce que le code suit un standard. Il n'est plus nécessaire de s'ennuyer à coder et maintenir plusieurs versions de code censées accomplir les même présentations. Vous maintenez une version de votre site, et une seule.
Si vous êtes encore plus pressé que cela, lisez plutôt un bouquin sur la gestion du temps ;-)

 

Un dialogue édifiant lu sur slashdot.org démontre bien qu'il existe encore beaucoup de personnes à qui faire passer le message des standards du W3C :

Question : Je ne suis pas développeur Web, mais j'ai entendu dire que le support de DHTML dans Mozilla était franchement mauvais.

Réponse : Non, du moment que tu suis les standards (DOM). Tant que tu les suis, IE et Mozilla ont un aussi bon support de DHTML. Il est étonnant de constater qu'il existe une façon d'écrire des pages dynamiques dans différents navigateurs, que cette façon est même standardisée, alors que de nombreux développeurs refusent encore de comprendre cela. Ils continuent à transpirer sur le modèle document.all de Microsoft, en bidouillant des morceaux de la page pour que cela fonctionne dans les autres navigateurs, etc. Est-ce un manque d'éducation ? Du lavage de cerveau ? :-)

C'est en effet une question tout à fait légitime, même si je préfère utilise le mot marketing à celui de lavage de cerveau. Chaque utilisateur de navigateur moderne peut constater les progrès fais ces derniers mois : un certain nombre de sites se mettent aux standards avant même que nous ayons le temps de les contacter pour leur signaler leurs limitations avec les navigateurs basés sur Gecko. Par ailleurs, je reçois souvent du courrier de personnes me soumettant leur travail sur les standards du W3C. A mon sens, il est vital de fédérer les efforts de communication autour des standards pour éviter la duplication d'effort, très souvent démotivante. Pour cela, lors d'une réunion d'août 2002, il a été décidé d'utiliser une mailing-list hébergée par l'AFUL :interop@aful.org. L'idée est de permettre de se rencontrer (au moins par mail), et de mettre en commun notre énergie pour favoriser l'adoption des standards du W3C par les webmestres. Je vous encourage vivement à vous y inscrire. Mais avant, promettez-moi de tester votre banque :-).

 

J'ai écrit beaucoup de tests sur les Standards, récemment nous dit Ian Hickson (invited Expert au W3, contributeur Mozilla, travaillant entre autre sur CSS2 Rev 1 et le module List de CSS3). Voici un extrait de son blog sur le sujet, il nous donne une vision de l'intérieur sur la fabrication des Standards du W3C, comme l'ont fait Daniel Glazman et Eric Meyer avant lui.

Ecrire des tests pour les standards, c'est sympa. Le défi consiste à faire des tests dont les résultats sont très faciles à interpreter --et-ce vert ou bien rouge ? Les deux blocs sont-ils identiques ?-- tout en testant un ensemble important de la spécification en question de façon à repérer autant de bogues potentiels que possible.

mardi 29 octobre 2002

 

Appel aux armes : le guide de survie. Si vous avez lu mon Appel aux armes, sachez que Cédric (celui qui recense les sites incompatibles) nous propose une lettre-type à adresser à votre banque pour lui signaler les problèmes que vous rencontrez avec votre navigateur en essayant d'utiliser son service en ligne. La lettre est polie, mais ferme et factuelle. Par conséquent, vous n'avez plus aucune raison de ne pas écrire à votre banquier. A vos claviers !
Et si vous n'avez pas lu l'appel aux armes, faites le maintenant...

 

Daniel et son livre en français sur CSS2, le retour de la revanche de la contre-attaque : il vient de publier le troisième chapitre en ligne. Wow !

 

Appel aux armes
Dans le cadre de mes loisirs, je participe au projet Mozilla. Pas au niveau du développement du logiciel lui-même, mais au bon fonctionnement du navigateur avec les principaux sites Web européens. Des dizaines de bénévoles testent des sites Web, et quand ils repèrent un problème de compatibilité entre leur navigateur et ce site, ils notent la méthode pour le reproduire dans un rapport de bug, stocké dans la base de données Bugzilla. D'autres bénévoles diagnostiquent le problème et y proposent une solution, laquelle est aussi stockée dans Bugzilla. Ensuite, nous contactons les webmestres responsables pour leur proposer notre solutions, ce qui leur permet d'augmenter leur audience et bénéficie leurs utilisateurs de Mozilla, Netscape 7 et AOL pour MacOSX, entre autres.

Nombreux sont les webmestres qui nous écoutent nos suggestions et les appliquent à leur site. Mais cela ne suffit pas toujours. Certains sont incompétents, distraits ou ont tout simplement d'autres priorités que d'élargir leur audience. Après leur avoir écrit, téléphoné, parfois même recontré et invité à déjeuner, ils semblent avoir bien compris l'intérêt de supporter les standards du W3C, et donc les navigateurs utilisant la technologie Mozilla. Pourtant, ils tardent à mettre à jour leur site, même plusieurs mois après. On continue de lire des avertissements du genre "pour des raisons de sécurité, nous n'autorisons qu'Internet Explorer sur notre site". Mais de qui se moque-t-on ? Quiconque suit un peu les navigateurs sait parfaitement qu'il existe à ce jour plusieurs dizaines de trous de sécurité dans Internet Explorer pour Windows, même si l'on a pris la précaution d'appliquer les dernières rustines. (Sources : 01Net.com, Guninski.com, 32 trous d'après pivx.com ) Il faut se résoudre à admettre que les administrateurs tentent de cacher leur incompétence derrière un blabla sécuritaire d'une part, et imposent l'utilisation de technologies défaillantes d'autre part.

En tant qu'individu, ces méthodes me révoltent. En tant que client, elles sont absolument intolérables. C'est là que vous intervenez : Dès aujourd'hui, testez le site de votre banque avec votre navigateur habituel. Si cela ne fonctionne pas, contactez votre banquier et posez-lui franchement la question en me mettant en copie (tristan-at-nitot-point-com). Si vous avez accès à votre compte, alors écrivez-moi en indiquant le nom du navigateur, sa version, le type de système d'exploitation et l'URL de la page d'accueil. Cela nous permet de tenir à jour une matrice de compatibilité navigateur/service bancaire.
Une boutade en passant : mon banquier me prend déjà mon argent, pourquoi me forcerait-il à utiliser tel ou tel navigateur ? Plus sérieusement, même si les banquiers sont frileux en terme d'adoption des nouvelles technologies, leur faire admettre qu'ils devraient permettre l'accès à leurs services par des navigateurs modernes peut se faire de trois façons différentes :

  1. Professionnellement : les éditeurs de navigateurs (et contributeurs Mozilla) les contactent en proposant de l'aide.
  2. Gentiment : les clients demandent poliment mais fermement à leurs banquier de permettre l'accès via des navigateurs modernes.
  3. Méchamment : une campagne de dénigrement de certaines banques rétrogrades

De ces trois méthodes, je pratique quotidiennement la première. Pour plus de résultats, je vous implore (non, le mot n'est pas trop fort), de m'aider à pratiquer la seconde. Quant à la troisième, j'ose espérer que nous n'aurons pas à y avoir recours, même si c'est la plus sûre façon de se faire entendre. Comme le dit l'adage : Il n'y a que les veaux qui gueulent qui têtent. A défaut d'être des moutons utilisant un navigateur-passoire, soyons les veaux qui se font entendre...

 

Une campagne pour inciter les banques à accepter les navigateurs modernes.
C'est TheRegister qui a tiré le premier en publiant des témoignages d'utilisateurs ne pouvant accéder à Scottish Power, suivi d'un article sanglant sur les banques en lignes, et fini enfin par descendre en flammes certains sites bancaires. WebStandard.org reprend la balle au bond en parlant de sécurité, argument fumeux des sites bancaires. Coté francophone, Cédric Malherbe maintient une page encore balbutiante sur le sujet. Je reviendrais très prochainement sur le sujet...

 

Lu dans 01Net, qui pour une fois, met les pieds dans le plat d'un de ses annonceurs majeurs : Neuf nouvelles failles pour Internet Explorer; Du vol de documents à l'exécution de code sur le PC, les dégâts potentiels de ces failles sont nombreux. Aucun correctif n'est disponible pour l'instant. Microsoft, prévenu tardivement, mène l'enquête. Il faut dire que le problème est de taille, si l'on en croit l'expert en sécurité Thor Larholm, qui recense à cet instant même 32 trous de sécurité dans MSIE pour windows, même si tous les correctifs de sécurité sont appliqués.

lundi 28 octobre 2002

 

Vu sur une affiche publicitaire, dans la rue : A la Société Générale, on peut choisir son code de Carte Bancaire. Mais pas son navigateur...(Le rapport sur Bugzilla)

vendredi 25 octobre 2002

 

Contrairement à ce qu'Opera fait dire aux analystes, afficher une page sur petit écran n'est pas "une technologie absolument phénoménale", c'est juste une feuille de styles [Daniel Glazman, W3C CSS Working Group]

jeudi 24 octobre 2002

 

Karl 2, ze riteurne.
Je viens d'apprendre que sa traduction de l'excellent Dive Into Accessibility était finalisée. Avec moi, tous en choeur : Il est vraiment, il est vraiment.... Ahem. Bon, j'arrête, je prends mes gouttes, et je vais me retenir un peu, sinon je vais finir par faire un blog rien que sur le blog de Karl :-) [mise à jour] Karl n'a pas vraiment fini, mais nous promet cela pour cette fin de semaine.

 

J'en ai révé, Karl l'a (encore) fait. Un bel article sur Character Encoding et Character Set. Bien joué :-)

 

Une étonnante page en français intitulée Mozilla Showcase, et qui a une approche tout en un de ce qu'il est possible (et utile) d'ajouter à Mozilla. Vous ajoutez à cela les liens que je vous donnais précedemment, et hop, vous voilà transformé en super-utilisateur de Mozilla !

mercredi 23 octobre 2002

 

L'excellente checklist d'IBM sur l'accessibilité, qui est malheureusement en anglais, ne sera pas traduite en français par mes soins. J'ai reçu aujourd'hui un refus de la part d'IBM, qui m'autorise tout de même à mettre des liens depuis mon site vers leur document. Sa majesté est trop bonne, comment pourrais-je la remercier de ne pas m'avoir poursuivi en justice pour les liens que j'ai déjà fait ? ;-). (Bon, j'arrête de bloguer, je commence à raconter des bêtises...)

 

C'est étonnant... A chaque fois que je tombe sur quelque chose de paradoxal, ça parle de Microsoft :-)
Cette fois-ci, c'est un tutoriel dythirambique sur la technologie .Net (de Microsoft) qui est hébergé --je vous le donne en mille-- sur le site Microsoft.com. Mais l'aspect paradoxal tient au fait que le tutoriel en question s'extasie sur la possibilité d'utiliser XML pour faire une interface utilisateur flexible et extensible, via un dialecte appelé XUL. Il se trouve que chez Mozilla et Netscape, on a inventé XUL il y a peu près quatre ans, et qu'on s'en sert pour faire... l'interface utilisateur de Mozilla, Netscape 6 et 7, et un certain nombre d'autres projets, comme Pheonix. Le plus hilarant est que l'auteur de l'article du site Microsoft.com refait partiellement un interpréteur XUL et le propose en téléchargement, mais --accrochez-vous bien -- la licence Microsoft ne permet pas d'utiliser le code source dans le cadre open-source. :-D

Ca me rappelle cette superbe citation de Bill Veghte, vice-président du groupe Windows Server, chez Microsoft We can be open source. We love the concept of shared source (Nous pouvons être Open-Source. Nous aimons le concept de "source partagé"). Notons pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le "Shared Source", qu'il s'agit d'une licence permettant aux grands comptes et aux universités, sous certaines conditions très restrictives, d'accéder au code source de certaines parties de certains programmes, sans pouvoir le modifier; autrement dit, pas grand chose à voir avec l'open-source... [Merci à Daniel pour les liens].

 

Douglas Bowman (l'homme qui a refait Wired.com) rebondit sur l'affaire Southwest Airlines, déjà évoquée hier dans ces colonnes. Douglas regrette à juste titre qu'on en soit obligé d'en venir au système juridique (et aux dommages et intérêts astronomiques) pour inciter les entreprises à faire des sites accessibles. Il remarque aussi qu'en déclarant les sites web comme n'étant pas des lieux publics (pour ne pas tomber sous le coup de la loi), on est en plein paradoxe. A l'heure d'Internet, l'image publique de l'entreprise passe nécessairement par le Web. Bref, il reste du chemin à parcourir avant d'arriver à l'accessibilité universelle. Pourtant, deux indices nous donnent un peu d'espoir :

L'objectif de ces données n'est pas de s'autocongratuler sur l'accessibilité du nouveau design, ou de nous comparer à notre concurrent. Ce que je veux dire ici, c'est que nous avons atteind ces résultats sans investir particulièrement dans l'accessibilité. Bien sûr, plus j'en apprends sur ces considérations, plus j'ai tendance à suivre les recommandations sur l'accessibilité. Mais en utilisant les CSS pour la mise en forme et en suivant les règles strictes d'XHTML, nous avons grandement amélioré nos résultats auprès de Bobby. Bien sûr, supprimer les tableaux pour la mise en page et faire plus attention à l'attibut alt pour les images nous a aidé dans ce sens. Mais la véritable source d'amélioration du résultat est tout simplement une adhésion plus étroite aux standards du Web.

 

Mitch Kapor, fondateur de Lotus, vient de créer OSAF, une fondation Open-Source non lucrative. Mitch Kapor vient d'y investir personnellement 5 millions de dollars en vue de faire un produit destiné aux PME et aux individus appelé Chandler qui devrait remplacer MS Outlook. Parmi les technologies open source considérées comme intéressantes pour ce projet, Mozilla est cité, non seulement pour Gecko (rendu HTML/JS/DOM/CSS) et pour Composer (éditeur HTML), mais aussi pour les outils annexes (Bugzilla, Tinderbox et Bonsaï).

 

Le W3C vient de proposer en version béta publique une évolution de son validateur. Parmi ce que j'ai pu noter après quelques essais, le validateur est plus strict (c'est une bonne chose) et détecte des erreurs qu'il laissait passer précedemment (voir le détail des évolutions). Il propose aussi un Tip of the day qui a pour but de donner une petite astuce pour développeur web à chaque utilisation du Validator.

 

Uzine.net fait un petit tour d'horizon des logiciels libres grand public pour Windows. En plus d'un article très favorable à Mozilla (onglets, barre latérale, insensibilité aux virus de type Klez, les modules complémentaires de Mozdev, etc.), Uzine nous gratifie d'une analyse intéressante sur la concurrence Open-Source contre Microsoft :

OpenOffice.org et Mozilla
En fait la grande nouveauté, que dis-je la véritable révolution actuelle, a prosaïquement pour origine les stratégies commerciales de certaines entreprises victimes de la concurrence déloyale de Microsoft. Ainsi Sun voyant que le marché des suites bureautiques était verrouillé par les formats de fichier propriétaires, hégémoniques et non documentés de Microsoft Office, a lancé l'artillerie lourde. Concrètement, Sun a ouvert le code source de Star Office afin de bénéficier du soutien de la communauté du libre OpenOffice.org, et a trimé dur pour mettre au point des filtres import/export garantissant une certaine compatibilité avec Microsoft Office. Avant Sun, c'est la société Netscape (racheté depuis par AOL) qui avait ouvert les sources de Navigator sous le nom de Mozilla. Même si l'équipe de développeur a dû tout reprogrammer depuis le début, la participation financière et l'impulsion données par Netscape semblent avoir joué puisque aujourd'hui, Mozilla fait l'unanimité.

J'en profite pour rappeler que je maintiens une page de lien, qui contient une section sur Mozilla et que je recommande tout particulièrement aux utilisateurs francophones du lézard trois mines d'information :

mardi 22 octobre 2002

 

Courrier de fan...
Je sais, je sais, ça fait frimeur de mettre un titre pareil :-) Pourtant, on m'écrit parfois pour me dire que mon blog est utile, et ça me fait plaisir. Ou pour m'annoncer une bonne nouvelle. Et le dernier à l'avoir fait, c'est Laurent Roger, qui me dit que j'ai révélé chez lui une vocation et nous gratifie d'un superbe (quoiqu'incomplet pour l'instant) tutoriel CSS, très didactique. Il se trouve que Laurent est montpellierain, et qu'il cherche un poste de concepteur Web. Si vous cherchez un webmestre qui a bien compris les Standards du W3C, contactez-le. (Mais laissez-lui le temps de finir son tutoriel, hein ! ;-)

 

Vous souvenez vous du procès contre Southwest Airlines pour inaccessibilité de son site Web ? En effet, le plaignant (un aveugle) et ses avocats ont prétexté que le site Web de la compagnie aérienne incriminée était un lieu public (comme les restaurants et les cinémas) et que la loi américaine ADA s'appliquait. Le juge a décidé du contraire. Il faut savoir qu'il existe une loi obligeant les sites à être accessibles (la fameuse Section 508), mais elle ne s'applique qu'aux agences fédérales et aux organisations en recevant des subventions. Aussi, les travaux du W3C (WAI) sur le sujet ne sont rien d'autre que des suggestions. (En savoir plus sur l'accessibilité français et en anglais.)

lundi 21 octobre 2002

 

Quand on tente d'imaginer le nombre de pages Web dans le monde qui ne sont pas encore conformes aux Standards du W3C, ça fiche le vertige :-). Pourtant, il existe déjà, et depuis longtemps, un outil appelé Tidy, qui facilite grandement ce genre de choses. Mais l'outil n'est rien si l'ouvrier n'a pas compris son travail, et l'intérêt même de ce travail. C'est pourquoi Laurent Jouanneau nous a concocté un tutoriel qui vaut le détour, ou il prend le lecteur par la main pour démontrer, par l'exemple, comment transformer une page mal écrite en document XHTML +CSS. A lire, pour tous ceux qui n'ont pas encore franchi le pas !

 

Opera se mettrait-il à faire du pipeau ? Si l'on en crois la page d'accueil du site d'Opera Software, la grande nouveauté de leurs navigateurs, le truc imparable qui va les propulser leurs managers vers la gloire et leurs actionnaires vers les formulaires d'ISF, c'est la possibilité d'afficher les sites en 176 pixels de large, pour que cela rentre juste dans les écrans des téléphones mobiles connectés. Quand mon collègue Daniel a vu cette fonctionnalité décrite sur le site, sa réaction immédiate a été de dire :Mais, on peut très bien le faire en CSS et JavaScript, ce truc !. Quelques minutes après, il avait déjà un hack démontrable. Cinq minutes de plus, et j'avais un bookmarklet opérationnel. Daniel a pris le temps de décrire le fonctionnement de la chose. En quelques lignes, cela permet de mieux saisir la puissance de CSS et de JavaScript, associée à celle de ces signets un peu magiques.
Que l'on ne se méprenne pas sur ma bienveillance quant à Opera Software : je suis ravi de les voir innover, d'aider à l'amélioration des spécifications CSS, de se décider enfin à implémenter correctement le DOM (dans Opera 7), mais jouer du pipeau de façon aussi effrontée, non. A moins que... Daniel, faudrait-il faire un communiqué de presse sur ton travail ? ;-)

 

Avant, après, le retour. Le designer de Wired.com, dont on parlait récemment, fait l'analyse des retours des lecteurs. Le principal reproche est qu'une partie du texte est en gris sur fond noir, trop peu lisible au goût de certains lecteurs :

Après avoir réalisé m'être trompé dans mon choix de gris --que je croyais lisible sur tous les moniteurs-- j'ai décidé de mettre le texte en gris plus clair, voire en blanc. Cette copie d'écran (.GIF, 37Ko) montre l'original sur la gauche, la nouvelle version sur la droite. Comment cela a-t-il été réalisé ? J'ai fait 5 changements minuscules aux feuilles de styles de WiredNews, ce qu'il m'a pris environ 60 secondes. Quand le site a été mis à jour à 2h du matin, mes changements de couleur de fond ont été immédiatement propagés aux centaines de pages qui utilisent un fond noir. Les développeurs n'ont même pas eu à lever le petit doigt.

Et vous, quand allez-vous vous y mettre, aux CSS, hein ? :-)

 

Feuilles de styles alternatives : deux solutions. Pour les anglophones et autres fanas de PHP, A List Apart a la solution qu'il vous faut. Pour ceux qui préfèrent parler ASP et français, le tout nouveau (et pas encore très mûr) Blog&Blues a quelque chose pour vous. Quand à ceux qui râlent à cause de mon texte blanc sur fond noir, je prépare une solution a moyen terme.Stay tuned!.

dimanche 20 octobre 2002

 

Un joli site en XHTML+CSS, avec un journal qui pourrait rivaliser avec le StandBlog s'il était mis à jour plus souvent, démontrant l'utilisation de fonctionnalités avancées (feuilles de styles alternatives, menu en position: fixed), du code strict et un sens esthétique évident. En effet, Il s'agit du site d'un professionnel qui a bien compris l'intérêt et la puissance des standards du W3C : mon approche du web-design : (...) respecter les standards web établis par le W3c garantissant qualité & pérénité des développements; produire des sites accessibles au plus grand nombre et déclinables sur de multiples supports.
Il se trouve que le professionnel en question est entre deux contrats. Alors, si vous avez un site Web à dépoussiérer, c'est l'occasion ou jamais de faire appel à lui !

vendredi 18 octobre 2002

 

Lu dans Le Monde (édition papier du 18 octobre 2002) :
Des mesures pour renforcer l'industrie française du logiciel
[...] Il faut développer un environnement réglementaire favorable. Cela veut dire favoriser l'émergence de standards ouverts, limiter la brevetabilité des logiciels qui aboutit à figer la position dominante de certaines sociétés (notamment Microsoft) et privilégier l'usage de logiciels libres (tels Linux).
Merci Daniel pour l'info. Bon, maintenant, je rentre chez moi, car demain c'est mon anniversaire. Ah, je vous l'ai déjà dit ? ;-)

 

Demain, c'est mon anniversaire. Quel est le rapport avec les standards ? C'est le cadeau que vient de me faire le magazine Point-Net (rien à voir avec Microsoft) en publiant en tête de sa rubriques pages perso un article que j'ai rédigé il y a quelques semaines. Au delà de ma trombine encravatée et d'une copie d'écran du StandBlog, l'intérêt était de présenter aux auteurs de pages persos l'intérêt des standards du W3C, de l'accessibilité, de Gecko, et parler de l'obsolescence de la balise FONT, le tout dans un espace (très) limité. J'en ai profité pour faire des liens vers Pompage.net et sur l'imminent OpenWeb (pas encore officiellement lancé). Si vous voulez me voire avec une cravate et un air canaille, foncez acheter le numéro de novembre de .net !

jeudi 17 octobre 2002

 

Mpfrrrrrrrrr :-)

 

J'allais arrêter ma machine, persuadé que bon, 7 messages sur le StandBlog, ca suffisait pour la journée, quand je suis tombé, grace à l'incontournable Pascale sur ZE document du jour. Il s'agit d'une FAQ sur XHTML/CSS très complète et en français. Je demande juste quelle est la pérénnité des documents postés dans un forum de Hardware.fr. Sinon, je suis bluffé (et pour tout dire, quasiment jaloux :-) par ce document que j'avais envie de faire.

Message personnel : Pascale, si tu fais des petits avec Eric Meyer, tu m'en mets deux ou trois de coté, je suis sûr qu'avec eux, on va vous standardiser le web en deux coups de cuillère à pot ;-)

 

Pascale fait des merveilles : elle nous a concocté un générateur de CSS dans un page Web. Bien sûr, ca ne vaut pas un outil professionnel (ou mieux encore, un professionnel outillé !), mais c'est un bon point de départ pour ceux qui ignorent tout des CSS. Et comme l'on sait qu'il n'y a que le premier pas qui coûte.... Et si CaScadeS était le deuxième pas ?

 

Si Eric Meyer n'existait pas, il faudrait l'inventer.
A peine mon astuce CSS du jour publiée que je tombe sur le site qui accompagne son dernier livre (ce que j'en ai lu jusqu'a présent est très prometteur, dans le genre didactique). Eric a compilé dans une longue page un ensemble d'astuces permettant d'utiliser les bugs des navigateurs à notre avantage en leur masquant les styles qu'ils ne supportent pas. Il fait bien sûr référence au travail de Tantek Celik. Ah, pendant qu'on y est, citons sa page sur les modes de rendus que j'évoquais précédemment. Enfin, un glossaire de son cru, parce que ce qui se conçoit bien s'exprime clairement.

 

Un joli papier sur l'accessibilité. Merci Pascale !

 

Accessibilité du navigateur, pas seulement du contenu...
L'accessibilité au web repose sur l'interopérabilité de plusieurs couches :

  1. le serveur
  2. le réseau
  3. le contenu
  4. le logiciel client (le navigateur)
  5. le matériel client (périphériques de saisie et de rendus spécifiques au handicap)

L'interoperabilité entre les points 1, 2 et 4 ne pose pas de problème (TCP/IP et HTTP sont correctement implémentés), et j'ai surtout tendance à vous parler de l'accessibilité du contenu. Pourtant, un contenu accessible ne l'est vraiment que dans la mesure ou le navigateur utilisé tient compte du handicap de l'utilisateur. Lors d'une conférence sur le sujet, on m'a fait des compliments sur Mozilla. En effet, comme indiqué sur la page accessibilité de Mozilla.org, Mozilla supporte d'intéressantes fonctionnalités dans ce domaine, dont le type-ahead-find. Cette fonctionnalité permet de sélectionner un lien en tapant son intitulé, ce qui permet d'éviter l'emploi de la souris. De la même façon que l'accessibilité des trottoirs (maintenant en pente pres des passages piétons) a rendu service aux utilisateurs de poussettes et autres chariots, le type ahead find est très pratique pour les utilisateurs valides. Téléchargez Mozilla 1.2 beta (sorti cette nuit) et voyez vous même !

 

L'astuce CSS du jour...
En direct du cerveau de l'excellent Tantek Celik. Une astuce qui permet de service des règles CSS en ligne aux navigateurs récents (IE6/Win, IE5/mac, Mozilla, Netscape 6 et 7, Opera 5) et pas aux autres. Il en existe une variante, qui permet d'importer une feuille de styles externe dans les navigateurs récents, mais pas dans les plus anciens.

 

Impressionnant...
Je rédige ce message dans Phoenix 0.3. Ca fait une drôle d'impression pour l'utilisateur de Netscape 7 et Mozilla que je suis, de se retrouver dans un environnement à la fois différent et familier. Le programme est rapidement téléchargé (6,5Mo), et il suffit de décompresser le fichier Zip dans le répertoire ad-hoc pour pouvoir cliquer sur Phoenix.exe. Chargement ultra-rapide du programme et des pages, un excellent support des standards grace à Gecko, interface facilement personnalisable, Phoenix fait très fort... Bien sûr, son approche la navigation et rien d'autre fait que messagerie, client usenet, messagerie instantanée et les outils du développeur web (Debogueur JavaScript, DOM inspector) ont disparu pour que Phoenix devienne un outil qui ne fasse que la navigation, mais qui le fasse bien. On peut d'ores et déjà considérer que l'objectif sera atteint très prochainement. En passant, on remarquera qu'il existe déjà une excellente FAQ sur Phoenix, malgré l'extrème jeunesse du logiciel.

A la lumière de Phoenix, on réalise que Mozilla est un peu devenu l'EMACS du web, à savoir le programme dans lequel on vit. Cette approche ne convient pas à tout le monde, et c'est tant mieux. Après tout, Gecko a bien été conçu pour la diversité, non ? A ce titre, je pense que Phoenix va séduire de nombreux utilisateurs d'Opera.

mercredi 16 octobre 2002

 

Mark Pilgrim, l'auteur de l'excellent Dive Into Accessibility (traduit par Karl), rebondit sur mes propos d'hier soir (la bataille de l'accessibilité). Ca fait plaisir...

 

La preuve par l'exemple.
Je ne cesse d'affirmer l'importance de la séparation du contenu et de la présentation, tout comme mes camarades du W3C et de WebStandards.org. On en connait les avantages, en terme de maintenance, d'accessibilité, et de compatibilité avec les différents navigateurs (pour ne citer que l'essentiel). Quand un brillant auteur nous l'explique (en anglais et avec humour), c'est un plaisir :

Le support des standards du W3C dans les navigateurs récents rend enfin possible de construire des sites qui utilisent les feuilles de styles pour offrir différentes présentations en fonction de l'audience, des plateformes et des utilisations (feuilles de styles pour l'impression ou pour la restitution sonore). Mais ceci ne fonctionne correctement que si l'on enfouit pas le contenu dans du balisage orienté présentation et dépourvu de sens, comme des balises font et des tableaux pour la mise en page. C'est ce qu'on appelle, dans l'absolu, séparer la structure et le contenu de la présentation.

Steve Champeon joint le geste à la plume et démontre concrètement ce qu'il est possible de faire avec les feuilles de styles en reprenant la page d'accueil de WebStandards.org et en ne changeant que la feuille de style. La différence est impressionnante (avant / après)

mardi 15 octobre 2002

 

La bataille de l'accessibilité n'est pas encore gagnée...
Dans un article de Slashdot, un contributeur fait une excellente critique d'un livre américain dédié à l'accessibilité. Le livre lui même semble très bien fait, abordant autant les problème juridiques, matériels, logiciels, (CSS, standards, et même la technologie Flash). Je viens de le commander à l'instant même. Pourtant, ce n'est pas tant la qualité du livre qui m'intéresse, mais plutôt la véhémence de certaines réactions des lecteurs de Slashdot quant aux lois américaines obligeant les développeurs à produire des sites accessibles (si ceux-ci reçoivent des subventions du gouvernement). On peut lire tout et n'importe quoi sur le sujet. Voici un florilège :

  • Traitons la maladie, pas les symptômes : pourquoi ne pas investir dans des solutions médicales évitant au gens d'être aveugles ?
  • Pourquoi faut-il investir dans les sites alors qu'on pourrait mieux faire marcher les lecteurs Braille ?
  • Pourquoi ne pas trainer en justice les éditeurs qui ne font pas imprimer leurs livres en Braille ?
  • Personne n'a vraiment besoin d'Internet, on vivait bien avant. Alors laissons les handicapés hors d'Internet.
  • L'Internet n'est pas un droit. Je suis désolé si des gens sont handicapés, mais ce n'est pas mon problème : c'est le leur.

J'arrète la liste avant de vomir sur mon clavier. Toutes ces remarques lamentables sont totalement irrationnelles, et je ne perdrais pas mon temps, ni le vôtre, à les réfuter. Si l'on prend un peu de recul, on réalise en fait qu'elles ne traduisent que le rejet viscéral de l'accessibilité. Pas parce qu'il s'agit de refuser les handicapés, mais tout simplement parce que cela remet en cause leur connaissances et leurs habitude de développeur Web. Cela tient au fait que le Webmastering est une discipline jeune, et que le marché de l'emploi (tant aux USA qu'en France) est très tendu. Aborder le sujet de l'accessibilité, c'est démontrer au développeur Web qu'il a de mauvaise habitudes, et qu'il va falloir les changer. C'est aussi le mettre mal à l'aise et en porte à faux vis à vis de son patron en démontrant les limites de ses compétences. En ces périodes de chômage, on a forcément tendance à réagir très (trop) fort; ce qui provoque ces commentaires lamentables.

Je passe beaucoup de mon temps à contacter des développeurs web pour leur faire part des incompatibilités de leurs sites avec les navigateurs AOL pour MacOSX, Netscape 6/7 et Mozilla. Neuf fois sur dix, je leur fournis une solution technique très simple à implémenter. (Je vais jusqu'à leur réécrire leur JavaScript, avec l'aide mes collègues). Trop souvent, ils font l'autruche, refusent de mettre en production nos solutions, parce que notre démarche démontre qu'ils doivent changer (un tout petit peu) leurs habitudes, et apprendre de nouvelles choses. En leur parlant des Standards du W3C, je les ai mis en danger, je le reconnais, et je le déplore. Mais si je les mets un tout petit peu en danger, c'est surement moins grave que le jour où la presse va monter en épingle quelques affaires comme elle l'a fait pour le gouvernement du Royaume Uni.

 

AOL US sort un peu plus du bois...
Sur son site webmaster.info.aol.com, AOL vient de mettre des pages spécifiques à Gecko (et donc indirectement aux standards du W3C) pour expliquer aux Webmasters comment se préparer à la déferlante des navigateurs nouvelle génération qui implementent les standards au dépend des extensions propriétaires (parmi lesquels --faut-il le préciser ?-- on trouve le client AOL pour Mac OSX, Compuserve 7 et Netscape, tous trois dans le portefeuille d'AOL Time Warner). A quand l'équivalent en allemand et en français (Allez, Paf ! sur ma TO-DO list :-)

 

Comme promis, Phoenix 0.3 vient de sortir. Au menu : blocage avancé des pop-ups avec liste blanche (seuls certains sites peuvent ouvrir des pop-ups), blocage des images (de publicité), facile à télécharger (7Mo pour la version Win32) et plein d'autres choses... Bien sûr, Phoenix utilise le moteur Gecko, ce qui le met d'office dans le peloton de tête en terme de support des standards du W3C.

lundi 14 octobre 2002

 

Encore un...
Le Linuxfr nouveau est arrivé. XHTML 1.0 strict valide, CSS, pas de tableaux. Chapeau à Fabien Penso et toute l'équipe, c'est superbe ! On regrette juste qu'ils n'aient pas pris le temps, comme Wired, de nous faire une petite analyse de l'intérêt de leur démarche. Ca me donne une idée, ça :-)

 

Une pluie de nouveaux navigateurs...
Deux variantes de Netscape 7 sont disponibles pour le téléchargement. L'une, intitulée Streamline est proposée par Sillydog-701 et l'autre -Compact- est réalisée par Holger Metzger. Les deux versions se ressemblent beaucoup et sont en fait des versions de Netscape 7 dont on a retiré les plug-ins, rajouté quelques options (le blocage des pop-ups, par exemple) et changé quelques préférences. Leur principal intérêt tient à leur taille limitée (13 ou 16Mo) directement héritée de l'absence des plug-ins Java, RealPlayer et autres. Se reporter à page de N7 Compact pour un tableau comparatif des fonctionnalités. Pour couronner le tout, Phoenix 0.3 devrait sortir ce soir. Jusqu'ou s'arrêteront-ils ? (TM Coluche)

 

Il n'y en aura pas pour tout le monde...
Terra Lycos (propriétaire de Wired.com) a fait un communiqué de presse à l'occasion de l'utilisation des standards du W3C pour le site. Mais même les gays tondus de Grande-Bretagne :-) ont un site valide et accessible. RC3.org affirme aussi Si Wired peut le faire, il n'y a pas de raisons que je n'y arrive pas, et nous gratifie d'une nouvelle mise en page en XHTML+CSS valides. Bref, les Standards du W3C, c'est devenu d'un commun au point qu'il ne sera plus possible bientôt de bomber le torse pour avoir compris l'importance de la chose... Tout fout le camp, ma brave dame ! ;-)

dimanche 13 octobre 2002

 

Un Altruiste qui énerve...
Tout était parfait, ou du moins promettait de l'être... Un titre (l'altruiste.com) évocateur de partage et d'absence de démarche commerciale, un contenu technique en français sur les langages du Web et pour finir, un logo W3C-HTML 4 Valide. Pourtant, ma visite a pris une drôle de tournure :

  • La fenêtre de pub, les 5 (oui, CINQ) bannières de publicité ont définitivement mis à mal la promesse d'altruisme.
  • Peut-être n'aurais-je pas dû cliquer sur l'icône HTML Valide qui mène au Validator du W3C, et dans ce cas, à des messages d'erreurs...
  • Le tutoriel XHTML ne donne ni exemple, ni exercice, ni précision sur la syntaxe, juste quelques généralités (toutefois très utiles) sur XHTML.
  • Le tutoriel CSS oublie de prendre en compte les parts de marché et spécificités des différents navigateurs. Par exemple @import ne fonctionne pas dans Netscape 4 (ce qui permet d'y mettre des règles CSS qu'il risquerait de mal interpréter). De même, position:fixed ne fonctionne pas dans les versions actuelles d'Internet Explorer, ce qui limite pour l'instant son utilité.

Pourtant, tout n'est pas si noir. Ayant contacté le webmaster pour lui parler de l'absence de validation de sa page d'accueil, la réaction a été rapide et efficace, puisque la page est maintenant valide ! De plus, on trouve sur le site des documents qui valent de détour : une introduction à XHTML et une page sur la validation XHTML. J'ai communiqué au Webmaster quelques critiques constructives qui permettront à l'Altruiste d'améliorer son contenu. Et si c'est aussi rapide que pour le problème de validation évoqué plus haut, attendons nous à disposer d'un contenu de bonne qualité dès la fin du mois ! ;-) En attendant, préférons les tutoriels CSS de Mammouthland et de l'Ecole Fours.

 

Alors, plus indulgent, ou plus strict ?
Lu dans un newsgroup que Mozilla (ou plutot Gecko, le moteur de rendu) devrait être plus indulgent envers les auteurs de pages Web. On sait à quel point cette même indulgence pose des problèmes, sujet admirablement abordé dans l'article de Pompage.Net : plus le navigateur est indulgent, moins les producteurs de HTML voient quand ils font des erreurs, et moins ils progressent. C'est clair, il faut des navigateurs moins indulgents pour mener le Web a son plein potentiel (ce qui n'est rien d'autre que la mission du W3C).
Par ailleurs, j'ai retrouvé une très ancienne page web (juin 93, toujours en ligne au NCSA). Et j'ai beaucoup apprécié le fait de pouvoir la lire avec mon navigateur trop conforme. Pourtant, quand on voit le code, ca donne le vertige... (pas de balises html, head, body et encore moins de doctype, un vrai massacre... (Note : à l'époque, les spécifications HTML étaient très floues et le W3C n'existait pas encore). Dans ce cas, je suis bien content que mon navigateur ne soit pas trop strict...
Pour faire face à ce paradoxe, les développeurs de Mozilla et donc de Gecko ont développé 3 modes de fonctionnement pour Gecko : Quirks (qui reprend les comportements non standards des anciens navigateurs, pour la compatibilité), almost-standard et Standard, en fonction du doctype de la page et de son type MIME. Dans Netscape 7 et Mozilla, il est possible de savoir quel mode a été utilisé pour afficher la page avec le menu affichage |infos page ou au clavier : Ctrl-I.
L'existence de ces modes permet de concilier l'affichage des anciens documents avec les avantages apportés par les Standards du W3C. Quant à savoir si le code produit est valide, il existe d'excellentes solutions pour intégrer le Validator au navigateur.

samedi 12 octobre 2002

 

Wired News, la suite !
Mon collègue et ami Eric Meyer a interviewé Douglas Bowman, qui a mené la conversion du site aux standards. Parmi les chiffres frappants, je citerais le nombre de pages vus : 20 à 25 millions par mois, et la taille moyenne d'une page HTML, qui passe de 32k à 19k (soit 40% de moins), ce qui a permis de réduire largement la consommation de bande passante, d'augmenter la rapidité de chargement et la taille des images. On trouve aussi des détails sur les feuilles des styles, et comment ont été abandonnées les tableaux pour la mise en page.
En plus de l'article déjà cité dans ces pages, Wired expose sa démarche et pointe sur la campagne de mise à jour des navigateurs. De son coté, Jeffrey Zeldman commente l'événement avec pertinence :Si votre client ou votre patron vous dit, "On ne peut pas faire ça", vous pouvez maintenant répondre, "Wired l'a fait".

vendredi 11 octobre 2002

 

L'un des grands challenges en terme de respect des Standards du W3C aujourd'hui, est que de trop nombreux outils (éditeurs ou systèmes de gestion de contenu) produisent du code HTML/CSS/JS/DOM invalide. La tendance à à l'amélioration, mais du chemin reste à parcourir

Comme disait Karl, si votre système de gestion de contenu produit du code invalide, contactez le développeur ou l'éditeur, et expliquez-lui.

 

Le Wired.com nouveau est arrivé !

Parce qu'il a été converti en XHTML et CSS, notre site Wired News est maintenant plus rapide à charger, et peut être consulté par quasiment toutes les versions de navigateurs. Il peut être lu depuis une large gamme de plateformes, y compris les téléphones mobiles, les assistants numériques connectés et les téléviseurs. Il est plus accessible aux handicapés visuels et peut être mis à jour rapidement (qu'il s'agisse d'une page ou de son ensemble) avec une simple liste de commandes.

Ah comme je l'attendais, celui-ci... Il vient rejoindre lycos.fr dans la liste des sites utilisant XHTML et CSS pour une plus grande efficacité.

jeudi 10 octobre 2002

 

Les Standards du W3C ? Même les vahinés s'y mettent ;-)

 

Vous voulez en savoir plus sur le web sémantique ? Vous parlez l'anglais ? Vous aimez les Haïkus ? (ces petits poèmes de 17 pieds et 3 vers ?). Alors vous aimerez ceci...

 

Karl nous explique comment fonctionne un groupe du W3C (en l'occurence, le sien, forcément). Intéressant.

mercredi 9 octobre 2002

 

Ah, je pouffe :-)
Mozilla sur XBOX. Ah, ah ah ! Dire que Microsoft perd de l'argent à chaque fois qu'il vend une console. La vie a parfois de ces ironies, qui font qu'on ne peut pas regretter de la vivre...

 

Il y a des jours ou j'aimerais faire un Blog sur les standards, mais sans être limité au français. Dans le cas présent, c'est un article américain sur Mozilla qui a retenu mon attention. L'auteur en dit du bien, (il suggère même d'envoyer un chèque de 39 dollars --le prix d'Opera-- à Mozilla.org pour avoir fait un aussi bon logiciel), et n'utilise plus MSIE, mais surtout, il parle des Standards du W3C et de diversité :

Mozilla, c'est plus que Mozilla. C'est aussi Gecko, par exemple. C'est le nom du moteur de navigation open-source qu'on trouve dans Mozilla. Tous ceux qui souhaitent utiliser Gecko comme base pour un nouveau navigateur, payant ou gratuit, peuvent le faire (sous certaines conditions). Netscape utilise Gecko. AOL utilise Gecko. Un groupe de personne était déçu que Mozilla pour MacOS n'utilise pas l'interface utilisateur Aqua, alors ils ont créé le navigateur Chimera, qui reprend 90% des fonctionnalités de navigation de Mozilla, tout en conservant le petit goût frais d'Aqua

Résultat ? La diversité

J'ajouterais à cela qu'il s'agit d'une diversité qui respecte les Standards du W3C, avec les avantages que cela apporte (accessibilité, indépendence vis-à-vis du navigateur, facilité d'écriture et de maintenance...). Et puis la diversité, c'est le plus sûr moyen de s'affranchir d'un monopole, qui serait très dommageable à l'Internet, qui est à mon sens l'une des plus grandes innovations dans le domaine du savoir et de la communication, depuis l'invention de l'imprimerie.

 

Quand on prône la qualité du Web et de ses outils, ce n'est pas par absolutisme et respect inconsidéré d'une norme, c'est juste que parce que respecter les normes aide à une meilleure qualité de l'ensemble et donc à détacher l'utilisateur de plus en plus du problème technique. La suite des réflexions de Karl sur l'importance des Standards...

 

Le W3C semble prendre du recul par rapport aux brevets dans les standards et recommande des standards ne reposant pas sur des brevets. Souvenez-vous de cette proposition intitulée RAND, l'année dernière, qui avait fait scandale. Bruce Perens (acteur majeur de l'Open-Source/Free Software), membre du groupe de travail sur les brevets, décrit la situation dans SlashDot. Pour une nouvelle, c'est une bonne nouvelle :-)

 

Netscape 7 ou Mozilla ?
Le premier bénéficie d'un correcteur orthographique et d'intégration avec les services AOL (AIM et AOL Mail), le second est libre, livré avec des modules pour développeurs (le débogueur JavaScript et le DOM Inspector), permet de bloquer la publicité par pop-up mais pas de correcteur orthographique. Pour lever ces limitations, eWeek nous propose un article (en anglais) pour bloquer les pop-ups et rajouter un correcteur orthographique (celui de Netscape) à Mozilla. En quelque sorte, le meilleur des deux mondes ?
[source : l'excellent Mozillazine-fr]

mardi 8 octobre 2002

 

Shoot-down ze press (encore)
Un article paru sur le portail de 01Net depuis quelques semaines est truffé d'erreurs. (Mozilla ne serait pas disponible en français ? Et le travail de l'équipe de David Bellot, alors ? Et l'effort MozFR ?) Le 18 septembre 2002, j'ai contacté officiellement 01Net par e-mail au nom de Mozilla, et n'ai pas eu le droit de réponse escompté. <mode langue="mauvaise">Et si Mozilla.org devenait annonceur, ça changerait quelque chose ?</mode> Rétablissons la vérité dans ces modestes colonnes et pouffons en choeur en lisant : pour la gestion du courrier électronique, nous n'avons pas encore trouvé mieux qu'Outlook Express. Faute de frappe ou aveu d'incompétence ?

lundi 7 octobre 2002

 

Deux outils indispensables pour les développeurs web...
Pour le premier, je me contente de recopier un extrait de l'excellent Mozillazine-fr.org :

Ian Oeschger a écrit une introduction au débogueur JavaScript pour Netscape DevEdge. Il présente les bases d'utilisation de Venkman et finit avec un exemple d'apprentissage pas à pas. Ceci devrait-être le premier d'une série d'articles d'aide sur Venkman pour DevEdge.

Et toujours sur Devedge, la possibilité d'avoir les spécifications CSS2 et DOM2 en français dans les barres latérales de Netscape 7 et de Mozilla. Indispensable, vous dis-je !

 

Une nouvelle mode...
Quand un site important est redessiné et que la nouvelle version n'est pas conforme aux Standards du W3C (pour des raisons discutables), certains concepteurs cherchent à démontrer l'efficacité des Standards en faisant une nouvelle version qui les respecte. Là, c'est Microsoft qui se fait écharper par Zeldman, et Dylan Foley refait leur site en XHTML/CSS valides... Ici, c'est KPMG qui se fait pointer du doigt par Eric Meyer, qui lui aussi refait leur site en deux heures et demi. Comme le dit Dylan Foley : Si je peux le faire, pourquoi les légions de développeurs qui travaillent pour Microsoft ne font pas mieux ?

 

28 Milliards de dollars...
C'est la somme obtenue aux USA auprès de Philip Morris, le cigarettier, pour un cancer des poumons. C'est incroyable, mais ca n'a pas de rapport avec les Standards du W3C et l'accessibilité, me direz-vous... Et pourtant ! J'ai pour l'instant connaissance de deux affaires juridiques du même genre, où des non-voyants ont attaqué en justice des sites pour inaccessibilité (la compagnie aérienne SouthWest et le Comité des Jeux Olympiques de Sidney). En espérant que ce genre de chose ne se produise pas en France (les recours systématiques à la justice et les amendes dispropotionnées), on peut se demander combien de site Web pourraient être rendus accessibles avec 28 milliards de dollars...

vendredi 4 octobre 2002

 

Encore un navigateur basé sur Gecko... Destiné aux bornes interactives utilisant Mac OSX, wKiosk existe en français et en anglais et est vendu 119€ par une société... Lyonnaise !

 

Certains sites, surement le savez-vous, sont incompatibles avec les standards (ceux qui ont un compte à la Société Générale le savent bien). Mais certains sites buggés sont plus frustrants que d'autres (d'autant que je n'ai plus de compte à la Société Générale :-). En particulier, la traduction en français de la spécification HTML 4 était inutilisable. C'est maintenant du passé. Merci à Mat pour la solution et au webmaster de l'Eisti pour l'avoir appliquée...

 

L'excellent Webmestre de l'école Fours, a qui l'on doit déjà Blog and Blues et quantité d'autres documents (tutoriel CSS, une version francaise du Box Model Hack, etc.) pête un cable. Je suis bien en peine de juger de la qualité de son enseignement (mes enfants ne sont pas dans cette école), mais ce que j'ai pu lire sur le site de l'école me donnent un a priori très favorable sur la qualité de l'enseignement qui y est dispensé.
Laurent, en ce qui concerne votre travail sur les standards du W3C, sur lequel je peux porter un jugement, il est impressionnant de qualité. Le monde francophone des standards du Web a besoin de vous. Tenez bon !

jeudi 3 octobre 2002

 

Les navigateurs se suivent et ne se ressemblent pas (sauf dans leur support de standards du W3C). Cette fois-ci, c'est le petit Phoenix, qui sort en version 0.2. Il est compact, multi-plateforme, et très rapide. Voici la page du projet, qui nous promet une nouvelle version... dans une semaine !.
Cours, Phoenix, cours ! ;-)

 

La Réunion francophone des standards, c'est ce soir à 20 heures, Brûlerie Maubert, 3, Rue Monge, Paris. J'y serais, bien sûr. La dernière fois, c'était très instructif.
Si vous passez dans le coin, et que vous y voyez un grand gaillard au cheveux gris avec l'air stupide à cause de sa pancarte "Web Standards", ca sera moi :-)

 

Pour les fanas de la validation, une série de bookmarklets fort sympathiques. En gros, ca permet d'afficher un bouton dans la barre de signets pour valider instantanément la page courante, et bien d'autres choses encore. Il existe aussi tout un répertoire de bookmarklets qui complète bien celui de Tantek Celik. Pensez aussi à regarder ceux sur le développement Web. Impressionnant ! (Merci à Daniel pour le lien).

mercredi 2 octobre 2002

 

Vous vous souvenez du Ah, c'est toi ? Eh bien l'admirateur en question est webmaster... Et sur son site (a la fois exotique et en HTML4.01 valide), on peut lire de bien jolies choses en faveur des standards.

 

Tiens, j'ai une idée de document à traduire... Il s'agit d'une introduction à l'accessibilité Web, par IBM. C'est un tableau à remplir soi même pour vérifier les principaux points pour l'accessibilité. Un excellent point de départ pour qui débute dans l'accessibilité.
Plus précisément, je lirais les documents ci-dessous dans l'ordre :

  1. Pourquoi l'accessibilité ? (article de votre serviteur, sur AFUL.org)
  2. Mon site est-il accessible ? (le document IBM)
  3. Pour plonger dans l'accessibilité (un livre complet sur le sujet, traduit en français)

 

Pompage.net sort un nouveau numéro !
Un nouvel édito, célébrant le renouveau de l'effort de traduction du groupe, et un nouvel article sur les navigateurs trop permissifs. En effet, s'ils l'étaient moins, j'aurais pu voir que mes derniers messages comportaient trois fautes de frappes qui empechaient la validation de la présente page. Le mal est maintenant corrigé. Si d'aventure vous trouvez des erreurs dans la syntaxe de cette page, merci de m'en faire part : tristan (at) nitot (point) com.

mardi 1 octobre 2002

 

Un nouveau navigateur conforme aux standards du W3C est disponible sur... OS/2
OS/2, OS/2... Ca me dit quelque chose... Ah oui, le demi OS ! ;-)

Du bon usage des tables...

On le sait, utiliser les tables pour la présentation provoque de graves problèmes d'accessiblité. Cela ne veut pas dire qu'il faut complètement bannir les tableaux de votre site. En effet, ceux-ci sont parfois nécessaires pour afficher des données ayant des relations entre elles. Un article en anglais fait le point sur le sujet. Vous croyez connaître les tableaux ? Je suis à peu près certain que vous y apprendrez quelque chose...